“Bad boys, bad boys, what you’re gonna do!?”
Ben rien, ils ne vont rien faire. Miami Vice est l’un des pires buddy movies au monde. Colin Farrell est à l’ouest, machin tire une gueule d’enterrement du début à la fin, on s’en fout, aucune complicité n’émane de toute façon de ce duo insipide. En vrac : la trame est à peine digne de la série, la BO est effroyable, les techniques d’infiltration sont grossières, les dialogues sont d’une pauvreté affligeante [blablablabla] jusqu’à ce gunfight final, dramatiquement nul et encore moins intéressant conceptuellement que les délires d’un Bad Boys 2 auquel ce Miami Vice n’arrive même pas à la cheville. Pour couronner le tout, le méchant ressemble à s’y méprendre à… (roulements de tambour) Laurent Voulzy ! (si, si !), à chaque fois qu’il débarque on a l’impression qu’il va nous sortir sa guitare, cramer sa came sur la plage et chanter : « quand vient la fin de l’étééééééé… » en sniffant la fumée comme un ouf entre deux couplets. Mann qui jalousait depuis toujours la « Live & Die in LA » de Friedkin s’est bien ramassé sur ce coup là. On se rattrape où l’on peut, le film est un nanard rigolo au second – voir troisième – degré, on s’éclate alors à suivre la beauf attitude de Farrel, les effets de style gratos de Mann, ses penchants pour le matos rutilant du branlos de base, du hors bord au téléphone portable en passant par des avions, des bagnoles et leur joli pare-brise reflétant la ville dans de looongs plans bien inutiles. Enfin, malgré l’aspect périmé de la série, le sourire en coin du torturé Don Johnson et la nonchalance de Philip Michael Thomas (complémentaires) manquent gravement à l’appel, de cette ironie sous-jacente et noire qui les faisait sourire lorsque le destin leur en foutait plein la gueule. Pour rappel: « You belong to the city, you belong to the night… »
sont de trop ic. Désolééé :)