Déjà un must du film de pétoche !
D'une intensité rarement atteinte ces dix (voir plus !?) dernières années.
Après son tristounet et capilo-tracté (merci les inrocks) Dog Soldiers, le britanique Neil Marshall réussit un excellent film de frousse qui joue avec les peurs primaires, qui m'a personnellement franchement mis le trouillomètre à zéro !
Le meilleur film de pétoche depuis Dark Water, pour faire dans l'objectivité...
C'est à placer dans le même registre, la psychologie en moins mais avec beaucoup plus de violence.
Mais bon, Long Week-End reste un sommet de terreur pure.
>>> Vous croyez que le fait que Juno soit né à Hong Kong de parents philippins soit un assez bon prétexte à ajouter le film dans la base? ;-)
Bonne idée ça !
Vu une seconde fois pour me faire une vraie idée bien digérée de la chose. Ma première impression est même renforcé dans le sens où ce film insuffle une véritable ambiance, de celle qui marque. Il faut revenir aux fondements du film de trouille pour retrouver de telles sensations. Les créatures qui pourraient être un compromis entre Gollum et Nosferatu (dixit Les Cahiers...) sont des plus inquiétantes. Les personnages ont de la profondeur, mais pas trop... donc pas de considérations moralisto-cartésiennes du genre à rassurer.
C'est en revenant à certains fondements, sans renier ses véritables inspirations, voir le tas de références aux classiques du genre survival (Délivrance, Texas Chainsaw Massacre...), que ce réalisateur réussit la pari incroyable de faire enfin flipper.
La Grande-Bretagne, nouveau bastion du grand film fantastico-horrifique (après 28 Days Later et autres Shaun Of The Dead) ? C'est rassurant que se soit la patrie d'Hitchcock et de Terence Fisher qui revienne à certains fondements pour redonner une véritable identité à un genre qui commençait à ne se résumer qu'à des tentatives post-Ringesques et quelques remakes parfois réussit (Daw Of The Dead, Texas Chainsaw Massacre), souvent ratés (à peu près tout le reste).
Comme comédie oui, mais horrifique, pas trop : ) J'aime bcp le film, mais en tant que film de flippe, c'est quand même pas trop ça. Par contre 28 days oui, bien aimé, Boyle s'en sort très bien à la DV même si c'est un peu chaotique par moment.
ATTENTION, SPOILER INSIDE
Quant aux références de The Descent, j'ai personnellement vu du Predator à droite à gauche, autre gros morceau de survival finalement, sous ses dessous de blockbuster. Les bruits des "choses", c'est très proche du claquetage du Predator, même si c'est évidemment plus proche des bruits que font certains animaux pour se repérer. Mais il y aussi le passage "il ne peut pas nous voir", la blonde qui se fait marcher dessus un peu comme Scharzie collé à son arbre qui se fait frôler par le Predator. Je dois un peu trop faire de fixation sur le MacT, mais quand même...
Les fondements de Shaun Of The Dead sont plus proches de Romero que de la comédie vaudevillesque. Mais c'est effectivcement une comédie.
>>> Quant aux références de The Descent
*** ATTENTION MEGA-SPOILER !!!
Bien vu pour Predator ! Mais également :
- Alien : pour l'ambiance claustro
- Massacre à La Tronçonneuse : les dégénérés (car c'est ce que sont ces créatures, des hommes qui sont restés à l'ére du Néanderthal) = la scène du camion à la fin.
- Délivrance : les humains confrontés à la bestialité primitives.
- Evil Dead : la forêt dont on semble ne pas pouvoir sortir, la main qui sort de terre à la fin.
- Carrie : le bain de sang et la blonde à long cheveux.
>>> C'est trop n'importe lawak la fin, mais le film est sympa, tout ça...
Qu'est ce qui t'as choqué ? Le manque d'happy end ? De révélation ultime ? ...?
Sympa... c'est le moins que l'on puisse dire. T'as quoi du même niveau ces derniers temps , je parle ni d'inventivité, ni de révolution du genre, mais dans l'efficacité et le je-vais-direct-là-où-je-veux-aller !
SPOILER -------> Et si l'on voyait ce film comme un Guerre des Mondes à une plus petite échelle, dans lequel les humains seraient les invaders........ Cette fin est excellente car elle se joue des poncifs du genre avec une certaine jouissance. Cette dernière image, c'est la vision de la régression de l'être humains lorsqu'il s'est affranchi de tout. C'est être seul au milieu de nulle part avec comme seul repère, une vision du passé qui a changé le cours de ta vie et qui quelque part t'as amené où tu es.
PS : Tout ceci est une vision tout à fait personnelle, dont j'accepte la non adhésion mon cher Shubby ;)
Oui, mon frère a moins aimé aussi, mais justement moi j'aime bien quand y a de la viande, et là vu ce qu'Iron avait dit (réf à Dark Water), je m'attendais à un film de pétoche. Et c'est clairement d'abord un film de pétoche, ensuite film d'horreur. Evidemment sur 1h40 ça va un peu vite je trouve (j'aurais bien aimé que ça joue un peu plus dans le noir avec les "choses", du style, mince, plus de piles dans ma torche, écran noir, et les petits claquetages qui te tournent autour, vive le 7.1), mais au moins on ne sait pas trop à quoi s'attendre. Et puis un peu de violence, ça fait du bien, au milieu des films d'action propres sur eux.
>>> et là vu ce qu'Iron avait dit (réf à Dark Water)
Je précise que je ne faisais absolument aucuns comparatifs entre ces deux films qui n'ont strictement rien à voir ensemble. Je disais simplement que je n'avais pas autant flippé au cinéma depuis le génial Dark Water, celui de Nakata, entends-je ! ;)
Quand aux imperfections dans ce film qui sont présentes, personnellement je les vois plus dans certaines concessions aux survivals mille fois ressassés et la durée effectivement... plus c'est long, plus c'est bon... :) Mais quand même la première heure est un monument de terreur pur ! Et des films comme ça on en redemande sans problèmes.
Le seul truc dont je me serais bien passé, c'est le trauma, simplement parce qu'il en faut un dans chaque film d'horreur de nos jours. On peut l'enlever sans que cela ne change grand chose au résultat, personne n'aurait trouvé le film mauvais sans ça. Cela aide à épaissir le personnage principal, certes, mais avec quelques effets faciles (la barre dans la vitre). Et ensuite on a 1h30 de film, on ne développe pas vraiment les personnages, ça va direct à l'essentiel et sans avoir vraiment besoin du développement, le noir fait peur, même si on connaît peu les personnages. Donc c'était un peu superflu, surtout à cause de l'effet de répétition de ce genre de chose, ce n'est pas vraiment mauvais, mais un peu trop classique quoi. Bien sûr, il faut une exposition, mais j'aurais viré ce début pour construire un peu plus les personnages.
> Qu'est ce qui t'as choqué ? Le manque d'happy end ? De révélation ultime ? ...?
Non, j'ai bien aimé mais j'ai décroché d'un coup. La flippe a basculé dans le bourrin bien bis trop déconne très vite. La toute fin est bonne, mais il me semble qu'il y avait en effet matière à faire plus flippant, comme cette première scène de bloquage dans le boyau, là c'était bon. "L'attente" n'est pas gégène. Le final sanglant m'a rappelé ce troisième sketch du "Necronomicon", en moins bien. Non, sérieusement, PETIT SPOILER la grosse scène de baston à 2 contre 3 ou 4 streums est bordélique, on n'y voit rien. Et la séance de pose-mannequins juste avant est en trop. FIN PETIT SPOILER. En effet le fait de penser à tous ces films (Carrie, Predator...) ça fait prendre un peu de distance au truc. J'ai aussi pensé au seigneur des anneaux, à la Moria avec ces bébètes qui ressemblent à des orques. Même carrément à Gollum à la première apparition d'une de ces choses. Pfffff, Aragorn les aurait frité en 2 secondes, ils n'étaient même pas 200!!
>Et puis un peu de violence, ça fait du bien, au milieu des films d'action propres sur eux.
>T'as quoi du même niveau ces derniers temps , je parle ni d'inventivité, ni de révolution du genre, mais dans l'efficacité et le je-vais-direct-là-où-je-veux-aller !
"détour mortel", "jeeper creepers", aussi fun. Bref, la première moitié m'a paru top, ensuite c'est du bourrin goreux sympa mais sous haute influence. La salle riait sur la deuxième moitié, moi itou.
> La salle riait sur la deuxième moitié, moi itou.
Oui là aussi je suis d'accord, moi j'ai pris mon pied parce que j'aime bien que ça tranche dans la bidoche, mais en gros, c'est Alien + Aliens 2 dans le même film. Perso ça me dérange pas, mais niveau flippe, je trouve que c'est inégal. C'est plus le côté survival bien lâché qui m'a excité.
Ok pour certaines concessions, mais ça évite quand même les éternels clichés du genre et ça va droit au but. Je pense que c'est avec ce genre de production pas obligatoirement très argentées, que l'on retrouvera la force des films d'horreur des années 70', 80'... et le réalisateur croit en ce qu'il fait et en celà à une démarche tout à fait honnête envers le public qu'il veut toucher... l'amateur de Texas Chainsaw Massacre plutôt que celui de Scream...
SPOILER -----> concernant la tronche des créatures, je pense que la bonne définition a été trouvé par un journaliste des Cahiers Du Cinéma qui en fait un compromis entre Gollum et Nosferatu :)
>C'est être seul au milieu de nulle part avec comme seul repère, une vision du passé qui a changé le cours de ta vie et qui quelque part t'as amené où tu es.
Ca c'était chouette, en effet. La toute fin est vraiment bonne.
>Que l'on retrouvera la force des films d'horreur des années 70', 80'... et le réalisateur croit en ce qu'il fait et en celà à une démarche tout à fait honnête envers le public qu'il veut toucher... l'amateur de Texas Chainsaw Massacre plutôt que celui de Scream...
Oui, c'est vrai. Le problème étant que les influences sont de + en + nombreuses, et pour faire du neuf faut se lever de bon heure... Je veux dire, à l'époque de massacre à la tronçonneuse on disait pas: "ah ouais ça me rappelle ça, ça et ça". Là on balance du predator dès qu'un monstre caquète, carrie dès qu'une fille a la tête pleine de sang, le SdA avec les grottes... C'est vrai qu'il est dur d'être vraiment bon public devant autant de "précurseurs" etc.
>Bien sûr, il faut une exposition, mais j'aurais viré ce début pour construire un peu plus les personnages.
Oui, la "fana" de sport fonçeuse lookée façon lesbienne était un peu cliché.
DECEVANT ! Bon film d'horreur assez gore mais certainement pas flippant. Même ma copine n'a pas eu peur alors que pourtant c'est...bah une fille en fait. Et les monstres lui auraient rappelé ceux qui comptent l'argent dans "Harry poter" (énième clin d'oeil?).
Pourtant au début il y a énormément de tension pour une simple descente en conioning. Alors on se dit "qu'est ce que ça va être dans la grotte...!". Et bien finalement c'est bcp moins tendu puisque ça se transforme carrément sur la fin en film d'action où les filles n'ont plus peur de se battre et enfoncent les yeux de monstres aveugles. Juna se prend pour Lara Croft et je finis par prendre le film au 2nd degré. Dommage.
Niveau flippe ces derniers temps, je préfère de loin la première partie de "Jeepers creepers" ou même un "Haute tension".
Et puis franchement niveau flippe on découvre trop tôt la tête de l'ennemi. J'ai bien plus flippé avec par exemple le 13ème guerrier qui laissait + travailler l'imaginaire.
PS: "détour mortel" tjrs pas vu mais je v suivre ton conseil Shubby.
>>> Même ma copine n'a pas eu peur alors que pourtant c'est...bah une fille en fait
T'as pas autre chose à faire voir à ta copine aussi ! Je sais pas une comédie sentimentale avec Ekin par exemple... ;)
>>> Niveau flippe ces derniers temps, je préfère de loin la première partie de "Jeepers creepers" ou même un "Haute tension".
Intraséquement, The Descent est largement supérieur à ces deux films. Du moins à mon avis. Un montage bien plus nerveux, et une révélation moins ridicule. ----SPOILER---- La révélation sur l'identité des créatures ne plombe pas toutes considérations, contrairement à Jeepers Creepers avec son croque-mitaine ridicule, alors que la première partie du film préparait au meilleur. Dans The Descent on est dans une logique narrative, plus tu descends plus tu risques de rencontrer des choses étranges. Et personnellement je trouve que ces créatures conviennent parfaitement à l'environnement. Tu as l'impression qu'elles sont une extension vivante des parois poreuses de la caverne. ----- FIN SPOILER
Et franchement j'ai retrouvé avec The Descent, même s'il n'est pas parfait je l'avoue, la senteur putride des vraies oeuvres horrifiques, celle qui ne font ni dans le cynisme pompeux , ni la teenagerisation à la "Détour Mortel" justement. Mais je ne suis plus un enfant, sans doute est-ce celà, et je comprends très bien la réaction de gens comme Sébastien et Shubby qui eux ne sont pas encore sortis de l'adolescence... :P
En fait même s'il n'est pas le film d'horreur ultime, il surnage largement parmi la production horrifique de ces dix dernières années. Tu vois Seb, The Other ne m'a personnellement nullement fait flipper. The Descent beaucoup plus.
Quand au manque d'épaisseur des personnages et les reproches sur l'intro et le final, je ne suis absolument pas d'accord avec vos jugements. Je trouve même que Marshall insuffle une vraie idée de malaise avec --------SPOILER la mort brutale de la gamine (je reproche le truc du pieux qui tend à paradoxalement détendre la tension dramatique, trop monter tue parfois...) renforce un sentiment perpétuel de dérangement, et la suite n'est qu'une accumulation dramatique logique pour le personnage central, en l'occurence la mère. C'est sa descente aux enfers que l'on suit ------- FIN SPOILER
Dans un Jeepers Creepers ou pire un Détour Mortel, t'as retenu quoi des personnages ? A part qu'il faut être carrément con pour s'enfoncer dans les entrailles de l'enfer quand rien ne t'y prédispose et que la gueule du premier mec que t'as croisé te fais penser aux vieilles histoires de ton grand-père sur les origines du père fouettard. Aucune profondeur chez les personnages dans les ces films, à part la prédisposition à la copulation campagnarde ou forestière.
Certes la profondeur psychologique n'est peut-être pas ultra-creusée dans The Descent, après tout on est dans un pur film de genre, alors basta la psychologie et la profondeur. Non la profondeur elle est ailleurs dans le cheminement d'une mère qui a perdu un môme, point ! C'est tout, c'est un ressort dramatique. Dans le sympa et honnête Jeepers Creepers et le mauvais Détour Mortel t'as pas ça !
>Intraséquement, The Descent est largement supérieur à ces deux films
Je précise bien que c'est en terme de flippe que j'ai été déçu suite aux premiers posts où ça semblait la force principale du film. Ensuite pour le reste je suis assez d'accord. Mais comme dans "Jeepers creepers", le film cloue au siège dans sa première partie puis après ça se fout des mandales comme le premier film d'action venu même si les personnages de "The descent" sont effectivement bcp + intéressants.
>alors basta la profondeur
oh t'es dur quand même. les grottes ont l'air assez profondes.
>The Other ne m'a personnellement nullement fait flipper
Promets devant tous les Cinemasiens que tu as vu exactement dans les mêmes conditions "Les autres" et "The descent" !
>de gens comme Sébastien et Shubby qui eux ne sont pas encore sortis de l'adolescence... :P
Iron, ça te dit une petite ballade dans les grottes un week-end ? Y en a une que je connais bien près de chez moi. :)
>et la suite n'est qu'une accumulation dramatique logique pour le personnage central, en l'occurence la mère.
Mais enlève ce trauma, cela n'aurait pas rendu le film bancal. Oui c'est un plus, mais finalement pas tellement utilisé (ok, elle croit entendre des voix, personne ne la croit quand elle dit avoir vu quelqu'un, mais c'est du détail, tu peux remplacer les voix par des bruits et même garder le second point, c'est la claustrophie qui blablabla), et surtout c'est un peu trop utilisé dans ce genre de film, il ne manquerait plus qu'une romance à la con pour avoir un truc classique : ) Heureusement, ils n'ont gardé que des femmes dans l'équipe, très bonne idée. Et vu la vitesse du film, le drame de l'histoire de cette mère n'est pas vraiment exploité. Ok sur le dernier plan, mais là aussi, tu peux facilement faire sans, je ne pense pas que cela plomberait le film.
Et concernant le débat flippe pas flippe, c'est clair que je qualifierais plutôt The Descent d'excellent film d'horreur que de flippe. C'est un peu les deux en fait, mais loin d'un Dark Water niveau flippe par exemple, car la partie horreur finit par faire un peu oublier la partie flippe, on sort de la salle avec une autre impression que pour un film de flippe pur.
>>> Mais enlève ce trauma, cela n'aurait pas rendu le film bancal
Certes François, mais la logique de l'enfoncement devient intuile et l'on se retrouve devant un énième survival-slasher le sexe-con en moins. Donc du point de vue purement cinématographique, je suis d'accord avec toi, mais si l'on tend à donner une profondeur à l'oeuvre on se doit d'avoir un ressort dramatique. Et rien n'est plus dramatiquemebt horrible pour une mère (un parent) que la mort d'un enfant, absolument rien, c'est la pire chose qui puisse arriver.
>>> Et concernant le débat flippe pas flippe, c'est clair que je qualifierais plutôt The Descent d'excellent film d'horreur que de flippe
Les deux, s'il l'ont prend en considération la gravité de l'intro sur le ressort dramatique et donc la prise de conscience que le film n'est pas qu'un simple film d'horreur mais également un drame dans l'horreur.
Je reste persuadé que la mort de cette enfant est le déclencheur de cette descente aux enfers.
>>> C'est un peu les deux en fait, mais loin d'un Dark Water niveau flippe par exemple
Pas si loin, mais dans un registre très différent. Dans les deux cas le personnage central est une mère. D'un côté t'as l'absence de père de l'autre la mort d'un gosse donc plus rien à quoi se raccrocher, à part des parois poreuses et suintantes qui vont te conduire au pire.
Je peux comprendre certaines réticences, sauf celles qui font comparer cette perle du cinéma d'horreur à une bouse comme Détour Mortel (excuse moi Shubby, je ne peux pas...), mais j'aimerai que l'on prenne en considération ce ressort dramatique qui est le fil conducteur du film. On peut (ou peut-être pas ?) voir les choses d'une manières différentes.
Quand aux peurs, msi à part les éternels artifices connus, comme la peur du noir, etc..., elles évoluent selon tout un tas de critères (âge, époque...). Une fois j'ai parlé avec une personne jeune qui me disait ne pas comprendre la peur que j'éprouvais devant L'Exorciste de Friedkin par exemple, je lui expliquai que je prenai plus ce film pour un drame sur la maladie d'un gosse plus que pour un film d'horreur pur. Cette personne me disais en revanche être plus préoccupé par les tueurs masqués genre Scream quand personnellement je les toujours "préférés" démasqués, à la Joe Spinell ou cachés derrière un masque de chair. Signe des temps, sans doute.
>comparer cette perle du cinéma d'horreur à une bouse comme Détour Mortel (excuse moi Shubby, je ne peux pas...)
y'a pô d'mal. :) mais si, je leur trouve bcp de points communs à ces 2 films. Un accident au début, du survival, des streums... Faudrait que je le revois avec un peu + de recul.... Je vais pousser mon fauteuil contre le mur, ça devrait aller.
>Une fois j'ai parlé avec une personne jeune
Oui, il me semblait bien l'avoir lu dans les journaux. T'avais pris 4 mois ferme, non??? gnark-gnark!!
Mais bon, rien ne vaut un bon vieux "Quatermass" hein!! Un vieux prof, ça change des djeuns lourdingues. J'aime bcp les fils md'horreur avec des vieux. l'exorciste 3, ces garçons qui venaient du brésil, la malédiction.. ca apporte souvent une crédibilité + immédiate. Le respect du vieux, en qq sorte. Le sage... Mmmmmmmh oui...
>Et rien n'est plus dramatiquemebt horrible pour une mère (un parent) que la mort d'un enfant, absolument rien, c'est la pire chose qui puisse arriver.
Soit, bien d'accord, je ne remets pas ça en cause, mais inséré de la sorte dans le film, ça ne change pas grand chose pour elle je trouve, ça rend la chose plus horrible, mais ça n'influe pas sur ses actes je pense, enfin je ne l'ai pas ressenti. Comme les autres, elle cherche à survivre, point. Je n'ai pas plus de mal pour elle que pour les autres en gros.
>on se retrouve devant un énième survival-slasher le sexe-con en moins
Mais justement, où est le problème? Il faut toujours un trauma, une romance, des couches supplémentaires. On flippe bien au début du film sans que cela ne joue. Le noir fait peur quoi qu'il arrive, si c'est bien montré, la claustrophie joue aussi sans ça. Cela a moins d'importance que dans un Dark Water par exemple qui est lui un drame humain avant tout. Là ça part en flippe, ça bifurque en survival bien violent, aucun souci pour moi, au contraire. Dans une situation comme la leur, je pense que je m'en balancerais pas mal de mes traumas, ça devient de l'instinctif furieux, tuer ou être tué. Les films simples me manquent, faut toujours qu'ils en rajoutent des couches. Ici celle-ci n'est pas mauvaise, c'est mieux que des ados avec leurs romances à la con, mais c'est encore trop "formule" pour moi. Allez à l'essentiel que diable, regardez Predator, vous croyez que Dutch a un trauma? Un divorce, un enfant mort dans un attentat? Mais non, on s'en fiche. Il n'y a pas de honte à faire simple.
>Une fois j'ai parlé avec une personne jeune qui me disait ne pas comprendre la peur que j'éprouvais devant L'Exorciste de Friedkin par exemple, je lui expliquai que je prenai plus ce film pour un drame sur la maladie d'un gosse plus que pour un film d'horreur pur.
Oui, à sa ressortie les scènes d'hosto du début m'ont étrangement plus mis mal à l'aise que les "chocs scenes" classiques qui ont suivi.
Pour le coup du film qui doit s'assumer de lui-même, ok. Mais rien n'empêche un film d'avoir un fond, une teneur. En fait tout doit être une question de point de vue.
Côté personnages, j'ai également apprécié les sous-entendu et les faux semblants. Les deux principaux personnages ne sont en rien des amies. Le coup de la lesbienne, ç'est une interprétation, tout le monde n'est pas obligé de voir ça comme ça. Pourquoi pas une fille un peu plus couillue que les autres avec un look de mec ?
Autre truc pour ceux qui ont vu ce film : -----SPOILER----- Dans la scène du crawler femmelle, qu'est à votre avis le crawler mâle qui se fait massacré, pour cette femmelle ? Son mec ou son fils ?
Shubby si tu crois que je veux mettre en avant mon âge plus avancé que le tien et de prendre ça comme critère pour t'écraser, ce n'est pas du tout où je voulai en venir. En plus j'ai vraiment pas la carrure pour ça, tu m'as déjà vu... ;)
Sinon ok pour The Exorcist.
>Seb, ça vaut quoi par rapport à Troublesome night 5?
Difficile comparaison puisque "Troublesome night 5" ne joue pas la carte du gore ou du suspense pour happer le spectateur mais plutôt celle de Shing Fui-on (tiens, d'ailleurs oublié dans la CinemasieBase) et Simon Lui. Ensuite TN5 est dans son concept plus intello je pense puisque le développement des personnages prime réellement sur le reste. Point de poudre aux yeux. Louis Koo a vendu son âme au diable et ce dernier vaut plus que tous les SFX du monde puisqu'il est interprété par Ben Ng de "Red to kill". Et crois moi, il est bien plus impressionant qu'un dobby de "The descent".
>Cette personne me disais en revanche être plus préoccupé par les tueurs masqués genre Scream
Saluons quand même le plan d'ouverture du premier que je trouve excellent.
>je ne pense pas que cela plomberait le film.
Idem. Je ne trouve pas que le troma apporte énormément au film. D'ailleurs je reviens sur l'ouverture où sans connaître les personnages on est pourtant scotchés. Idem pour l'accident. Et quant au moment où la mère est bloquée, la scène aurait semblée aussi étouffante avec une autre des filles.
>Shubby si tu crois que je veux mettre en avant mon âge plus avancé que le tien et de prendre ça comme critère pour t'écraser, ce n'est pas du tout où je voulai en venir
Meuh non. Ma vanne était juste à la tienne ce que, euh, "Syndicat du crime 2" est à "Syndicat du crime 1", c'est à dire une surenchère. Mais aussi une vraie double lecture: j'apprécie vraiment quand les protagonistes d'un film d'horreur ne sont pas des teenagers. Ce pour quoi un frenchie (je sais plus lequel) avait refusé le remake de "The Fog" il me semble. Du coup il va faire "The frog" il parait (oui, bon...)
>Le coup de la lesbienne, ç'est une interprétation, tout le monde n'est pas obligé de voir ça comme ça. Pourquoi pas une fille un peu plus couillue que les autres avec un look de mec ?
C'est un cliché qui en appelle d'autres, mais ça reste en effet de l'interprétation.
Il est bien "The descent", mais "Dog Soldier" m'avait paru plus rafraichissant, ce malgré des défauts formels plus évidents.
>Les films simples me manquent, faut toujours qu'ils en rajoutent des couches
Oui, à tel point qu'un simple film sur la spéléologie avec des dissensions vengeresses au sein du groupe auraient suffit à faire un bon film de catastrophe-trouille génial. Les monstres sont de trop... A l'inverse & d'un point de vue goreux, les charclages ne pas si nombreux que ça, et trop "cuts" pour véritablement gêner.
Y'a aussi un peu d'épate dans ce film... Encore que l'épate des fois suffit: Argento voulait épater son monde avec son suspiria, et ça marchait. Là c'est trop, vu les disparitions animales dans le coin, qq chose aurait déjà du se passer avant.
>Oui, à tel point qu'un simple film sur la spéléologie avec des dissensions vengeresses au sein du groupe auraient suffit à faire un bon film de catastrophe-trouille génial. Les monstres sont de trop...
Bien d'accord avec toi gentil Smeagol, et même frustrants finalement. Je pense que ces films 2 en 1 ne sont finalement pas compatibles. Je préfère le premier.
>>> Difficile comparaison puisque "Troublesome night 5" ne joue pas la carte du gore ou du suspense pour happer le spectateur mais plutôt celle de Shing Fui-on (tiens, d'ailleurs oublié dans la CinemasieBase) et Simon Lui. Ensuite TN5 est dans son concept plus intello je pense puisque le développement des personnages prime réellement sur le reste. Point de poudre aux yeux. Louis Koo a vendu son âme au diable et ce dernier vaut plus que tous les SFX du monde puisqu'il est interprété par Ben Ng de "Red to kill". Et crois moi, il est bien plus impressionant qu'un dobby de "The descent".
D'accord je comprend mieux... On ne joue pas dans la même catégorie. Où on a pas du tout la même idée du cinéma. Troublesome Night... MDR !
Voilà je respecte vos idées mais désolé je n'accroche pas du tout. Chacun mes goûts après tout. ;)
>ans la scène du crawler femmelle, qu'est à votre avis le crawler mâle qui se fait massacré, pour cette femmelle ? Son mec ou son fils ?
Peu importe je pense, c'est juste un détail pour montrer qu'il y a des femelles et expliquait que la "race" ait pu perdurer pour moi. Je ne pense pas que ce soit son fils et qu'ils aient voulu faire un parallèle avec l'histoire de la blonde. Honnêtement à ce moment là, elle s'en carre un peu que ça soit le fils ou le petit copain de quelqu'un, elle lui marave la tête, point.
>vu les disparitions animales dans le coin, qq chose aurait déjà du se passer avant.
ON est pas dans le documentaire là... Bien sûr on peut se poser des questions, mais on pourrait démonter presque chaque film de la sorte.
>>> Peu importe je pense, c'est juste un détail pour montrer qu'il y a des femelles et expliquait que la "race" ait pu perdurer pour moi. Je ne pense pas que ce soit son fils et qu'ils aient voulu faire un parallèle avec l'histoire de la blonde. Honnêtement à ce moment là, elle s'en carre un peu que ça soit le fils ou le petit copain de quelqu'un, elle lui marave la tête, point.
Il s'agit en fait de son fils. Détail qui est passé un peu inaperçu. Le réalisateur s'en explique d'ailleurs dans l'interview sur dvdrama. J'ai pensé tout de suite à son fils à cause des mamelles, source nourricière.
Peu importe ??? Tu rigoles !!! Ca change carrément le sens de la scène !
>Peu importe ??? Tu rigoles !!! Ca change carrément le sens de la scène !
En quoi exactement? A ce moment du film, moi j'ai basculé en mode "survival" tout comme les personnages, je n'ai pas ressenti d'émotions particulière à la voir perdre son fils. J'étais plus proche d'un animal qui perd son petit qu'autre chose, tué ou être tué, c'est simple. J'ai du mal à trouver la profondeur que tu as ressenti devant le film, de même que la majorité des spectateurs je pense. Pourtant je m'attache beaucoup aux émotions brutes des personnages, pour me mettre à leur place, mais là j'avoue que ce fameux trauma du môme n'a pas beaucoup joué pour moi. J'étais à fond dans le "votre boucherie vous présente: survival time!" où ce genre de considération me survolait allégrement : )
En fait de quelque manière que se soit, ce film n'a pas laissé indifférent.
Qu'on le voit comme toi François, et à juste titre comme un très bon petit film d'horreur bien gore, ou comme moi comme une excellente série B génialement réalisée et avec une certaine profondeu, voir comme un ressucé de Détour Mortel en moins bien (hum...) pour d'autres... :P Ce film aura au moins eu le titre du plus long débat sur le forum général depuis x-temps, c'est déjà pas mal. ;)
>D'accord je comprend mieux... On ne joue pas dans la même catégorie. Où on a pas du tout la même idée du cinéma. Troublesome Night... MDR !
Ouais enfin c'est Alex qui se payait ma tronche là ! Cpdt Iron je sais que t'as vu le 1 et qu'il est nul mais crois moi, les 3,4,5,6 n'ont rien à voir.
Donc bien sûr: je préfère "The descent" à n'importe quel "Troublesome night" ! Quand même !
Question de point de vue. N'empêche, ce coup de hache à l'horizontale dans la tronche et le corps qui se détache doucement du reste, ça m'avait bien marqué. Les excès de "the descent", il me semble les avoir déjà vu ailleurs. Après, à chacun son "ailleurs" hein...
>Ce film [the descent] aura au moins eu le titre du plus long débat sur le forum général depuis x-temps, c'est déjà pas mal. ;)
>Cpdt Iron je sais que t'as vu le 1 et qu'il est nul mais crois moi, les 3,4,5,6 n'ont rien à voir
ah bah zut alors, j'ai vu le 3 qui est une sombre bouse :'(
ceci dit j'ai bien envie de voir celui en Thailande avec la parodie de Bullet in the head et les prostitutées locales!. Iron, un p'tit Calamity of Snakes ou un early 80's sorcery...y a pas mieux!
>ah bah zut alors, j'ai vu le 3 qui est une sombre bouse :'(
Essaye alors le 4, 5 ou 6. et puis de tte façon toi t'as pas l'esprit hk. t'aimes bien leurs films dés que tu peux te moquer ! :)
>j'avoue que ce fameux trauma du môme n'a pas beaucoup joué pour moi
Encore une chose sur ce trauma & cette gosse perdue: c'est le drame moteur du scénar & des relations entre les persos, mais ça a également servi au "cliché" d'horreur avec les monstres qui reproduisent on ne sait comment des rires d'enfant dans les grottes. Pas exploité du tout, ce dernier point reprend assez basiquement les "Freddy" & surtout le "Ca" de Stephen King (& sa très sympathique adaptation télévisuelle).
Enfin vu à la bourre et donc lu ce sympathique topic enflammé par Iron.
Donc, avec spoiler :
D'accord avec Iron en gros, sur les références et tout le tin toin, la maîtrise de l'ensemble, la bonne ambiance claustrophobique, l'idée de la spéléologie tellement bonne qu'on se demande comment personne n'a pu y penser avant (y a pas plus flippant que d'être bloquer au fond de la terre dans des gouleaux de 40 cm de large). D'accord avec Iron sur l'intérêt du trauma qui booste clairement le personnage principal, lui permet de passer en mode "moi pas peur, moi rien à perdre, moi m'en vais charcuter tout ça", et par extension, trauma qui permet au personnage de Jun (très convaincante cette charmante métisse) de prendre du relief, d'accentuer sa hargne, l'opposition entre les deux femmes, etc. Plus, permet un dénouement final bien plus original de cette façon, le rêve d'évasion étant attendu (excellente sortie de terre) mais le trauma étant trop important pour laisser la place à un improbable happy end. La fille et son gateau étant comme une invitation à la rejoindre, le monde ayant été beaucoup trop cruel pour qu'elle reste en vie. Je dis, bien vu.
>>j'ai également apprécié les sous-entendu et les faux semblants.
Clairement, et le trauma n'y est pas étranger. Les personnages sont bien plus humains et réalistes que dans Predator. Malgré toutes les ressemblances évoquées par François, on est dans une configuration plus finaude ici. L'opposition entre els deux femmes fonctionne très bien.
>>"cliché" d'horreur avec les monstres qui reproduisent on ne sait comment des rires d'enfant dans les grottes.
Mais nooon, t'as pas suivi, c'est le genre d'hallucination qui peut survenir en spéléo elle t'a dit ;). Un ressort de plus pour le flip et le fait que l'héroïne ait plus de mal encore à affronter ses peurs avant de passer enfin en mode "charcutage", comme Jun l'a fait dès le début. La blonde paraissait plus faible et désemparée, et finalement elle rejoint sa collègue dans la survie pure et dure, encore un relief supplémentaire en somme.
Sinon, d'accord avec Shubby quand même sur les bêtes un peu trop vite exposées et finalement pas très originales, mais efficaces, et surtout d'accord avec l'illisibilité totale des scènes d'action, même topo des focales illisibles à la britannique (cad pire que tout) de 28 jours plus tard ou dog soldiers, deux films au passage que je n'ai pas aimé, 28 jours un peu mieux mais quand même trop mal goupillé pour convaincre. Je placerais ce descent entre jeepers creepers et haute tension, au dessus du jeepers peut-être, mais haute tension savait vraiment faire monter la pression non stop, et sans aucune grotte. Bref, trois bons films du genre qui piétine Cabin Fever par exemple, dont je ne comprends vraiment pas l'intérêt qu'on peut lui porter, en particulier Peter Jackson.
Bref, c'est pas encore le pur chef d'oeuvre qui tue net mais y a de la matière et de très bonnes idées de développement et de mise en scène, je rejoins donc Iron en gros.