Nouvelle réussite d'Ang Lee qui nous livre avec
Taking Woodstock un film à la fois intéressant et divertissant sur la génèse et le déroulement du festival de Woodstock. La narration intègre l'histoire personnelle d'un témoin de l'époque, Elliot Tiber, dont les mémoires de jeunesse ont servi de base de travail au scénario. Cette facette intime du film colle parfaitement au contenu historique et permet d'illustrer le contexte sociologique d'une époque en pleine mutation, le tout sous couvert d'humour burlesque et bon enfant.
La réalisation assez rythmée utilise occasionnellemnt le super 8 et le montage en split screen, restituant ainsi idéalement l'ambiance vidéo d'il y a 40 ans et plus particulièrement du documentaire de Michael Wadleigh de 1970 pour lequel Martin Scorsese avait participé. C'est par rapport à ce documentaire fleuve que
Taking Woodstock a préféré s'orienter sur les festivités au coeur de la foule et non sur scène. Il ne pouvait y avoir meilleur choix.