Actuellement, le marche du manga est plutôt porteur : le nombre de lecteurs me semble croissant.
Seules au début, les éditions Glénat et Tonkam sont maintenant rejointes par Kane, Casterman et bien d'autres. Du fait de l'augmentation des distributeurs, l'offre s'en trouve augmenter naturellement, chacune proposant un ou plusieurs titres. Dans un sens, ceci est une bonne nouvelle, cela nous permet de pouvoir lire de nombreuses nouveautés.
Cependant, Cette prolification peut sembler nocive : le manga reste restreint au regard de la BD franco-belge en terme de diffusion. En saturant le marché de nombreux titres resteront sans public. Comme l'édition est aussi une entreprise recherchant le profit, ils seront certainement retires de la vente afin de limiter les pertes du au frais (droits d'auteur, traductions, ...). Par ce phénomène, elles tuent la poule aux oeufs d'or, la bourse des amateurs n'étant pas sans fin.