Du 28 janvier au 3 fevrier2009 se tiendra à Paris le festival La Chine s'éveille, présentant une collection de 12 documentaires de 52 minutes tous co-produits par la France et la Chine et réalisés par de jeunes réalisateurs chinois découverts par Michel Noll (auteur, réalisateur et producteurs de documentaires), dont le but est de montrer l'authenticité de la Chine dans laquelle ils évoluent.
Michel Noll raconte à propos de ses voyages en Chine : "J'ai rencontré des hommes et de femmes déboussolés, en quête d’une nouvelle identité, cherchant, après des siècles d’isolement, à trouver leur place dans le monde d’aujourd’hui. Bien au-delà des discours politiques et idéologiques, ces chinois montrent une humanité bouleversante, une richesse d’émotions extraordinaire, un sens de la solidarité bien loin des individualistes occidentaux”. Programme officiel :
Un débat animé pas les réalisateurs, des spécialistes de la Chine et des journalistes aura lieu tous les soirs
La maison de Monsieur Jiang, de GAN Chao et LIANG Zi.
Quand des nouvelles tours envahissent Shanghai, un homme résiste.
Nu Shu, de YANG Yue-Qing.
Un langage secret des femmes en Chine.
La grande famille, de HUANG Lingping.
Une famille traditionnelle chinoise en prise avec la nouvelle donne économique.
Rêves de piano, de HAN Junqian.
Quand les parents investissent tout ce qu’ils ont dans la carrière de leur fils unique.
Les diplômés, de GAO Song.
Trois jeunes diplômés tentent de trouver une place sur le marché du travail.
La dernière migration, de HUANG Lingping.
Quand les derniers semi-nomades chinois deviennent sédentaires.
Le nouvel abri, de ZHENG Xiaolei et LI Lin.
Comment faire renaître un nouveau foyer suite à une catastrophe naturelle.
L’enfant de personne, de GAN Chao.
Un jeune chinois tente de comprendre les choix de ses parents pendant la révolution culturelle.
Une saison comme une autre, de ZHANG Wenquing.
Des travailleurs saisonniers en quête de moyens de survie en terre lointaine.
Le tribunal itinerant, de ZHANG Wenqing.
Dans les villages isolés des hautes montagnes, la tradition des juges de paix est bien vivante.
D’un patient à l’autre, de ZHANG Wenqing.
Le quotidien d’un médecin de campagne dans les contrées désolées du grand Nord de la Chine.
Trois cordes pour deux conteurs, de ZHANG Wenqing.
Un couple original en prise avec la survie de la tradition millénaire des spectacles de rue.
En clôture du festival : La Route du Thé, de Michel Noll et Weiping Zhou.
…ou les aventures millénaires d’une petite feuille aux mille vertus.
Les Festival se tiendra à Paris pendant une semaine avant de faire le tour dans 20 villes en France.
Adresse :
Cinéma Le Lincoln : 14 rue Lincoln, 75008 Paris.
Tarifs :
Plein tarif 8,80€
Tarif réduit 6,90€
Forfait 6 places 34,50€
Informations, films et synopsis tirés du communiqué officiel.
Le japonais Departures réalisé par Takita Yoji (When the last Sword is Drawn) va t-il concourir pour l'Oscar du Meilleur Film Etranger? En effet ce dernier, parmi une liste de 8 autres films, a été sélectionné en demi-finale avant qu'un comité de spécialistes de New-York et de Los Angeles ne rendent leur avis définitif le 22 janvier prochain : seuls 5 des 8 films retenus jusque là auront la chance d'être primés à la Cérémonie des Oscars. On rappelle qu'ils étaient 65 au départ.
Suite à la dissolution de l'orchestre dans lequel il jouait du violoncelle à Tokyo, Daigo quitte la capitale nipponne pour s'installer avec sa femme dans le village de son enfance. À la recherche d'un emploi, il va se retrouver à assister un homme dont le travail consiste à assurer la cérémonie au cours de laquelle on nettoie et maquille les défunts avant leur incinération. En même temps que ressurgissent les blessures du passé et que s'éloignent ses proches, Daigo va comprendre peu à peu la véritable valeur de la vie...
West 32nd, un thriller réalisé au États-Unis par Michael KANG, un expatrié coréen, sera diffusé le jeudi 15 janvier au Forum des Images à 19h et sera suivi d'une rencontre avec le réalisateur.
Dans ce film, John CHO incarne un avocat infiltrant le milieu coréen pour résoudre une affaire de meurtre et y rencontre un jeune gangster.
Une seconde projection sans le réalisateur aura également lieu dimanche 18 janvier à 21h.
Alors qu'on ne l'attendait pas aussi tôt dans les bacs, le dernier Tsui Hark All About Women s'apprête à débarquer en dvd zone 3 chez IVL pour le 20 janvier prochain. Une annonce étonnante qui n'est pas sans rappeler le Linger de Johnnie To, sorti lui aussi dans les salles chinoises dans l'anonymat le plus complet avant de débarquer dans les rayons illico presto après son exploitation.
Le film raconte les histoires amoureuses de trois nanas dans l'air du temps, visiblement assez secouées du ciboulot, logique quand monsieur My Sassy Girl est à l'écriture. A noter l'actrice ZHOU Xun dans la peau d'un personnage aux multiples facettes. Après un Missing imbuvable, Tsui Hark va t-il redresser la barre avec cette comédie déjantée? Le trailer ne laisse pas présager d'un quelconque retour marquant du cinéaste sur le devant de la scène hongkongaise (et surtout pas mondiale), mais devrait ravir les amateurs de divertissements "zizanesques".
Pour notre plus grand bonheur, voici venir un nouveau scandale en sandales chez les chinois. Non pas la sandale tibétaine, plutôt la tong balnéaire : l’actrice Zhang Ziyi s’y fait prendre (seulement) en photo par des sagouins de paparazzis. Rien de bien méchant, si ce n’est qu’un occidental poilu, Vivi Nevo, lui pelote le hidden dragon derrière le string, ce qui, une fois, encore, nuit à la perfection médiatique souhaitée par notre Grand timide Timonier.
Nous avons demandé à Edison Chen, notre consultant « tibéta » pour les Miss 2009 à venir, quel conseil il souhaiterait donner à l'actrice.
Hello du Tibet M'selle Ziyi !
Le scandale, ça me connait ! Si je peux te donner un conseil : mets-toi un peu de charbon sous les yeux pour accentuer les cernes, sans autre maquillage, étale bien tes cheveux gras sur ton crâne, prends l’air grave triste puis, fin prête, tu te filmes avec ton caméscope pourri dans tes chiottes. Là, tu fais tes excuses au peuple chinois, demandes à ce que les gentils gens retirent toutes ces sales photos du net, balances le truc sur Youtube et ensuite tu files te mettre au vert quelque temps au Canada. Par contre t’as déconné ma vieille, déjà que ta réput’ n’était pas très reluisante là-bas mais à te montrer ainsi avec un occidental t’es mal barrée. Tu vas en chier. T’as mon numéro si t’as besoin hein...
Bon, je vous laisse, y’a de l’occidental rigolo qui vient de s’amener au temple : un type à l’air niais avec une houppette bizarre, un petit chien blanc et un alcoolo barbu qui n’arrête pas de jurer. On va s’occuper d’eux.
Lorsque THE éditeur du patrimoine cinématographique nippon décide de sortir l'artillerie lourde à la fin de l'hiver, ce sont les francophones qui vont en profiter à fond et à leurs bourses de se vider à vitesse grand V malgré la crise (qui n'empêche ceci dit pas les gens de repartir avec un HD 102cm pour les fêtes, m'enfin). Deux cinéastes nippons plutôt importants seront effectivement mis à l'honneur pour mars chez Carlotta.
OSHIMA Nagisa - 4 mars 2008 - 14,99€ l'unité
On retrouvera d'abord tout début mars (le 4 pour être précis), 4 films réalisés par l'excellent OSHIMA Nagisa comprenant Le Retour des trois soulards (1968), qui était disponible jusque là chez Shochiku dans un transfert épouvantable, A propos des chansons paillardes au Japon (1967) et ses étudiants qui chantent des chansons paillardes en guise de protestation face aux plus vieux, L'Obsédé en plein jour (1966) et sa chasse à l'homme misant sur une narration audacieuse, et enfin le rare Eté japonais : double suicide (1967) récemment projeté à New-York pour la rétrospective In the Realm of Oshima, comédie noire mettant en scène un antihéros suicidaire cherchant quelqu'un à tuer et une femme folle du cul qui tente désespérément de trouver une personne pour lui faire l'amour : une tradition du double suicide mêlée aux thèmes chers à Oshima comme l'exploration du sexe, des méfaits politiques et de la mort pour un film sans doute bien barré. YOSHIDA Kiju - 24 mars 2008 - 14,99€ l'unité
La seconde vague attendue pour le 24 mars concerne YOSHIDA Kiju, dont il aura fallu un an pour voir l'ensemble de son oeuvre disponible en dvd dans des masters impeccables. L'intégrale de ce cinéaste passionnant mais un peu chiant sera alors disponible d'ici peu avec l'arrivée des deux double coffret Purgatoire Eroica / Coup d'Etat et Adieu clarté d'été / Femmes en miroir (ce dernier était d'ailleurs déjà disponible en dvd zone 2 dans une édition minimaliste et pas donnée) suivis des éditions simples de Aveux, théories, actrices (avec un titre si singulier, aucune excuse de passer à côté), Promesse signant le retour de Yoshida à la réalisation 13 ans après Coup d'Etat et enfin Les Hauts de Hurlevent en compétition officielle à Cannes en 1988.
On ne connaît pas encore grand chose sur les spécificités techniques, mais on peut déjà s'avancer sur des masters 16/9e respectant les formats originaux (Geneon s'en fichait), des pistes mono et stéréo nettoyées, et question bonus sensiblement la même chose qu'auparavant (préfaces chez l'un comme chez l'autre, bandes-annonces...).
Parce qu'on aime bien TABE Mikako ici à la rédaction (enfin pas tous, mais l'accroche était trop tentante) et qu'en tant que membre de la Route 225 Appreciation Society (film présenté au 9ème Festival du film asiatique de Deauville) je devais absolument vous faire part des quelques news à propos du dernier film de NAKAMURA Yoshihiro intitulé Fish Story. Les amateurs de rock japonais des seventies y trouveront aussi un certain intérêt puisque le film se concentre sur un groupe qui ne vend plus. Avant la séparation, les membres décident d'écrire une ultime chanson et aussi étonnant que cela puisse paraître, ce dernier titre aura un énorme impact sur la vie des japonais des dizaines d'années plus tard...
- Salut Arnaud !
- Salut Arnaud ! Alors : des nouvelles d’Edison Chen ?
- Ah oui, il m’a appelé hier du Tibet !
- Wow. Décidément il bouge beaucoup. Hier l’Islande, aujourd’hui le Tibet…
- Il était parti là bas pour « bonzer », il avait quelques soucis…
- Mince…
- Il s’excuse de ne pas nous avoir contactés plus tôt, mais il avait le moral plus bas que terre le pauvre…
- Comment ça ?
- Il s’est fait jeter par sa copine. Elle s’est tirée avec son frère.
- Elle l’a zappé juste comme ça ?
- C’est ça, elle l’a zappé, elle a changé de Chen…
- Hmm, forcément. Du coup il a voulu rencontrer le Da Lai Lama…
- Et ce malgré l’opposition catégorique du gouvernement chinois.
- Même pour Edison ils s’y opposent ?
- Depuis ses fameuses séances photos c’est une star là-bas. J’imagine que rien ne doit filtrer vers le Tibet…
- Des fois qu’il se trouverait des p’tites tibétaines pour faire des photos, évidemment. Sinon, pour les miss il t’a dit quelque chose ?
- Ca se précise, les internautes vont bientôt pouvoir voter !
- Ah ! Les candidates sont-elles prêtes ?
- Yes they are ! Edison a racheté le Château de Damary Les Lys et il les y loge toutes !
- C’est pour ça qu’à la Starac ils sont partis rue Charlot…
- Tout a une explication rationnelle mon poto.
- C’est sûr, ça fait parler.
- Ca cause et ça r’cause…
- Hiiiii… Et question nouveautés, il t’a dit quelque chose ?
- Il a prévu quarante candidates ayant tourné des films en 2007 et 2008, et la grande gagnante sera élu Miss Cinémasie 2009 !
- Ouais ! C’est toujours mieux que d’élire une Miss 2008 en 2009 pour des films de 2007… Un retard qui laissera peut-être le temps au lutin des affiches d’enlever la bannière pour les 10 ans de Cinemasie cela dit. La laisse t’il pour les retardataires ? Espère t’il de nouveaux inscrits ? Joue t’il trop à la PS3 avec ses nouveaux jeux de Noël ?...
- Peut être, peut être… mais quitte à choisir, autant laisser une jolie Miss en visu, même si l’actualité ne s’y prête pas cela reste plus avenant.
- J’abonde James, j’abonde...
Salut les amis, c'est Eddy. J'espère que les fêtes se sont bien passées par chez vous, que vous avez pu filmer tous vos coups d'éclat tranquillement, que le Champagne a coulé à flots et, surtout, que 2009 vous apportera un max de bonheur. Si mon film Sniper sort au ciné, ce sera le cas, n'en doutez pas !
Sinon, le Tibet c'est sympa mais ça caille un peu. Encore. Mais les tibétains sont plutôt cools, ça me change des moutons islandais. Vous avez le bonjour de mon pote Richard tiens, je l'ai croisé là-bas. Ne vous en faites pas pour moi, je fais comme lui : je gère.
a++
Photo illustrant la dépêche : la fabuleuse Song Hye-Kyo.
Les chinois verront The Dark Knight (2008) comme tout le monde, mais uniquement en piraté. C'est la nouvelle hallucinante de la fin 2008 : la Warner a décidé de laisser tomber son combat contre la censure chinoise et ne distribuera pas The Dark Knight en Chine. Basta.
Le studio argue de "sensibilités culturelles liées à quelques éléments". Probablement le businessman avec sa phrase un peu méchante sur la police locale corrompue ("au prix que je vous paye", quelque chose comme ça) et le fait que Batman vienne le chercher par la peau du cul sur le sol chinois.
La Chine sera ainsi quasiment le seul pays au monde ayant des cinémas où le film le plus vu au monde en 2008 ne sera pas distribué. Bien noter que le film n'est pas "censuré", la Warner a abandonné avant la décision, on ne sait donc pas jusqu'où serait allée l'affaire, et ce qu'elle cache vraiment.
Le rappel de précédents films hollywoodiens non distribués en Chine, comme Les Infiltrés, rappelle que le gouvernement chinois ne supporte en gros aucune histoire où la Chine ne serait pas propre et gentille, sans parler des vrais sujets qui fâchent (le Tibet, le cul...). Tout en acceptant parfois des films locaux très critiques, comme Une Famille ChinoiseIn Love We Trust (2007). A suivre.
Intéressant enfin de noter côté Hollywood qu'un studio choisit de se priver de l'immense marché chinois plutôt que de couper une scène. Peut être aussi parce qu'il sait que de toutes façons les chinois ont déjà vu le film en piraté...
Si côté réalisation on a du mal à se remettre de la news d’un polar de Johnnie To avec Johnny Hallyday et Sylvie Testud, côté production on en sait un peu plus sur les séquelles de PTU.
Fin mars dernier dans nos dépêches :
« Quatre téléfilms devraient faire suite au film de Johnnie To, puis un autre film, le sixième opus, sortirait, lui, sur grand écran. Si Lam Suet, Maggie Siu et Simon Yam semblent à nouveau de la partie, on ne sait pas encore si le réalisateur de The Mission, ici producteur, rempilera derrière la caméra. Law Wing Cheong, monteur sur PTU, a été évoqué comme réalisateur, Lawrence LAU Kwok-Cheong également (My name is fame), peut-être tous deux sur des segments TV, c'est à voir. »
D’après le coloc de Varietyasiaonline qu’est Kaijushakedown les téléfilms ne cassent pas trois pattes à un canard, sauf à la rigueur TACTICAL UNIT - THE CODE, et le film en 35mm, qui sort là-bas le 08 janvier qui vient, TACTICAL UNIT - COMRADES IN ARMS, sera bien réalisé par Law Wing Cheong. La bande-annonce, elle, nous rappelle davantage le bon vieux Final Option musclé de l’ami Gordon Chan que le rêve nocturne urbain du réalisateur de The Mission...
Pour vous engager dans la Tactical Unit, signez là.