Je sais, y'a du retard... Mais l'interview de Bong Joon-ho sera publiée demain. Et une seconde rencontre est prévue jeudi avec le réalisateur du film à la grosse bestiole.
rarement été aussi déçu surtout apèrs autant d'éloges de la part des medias ! le film est un divertissement sympa et agréable soit mais pas plus. même si c'est fait exprès c'est trop caricatural: tous les personnages (sauf comme trop souvent les gamins) sont tellement stupides dans ce film que le regarder au premier degré est difficilie et je ne parle même pas de l'attachement aux personnages. superbe l'ambiance de la première scène avec le monstre (même si au début il est un peu foiré). pas mal l'absurdité de certains scènes et les quelques gags qui font mouche. mais en quoi ce film est une révolution ? juste parce qu'il ne privilégie pas l'action et le spectaculaire ? on trouve beaucoup de compliments en lisant des critiques mais peu d'éléments me faisant comprendre l'engouement autour du film.
Film de genre + réalisation exemplaire + critique chanmée + Kang Song-Ho (^^) = Y'a bon!
Maintenant il est normal que tout le monde n'accroche pas au métrage. Ceci dit j'ai retrouvé ce côté "ridiculo-carricatural" des personnages de Memories of Murder, et rien que pour ça, j'accepte le ridicule assumé des protago' de The Host.
Bon, voilà, déjà, Song Kang-ho est un dieu. Ceci étant dit, oui, je pense que le succès de The Host tient en un ensemble de raisons, points qui constituent finalement une recette complexe à l'efficacité toutefois redoutable. Il y a la réalisation, il y a les acteurs, mais il y a surtout cette manière dont Bong Joon-ho s'empare de certains codes du genre pour finalement les détourner, ou plutôt s'en détourner. Comme il l'a dit dans l'interview : "je passe par les conventions pour les casser ou alors je fais comme si j’allais vers les conventions d’un film pour après prendre une rue à côté". On retrouve en effet ce qui avait fait l'efficacité de Memories of Murder. Ca suffit, je pense, à en faire un grand film.
Le mélange réussi entre conte fantastique, dérision, satyre de la présence américaine en Corée, c'est ce qui fait la réussite du film!
Il n'y a que les réalisateurs asiatiques pour oser faire ce mélange de genres (voir aussi les films de gangster de Kitano où il y a toujours des scènes de burlesque)