Insupportable, oui, mais interessant dans son excès.
Défendre Battle Royale II peut paraitre totalement superflu, tel un terroriste reclus dans une tour avec des arguments bricolés, face à une horde de critiques suréquipés (dans le cas de Julien, plutôt armé de fines piques bien ajustées). En plus, il n’est même pas question de crier au chef d’oeuvre, encore moins « méconnu ». Mais l’adéquation entre le propos de Battle Royale II avec l’actualité rend ce film unique, terrifiant dans son inconscience. Quel propos ? Dépressif, confus, désordonné, hystérique. Il reflête l’état d’un couple père/fils (il aurait été beau d’avoir d’autre films de cet alliage rare) perdu dans un monde envahi par l’absurdité terroriste. Comment ont-ils accouché d’un tel scénario, qui commence par une boucherie d’ados, continue par un "fort Alamo" politiquement douteux, passe par une image de destruction de Tokyo absolument sidérante ou une scène avec Kitano qui demande à sa fille « j’aurais mieux fait de me suicider, non ? », puis nous emmène quelques minutes en Afghanistan et termine on ne sait où, peut être au paradis, avec des japonaises à demi-voilées dans un desert. Le film se permet des prises de positions inimaginables en Europe : tantôt une glorification du terrorisme héroïque, tantôt de l’anti-américanisme furieux. Il est tellement parcouru intérieurement par la peur que même lorsqu’il essaie de retrouver l’humour du premier, il est pathétique. Le 1 était plus léger, dans le propos et la mise en scène, mais vraiment ambigu dans l’ensemble. Le 2 est constemment ambigü mais s’avère au final un requiem contre la haine, une démonstration de ce que cela donne quand on pousse jusqu’au bout la logique du blockbuster pour ados violent, guerrier, putassier, cherchant le montée d’adrénaline à chaque seconde : un film effectivement « insupportable ».
Exemple, Takeuchi Riki en surchauffe. Dans le premier, Kitano était résigné, défaitiste, suicidaire. Son successeur semble déjà mort, énervé qu’on lui demande de revenir parmi ces pathétiques vivants, incapable de tenir une seconde sans être dans l’hystérie morbide. Les autres acteurs ne font pas non plus dans la dentelle. C’est là ou on touche à ce qui est le plus sincère dans ce deuxième épisode : que peuvent-ils faire d’autre que hurler et pleurer, ces gamins ? J’ai du mal à imaginer la vraie guerre autrement que avec des enfants perdus qui pleurent leur mère, font pipi dans leur froc, pêtent les plombs, Apocalypse Now a tout dit là dessus. D’autant plus que l’hystérie et le sentimentalisme, chez les japonais, est une constante.
Dans le premier, les gamins savaient être malicieux, cyniques et pouvaient voir mourir leurs copains avec plaisir. Ici, ils se regardent mourir ensemble, comme toute une génération sacrifiée. Le gadget de lier les gamins par couple n’est pas superflu, c’est une bonne métaphore de la guerre : tu es lié à ton accolyte, comme à ton chef, c’est une machine qui choisit quand tu va mourir. Cela donne d’incroyables scènes où les gamins se regardent : « C’est toi ? c’est toi ? Merde, c’est moi ! ». La solidarité qui nait de cette terreur fatale (au sens « fatalité ») est belle à voir, osons le mot. Il y a enfin une grande histoire d’amitié dans le deuxième partie du film, cette image idéale des deux combattants qui attaquent toute l’armée à deux, le truc dont tout ado a rêvé.
Ultime contradiction du film : la réalisation est à l'américaine, "bourrin efficace", la musique à la japonaise, sans aucune retenue, mais pas pire que les autres. Avec tous ses excès, Battle Royale 2 marque un point de non retour interessant pour le cinéma japonais : maintenant, que faire ? Comme les ricains, un film à 500 millions de dollars où on se fait très très peur en rasant tout le Japon ? Ou un épisode 3 encore plus japonais, confié à Miike, avec des nouveau nés qui éventrent leurs mamans ? Alors, stop ou encore ?
Incroyable nanar ! Défiant toute logique. Indéfendable, certainement pitoyable mais tellement comique pris impérativement au quatrième degré, minimum.
Comme le premier volet, la première moitié réalisée par Fukasaku est à nouveau très excitante, déviante et folle à outrance, mais bien pire que l'original. La suite, réalisée par son fils qui reprend le flambeau de son père décédé, est totalement imbuvable et je ne m'attarderais pas sur les énormités, de la plus petite incohérence formelle au plus énorme illogisme scénaristique, il faudrait un bouquin de 500 pages pour décrire en détail le vide infernal et ultra réactionnaire de cette guéguerre des enfants contre les adultes assimilée à la guerre des terroristes contre les États-Unis.... Diingue !!
L'ambiance débute exactement de la même manière que le 1 en plus hard encore, y ajoutant un débarquement à la Spielberg. Jusque là, on rigole. Jusqu'à l'assaut de la forteresse, c'était même meilleur que le premier pour ma part, mais la suite, dans la même logique que l'original, stoppe net le rythme effréné pour développer je ne sais quoi de réactionnaire figé... De gros n'importe quoi en fait. Une bande de gamins qui fait peur à une armée entière, au monde entier même, une vision plus large sur l'amitié et la beauté de la jeunesse sacrifiée, et non pas cette fois-ci des amourettes étriquées à 2 balles. Le compteur de survivants continue du reste à compter les morts alors que le scénario s'est déjà perdu dans les méandres des neurones de Riki Takeuchi en rugbyman. Le message a pourtant je ne sais quoi d'humain sous cette crasse mais il est si mal communiqué qu'il est risible voir pitoyable et la bataille finale enterre le tout. Incroyable quand même ce film !!
BR II a tout d'une pop daube vide mais il va tellement loin dans le n'importe quoi qu'il en devient particulier, qu'il échappe à toutes les règles de sa fondation. Le charme de sa con-nerie ambiante agit à la fois malgré et grâce à son explosion de concepts aussi conformistes et risibles que révolutionnaires et enragés.
Est ce que ca valait vraiment la peine ?
Qu'est ce qui fait l'intéret de BRII? Le fait que ce soit un film d'actualité à la différence du premier. Avec deux scènes chocs: la destruction des tours de Tokyo et la liste de ces pays qui nous est lue 2 fois dans le film. Un message a passer aussi naif mais qu'il est salutaire d'entendre parfois. Le problème c'est que tout cela fait parti de ce qu'on peut appeler un mauvais film. Impossible de trouver la moindre excuse à un scénario aussi décousu, c'est truffé d'invraisemblances. De plus c'est relativement mal filmé, du moins de façon trop immédiate, trop directe pour avoir envie de s'interesser aux personnages.
Alors est ce ça valait la peine de faire un film même manqué pour faire passer ce message? Oui, surement, mais on ne peut qu'être déçu devant la forme que ça a pris.
Un beau gâchis...
Trois ans après leur victoire dans le programme Battle Royale, Nanahara Shuya et Nakagawa Noriko réapparaissent à la tête d’un collectif appelé le Wild Seven. Suivi par une armée d’autres adolescents, ils se lèvent contre les institutions de leur pays et déclarent la guerre aux adultes du monde entier. Suite à plusieurs actes terroristes perpétrés par le groupe des deux survivants, le gouvernement prend la décision d’envoyer une nouvelle classe sur une île pour en déloger les terroristes. Car cette fois-ci, les règles ont changé…
Battle Royale II cultive un paradoxe qui est le terreau de sa médiocrité crasse. En effet, même si les visées idéologiques et le cheminement scénaristique de cette suite semblent tout autres que ceux de Battle Royale premier du nom, cet ultime film de Fukasaku Kinji emprunte énormément à son devancier, notamment dans les ressorts dramatiques de l'action, mais aussi dans la définition des personnages. De cet amalgame à l'hybridation ratée jaillit une bouillie infâme tissée d'antiaméricanisme primaire, de cabotinages ignobles (Takeuchi Riki à l'image de la plupart des acteurs principaux est tout bonnement insupportable), d'une réalisation sans souffle et sans âme (empruntant plus à Ridley Scott qu'à Steven Spielberg malgré la référence obvie à Saving Private Ryan), d'un montage souvent aproximatif, d'un score musical sirupeux digne des téléfilms mélodramatiques du dimanche après midi, de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, d'un propos qu'on a taxé un peu vite d'apologie du terrorisme mais qui n'en demeure pas moins abject de part sa démagogie jeuniste, d'éléments mal greffés de Battle Royale I et de mille et une scories qui empèsent cet ensemble irregardable. La carrière de Fukasaku Kinji (seul crédité au générique ce qui ne lui fait pas vraiment honneur, la moindre des choses eut été que Fukasaku Kenta assume l'inéptie du film qu'il a terminé) compte assez de chefs-d'oeuvres pour que l'on se dispense de retenir quoi que ce soit de ce film dont le seul enseignement sociologique valable que l'on puisse tirer sur les jeunes nippons tient à ce que ces derniers ne peuvent s'empêcher de répendre un logorrhée inécoutable quand ils sentent leur heure venue et qu'on s'en dispenserait bien.
Mauvais !!!
Autant j'ai aimé le premier film, autant j'ai détesté celui là. Le côté pseudo philosophique du film, et la "rebellitude" exacerbée de ces jeunes ( notamment au niveau des cheveux), tout ça nous donne un film raté !!! Je redemande la vidéo de l'essai à la fin, car il ne mérite pas d'être transformé.
Une suite navrante
Une belle destruction de buildings comme on les aime depuis Tetsuo II: Body Hammer et Fight Club, chouette, je me frotte les mains. Un bus de cancres emmenés contre leur gré dans une caserne militaire avec un sergent instructeur qui s’amuse comme un petit fou à leur gueuler dessus (Takeuchi Riki, digne successeur de Kitano) avant de les envoyer se tabasser sur une île, bon, déjà vu ça quelque part, mais à la limite j’en reprendrai bien une tranche parce que c’est quand même le pied ces petits meurtres entre amis. Mais je n’ai pas accroché beaucoup plus longtemps ; un débarquement style « Soldat Ryan » très naze, de nouvelles règles du jeu privilégiant plus le massacre collectif que l’émergence d’individualités comme dans le premier, des invraisemblances et des errements de scénario à la pelle, tout ça rend le pitch de départ – déjà bien débile – rapidement gavant. Bref, n’y tenant plus, je me suis endormi au bout d’1h30 pour ne me réveiller qu’au générique final, … 40 minutes plus tard. Mais qu’est-ce qu’ils ont bien pu raconter d’intéressant durant tout ce temps ? Je me le demande encore… non, à vrai dire, je m’en fous.
Tout simplement affligeant
Il est regrettable de constater que de tels films puissent voir le jour. Battle Royale II est tout simplement navrant et tend clairement vers le minable.
Scénario d’une bêtise sans nom, acteurs à envoyer pour de bon sur une île déserte, réalisation pitoyable, incohérences innombrables et musique risible font de ce navet l’un des pires films qu’il m’ait été donné de voir. Ajoutez à cela un message inepte qui fait l’apologie du terrorisme et vous comprendrez à quel point ce film est méprisable.
Désolant.
A se pisser dessus de rire
Alors je vois que d'autres protègent les gens du spoiler. Bon ben ceux qui ne veulent pas, ne lisez rien de ma critique, car je spoile à fond (ça existe comme verbe?).
La première vision de ce film fut bizzare. Bien entendu, en fan du premier episode, c'est la bave aux levres que je me lança avec un ami dans la vision de ce chef-d'oeuvre. Mon ami a tenu 1 heure avant de s'endormir. J'ai tenu... malgrés les dialogue insipides et longs, malgré les scènes d'actions torchés sur des earthquake-cam (ou avec des cameramans atteints de la maladie de parkinson), j'ai tenu... je voulais comprendre. Et là, un choc immense. Sur le champ de bataille apparait Rikki Takeuchi en short, les chaussettes à mi-mollet, proposant une partie de rugby (en gros). Aprés de douloureuses courbatures et quelques hoquets de rires etouffés plus tard, je réalisait que j'était passé à coté d'un enorme nanar ! Alors rebelotte, je réveille mon pote, seconde vision.
Ce film est un chef-d'oeuvre d'humour involontaire. Le scénario ecrit par un mongolien pousse notre classe au suicide (comme si c'était pas assez compliqué de demonter des terroristes, il faut en plus marcher en binôme). D'ailleurs, les deux-tiers de l'effectif meurs avant d'atteindre la plage (et hop, plein de personnages gênants expédiés). A se demander de quel coté est le gouvernement japonais.Ca devient vite le bordel : on apelle l'armée, elle est vite dépassée, on bombarde l'île, les etats-unis veulent lancer l'arme nucléaire... ouaiiiis, c'est l'anarchie.
Mais la grande force de ce foutoir sont la présence d'acteurs hallucinants de cabotinage mal placé. On passe le pseudo-heros blond avec une paire d'yeux !!! Mais une paire d'yeux !!! Il a eu recours à la chirurgie pour se les exorbiter à ce point. En plus, il fait les gros yeux trés souvent parce qu'il est énnervé : à pisser de rire. La naine taciturne aussi charismatique qu'un petit beurre. Nana Arashuya, le chef des terroristes, qui joue la constipation à merveille quand besoin est (ou n'est pas). Et on va passer au maître toutes categories absolues qui ferait passer Benny Hill au rang d'amateur : j'ai nommé Rikki Takeuchi.
Rikki Takeuchi (il porte son propre nom dans le film) est un joyau, une perle, une tranche de rigolade de tout les instants. D'une fausseté hallucinante, grimaçant le plus possible pour avoir l'air méchant (il finit plus par avoir l'air ridicule), tançant le spectateur d'un "Une @!#$ de chien !" convaincu ! Mais surtout, lors de cette memorable scène où, habillé en rugbyman il se vautre litteralement 2 plans sur les 3 qui composent sa mort (regardez bien, on imagine un bûche mémorable si son collier n'explose pas). Le dialogues sont du même effet : "Au moins je me suis fait des copains", dixit un mourrant qui fume par la bouche des balles dont on l'a farçi ; "Ca fait 10 ans que le gouvernement nous prend pour des gosses de 5 ans" dit vite, ça cartonne. On a aussi le plus beau rateau de l'histoire du cinema (beaucoup ne l'ont pas capté) :
-lui : "Ah je ne sais pas si je doit vous suivre (ndr "dans la bataille") ou rester avec eux"
- les combattants : "C'est à toi de decider"
- lui : "Kyoko !!!!!!!!!!! Je t'aime ! Je t'ai toujours aimé !"
Silence géné dans l'assistance
- elle : "Alors va avec eux !"
Si ça c'est pas un vent !!!
Alors si vous voulez voir le resultat de cameramans ayant la maladie de Parkinson, un discour aussi long que vide de sens, un abruti se prendre le plus gros rateau furtif de l'histoire du cinema, du faux sang qui à l'air plus faux que faux, une punk faire plein de grimaces trop laides avant de mourrir, un final sponsorisé par les dragés fuqua (merci Nana Arashuya), et un acteur tellement en roue libre qu'on se demande quel detergent il a sniffé, ruez vous sur ce monstre de nanar, il est bon. Les autres passez votre chemin, il n'a de royale que le nom.
"If the kids, are united...!"
Battle royale 2 est une mine antipersonnel de cynisme. Fukasaku père et fils y filment en cœur et avec un regard ravageur ce qui serait l'idée d'une quintessence de l'engagement politique moderne. Les kids de BR2 qui jouent à la révolution, ces jeunes terroristes qui vont à la guerre comme on joue à Medal of honour, sont le portrait d'une adolescence qui mène ses batailles éternelles contre les adultes et elle-même. Battle royale 2 représente la première grande fiction antimondialiste filmée à la hauteur des utopies de ceux qui croient encore à la révolution. Un film au diapason des idéaux de ceux qui peuplent les rangs de ces activistes qui s'aveuglent de pouvoir encore croire qu'on pourrait changer le monde. Fukasaku, le cinéaste qui au travers de ses films a souvent montré et mis dos à dos l'évolution de la société japonaise et de ses mœurs, concocte avec Battle royale 2 un véritable cocktail Molotov, joyeux et parodique, cynique et ironique.
Grand film polémique qui s'ouvre par l'effondrement de deux tours jumelles à Tokyo, BR2 est plus ambigu que toutes les fictions politiques et militantes que nos gauchistes patentés made in France n'ont jamais pu imaginer. Ici c'est au milieu des ruines improbables des résidus de la lutte armée et de ses clichés les plus ouvertement pillés par la jeunesse du monde entier, que Fukasaku signe le grand film que jamais personne n'a osé faire. La naïveté alarmante de cette jeunesse anéantit par ses pères qui se fondent dans le terrorisme et légitimise du même coup avec beaucoup d'ambiguïté certains de nos traumatismes aux plaies encore les plus vive, met en représentation les figures inédites d'une jeunesse pour qui la lutte est quelque chose de filtré et déformé par le prisme de ses mises en clichés. Puérils et juvéniles, les kids de Battle royale 2 qui brandissent leur kalachnikov comme symbole universel contre l'oppression américaine, en déclamant son ingérence aussi bien à Cuba, qu'en Corée du Nord ou encore au Japon, sont les éternels adolescents d'une guerre contre les adultes où les idéaux sont une kyrielle de caricature du 20ème siècle. Feu Fukasaku est un Balzac japonais, l'éminent critique pourtant sentimental d'une société dont il a vu la parodie. Battle royale 2 c'est un boulet de canon qui nous montre et nous dit la plaisanterie du monde moderne et de sa futilité, comme il est le portrait acerbe et lucide de tout engagement politique possible pour la jeunesse.
Filmé comme une grande bataille, un film de guerre au style ouvertement copié entre Spielberg et Ridley Scott, l’œuvre des Fukasaku est le symptôme inespéré et radical des limites et des frontières de la déréalisation du monde par l'adoption du système capitaliste dans ses derniers retranchements. Il interroge d'un rire hilare au travers d'une jeunesse nippone qui n'y voit plus très clair, tout en démontrant la pureté de ses sentiments, sa marche aveugle vers des extrêmes. Il déplie tous les symboles en les parodiant des utopies révolutionnaires, et montre comment ils sont adoptés au travers de ses signes devenus autant d'accessoires de mode chic et branchés. Grand film insituable, il épouse le regard de ses personnages au travers de leur crise ou l'obsession des boutons d'acné à été remplacé par comment bien se servir d'un Ak47. Radical, il se demande aussi pourquoi cette jeunesse qu'on aurait abandonnée, envers qui les parents auraient démissionné, se retournerait contre eux la larme à l’œil et l'arme à la main. Insolent, il fait de ses kids des guérilleros paumés et forcés de se retourner contre un monde qu'on leur refuse. Battle royale 2 est un film sur la désillusion et la perte du pucelage sur-le-champ de bataille. Comme il est un cri du cœur d'une nation qui s'interroge autant sur son passé que sur son 'avenir politique international. C'est le souvenir d'un moment où croire en quelque chose avait encore un sens et en même temps son avis de décès. BR2 est le plus grand film politique de ces vingt dernières années, une entreprise de démolition savoureuse et excessive. Fukasaku est bien mort, mais du rire aux larmes. Ce grand personnage au style sec, sauvage et brut, aux préoccupations d'un autre temps (cette même nostalgie qu'il partageait avec son ami Kitano), éclate ici dans un dernier jet d'adieu qui montrera que jusqu'à ses derniers jours l'homme était toujours bien vivant et d'une lucidité implacable.
Oui, mais non, mais plutôt oui quand même!
Dans le genre polémique, il se pose là. Un film qui se pose très clairement anti-américain et pro-terroristes, suite d'un film culte déja sujet a polémiques, ca éveille la curiosité.
Le film en lui même n'est pas mauvais, mais pas aussi bon que je l'aurais espéré. Déja, le changement de rêgle du jeu n'est qu'un pretexte pour tuer tout le monde. Quand le compteur apparait pour comptabiliser les morts, on s'en tape royalement. Et vu que ca fonctionne par paires, c'est bien pour éliminer les elèves pas interressants deux fois plus vite. Les fights ont plutôt la pêche, et le débarquement est plutôt efficace dans le genre, ca c'est pas mal. Les acteurs vont du bons au médiocres. Le prof est complétement nul dans le genre. Mais la première partie passe plutôt bien en fait. C'est après que ca se gate, quand les éleves changent de camps. Ca devient un peu foireux, surtout au niveau du message. Il est délivré quand même assez maladroitement, et c'est bien dommage. Et puis situer la fin en Afghanistan, fallait oser quand même.
Au final, un film rempli de défaut, mais j'ai quand même bien accroché. Inférieur au 1er, mais faut pas le prendre comme une suite en fait. Complétement a part.
Impresionnant et "dangereux".
C'est très difficile de mettre les idées en place : si le 1er était une sorte de grosse excroissance barge de ce qu'on nomme les "reality show" et se situait dans une ambiance un peu hors d'époque, le second fait très mal puisqu'à présent le spectacle, toujours total, est mâtiné d'un message politique qui risque bien de laisser plus d'un critique ou spectateur sur le carreau! Les scènes de carnage 'pure fiction' alternent avec d'autres rappelant une actualité brûlante (la bande vidéo filmée clandestinement, le séjour dans un pays "oppressé" durant des années, la fameuse scène d'ouverture avec l'attentat qui détruit 2 tours à Tokyô etc.), le spectateur essaie de s'attacher à un protagoniste, mais c'est impossible : il ne peut ni s'identifier aux "Adultes" qui envoient les ado au feu, ni aux terroristes, ni même à l'un ou l'autre é-"collier" "survivor"... Et ce n'est pas le petit passage "sentimental" tentant d'expliquer les actes des divers personnages qui arrangera les choses.
SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER
Encore moins cette scène totalement ahurrissante de "combats chorégraphiés" qui arrive à la fin du métrage et qui parait totalement déplacée après , par exemple, avoir vu une mère se faire tuer et donner son enfant à une des ados...De plus, la fin est des plus affolantes, il aurait été préférable de ne pas pousser le bouchon jusqu'au retour en "pays oppressé"...
Bubbu
09 février 2004
par
BUBBU
petite déception après le chef d'oeuvre qu'était le 1er
comment était-il possible de faire une suite après un film aussi fort et prenant que le 1er? c'est la question que je me suis posé en apprenant l'arrivé du 2eme opus!
tout d'abord , c'est vrai que le film debute en reprenant le thème du 1er: une classe choisi au hasard parmis tous les etablissements scolaires japonais, pretendant faire un voyage scolaire (encore), est kidnappée par des militaires et emmenée sur une ile controlée par l'armée (impression de deja vu il faut l'avouer).
mais là, c'est cette fois ci, non pas pour s'entretuer, mais pour anéantir un groupe terroriste anti-adulte prénommé le "Wild Seven" avec à sa tête le survivant du 1er Battle Royale, Shuya Nanahara. ils sont donc emmenés de force sur une ile où ce fameux groupe terroriste s'est replié. ambiance debarquement 2nd guerre mondiale. impressionnant et très realiste (ce film est énormement orienté guerre). l'originalité cette fois ci est que desormais, les elèves disposent d'un collier (comme le premier) mais relié a une deuxième personne, c.a.d. que si l'un des deux elèves meurt, l'autres aussi. cela fonctionne par paire. ce qui, il faut le dire est très impressionnant et surtout effroyable. ensuite on a l'impression de regarder un film de guerre. tout le reste n'étant qu'une lutte acharné et ensanglanté, les tirs volant dans tous les sens, champs de batailles avec des explosions de tous les cotés, etc... (je ne devoilent rien pour ceux qui ne l'ont pas vu). c'est là que le film s'eloigne énormement du 1er.
les 2 reproches que je lui ferai sont tout d'abord que l'on a pas le temps de s'attacher aux personnages: la psychologie des personnages n'est pas assez travaillé, de plus il y en a tellement qui defilent a l'écran et qui tombent dans la bataille que cela le rend impossible .
la deuxième ce serai l'abus de l'anti-américanisme, qui a fortes doses tape sur le système bien que tout ne soit pas faux au contraire. (je sais pas si ce film sera autorisé sur le territoire Americain lol. cf. les tours qui s'ecroulent en plein Tokyo au debut du film suite a l'attentat du Wild Seven qui rappel quelque chose)
Conclusion: un bon film, plutot orienté guerre, mais qui n'arrive pas a la cheville de son predecesseur malgré de bonnes idées. :/
mais divertissant et très impressionnant tout de meme. ;=)
bof
Un film ambigu, avec des passages citant les films de guerre et d'autres évoquant les récents actes de terrorisme international, avec citation lourde du world trate center et des pays arabes en guerre. Bref le sous texte volontairement politique parasite le coté divertissement à gros budget et ajoute des longueurs au film. Décevant.
DU SANG ET DES MORTS
Le premier "battle royale" a été une très bonne surprise et une belle réalisation. Le second...C'est autre chose. Une surrenchère de gerbe de sang et de morts! L'histoire reste sensiblement la même mais l'intéret et la réalisation et bien moindre que le premier opus. Néanmoins, il reste plaisant à voir et correct (si on est sensible au genre ben sûr.)
Mouais...
On se demande si le second volet valait bien la peine d'être réalisé au vu des résultats qui sont assez décevants dans l'ensemble. Le film fait plus parler de lui par sa parenté avec BR que par son contenu propre, il entache malheureusement de ce fait le chef-d'oeuvre qu'est pour moi le premier Battle Royale.
mouais mouais mouais
Fukasaku's family avait le choix entre 2 possibilités en fait : faire une suite insistant sur le coté violent, gratuit et donc jubilatoire, avec une excuse d'engagement politico-mystico-juvénilo-militaire . Soit faire une suite insistant sur le coté engagé ,enlevant par la même tout côté divertissant. Ils ont choisis ce dernier.
Ca partait d'un bon principe en tout cas.
Mais.
Dans le 1 nous avions ---> les adolescents japonais ne respectent plus rien ,ça va plus
Dans le 2 nous avons ---> oui mais les adultes sont pas mieux et detruisent la terre peu à peu , nha.
Pourquoi pas hein . Surtout que ces adultes en question sont manipulés par nos ennemis les americains , là tout de suite on se sent plus concernés :)
Sauf qu'on perd vite de l'interet à suivre l'épopée guerriere de nos adolescents. Ca se canarde sans arrets dans la confusion la plus totale ,on ne comprend rien aux machine-gun fights ,qui qui se fait tuer ,qui qui survit . On ne s'attache à personne . C'est tout de même embettant ,et vite barbant donc. (et ça fait mal aux yeux)
Aucune furie, aucun sadisme jubilatoire, qui furent des éléments importants parmis les qualités du 1er opus en plus de son originalité enorme et complètement perdue ici ,ça va de soi...
limite-spoiler
Points de vue positif:
.)Qq nouveautés comme les duos pr les colliers ,à savoir on fait tous equipe pr tuer les mechants terroristes sur l'ile ,et il faut mieux cooperer.en tout cas faire attention à son binôme.(en mm tps ça fait descendre le nombre de survivants 2 fois plus vite ,pkoi pas)
.)qq virement de bords qui pepsent le scenar.
.)euhhh je reflechis je vois pas grand chose de plus.
fin de limite-spoiler
C'est long : 2h10 , mal filmé , sous fond sonore qui saoule plus qu'il ne rend epique (cf le 1 :D) , c'est pas top bien joué non plus .
Ah oui, un petit mot au sujet de kitano lol ! désolé de vous decevoir mais vous attendez pas à le voir plus d'une scene
-_-"
gros spoiler
(il ne sert que de pretexte pr que sa fille participe à la tuerie ,et c tres mal raconté/filmé/je trouve pas le mot ,si bien que cette fille et la relation avec son père sont plus que secondaires dans ce film ,alors qu'on sentait une idée derrière tout ça.encore un raté -_-)
fin gros spoiler
Au final , il aurait ptet mieux fallut prendre l'autre choix de suite plutot que de faire un remake sombre et engagé... (avis perso: ou plutot ne rien faire. ou à la limite
une préquel...)
Et avec le recul du sommeil je voudrai rajouter une petite chose . Je pense que ce film fera bcp bcp de bruit à sa sorti ,si ce n'est une interdiction pure et dure sur le continent us .C'est un film (volontairement?) ultra polemique antiaméricain-pro terrorisme limite >.<
bref c'est gerbant quand c'est trop ... (evidemment je suis pas mécontent de voir que tous nos amis nippons ne sont pas amoureux de leur confreres outre pacifique ,mais bon ...)
à eviter donc!
Le combat de trop
A chaque annonce d’une suite, on se répète que tel ou tel film n’en a vraiment pas besoin, et c’était encore le cas avec un BATTLE ROYALE se suffisant largement à lui-même. Victime de son succès, il se voit à son tour affublé d’un encombrant partenaire pas très gratifiant.
Car là ou BR1 s’avérait un excellent petit film iconoclaste, certes pas toujours très cohérent, mais suffisamment malin pour déclencher un happening, son successeur joue la surenchère sans jamais convaincre.
Si la première partie est une redite du n°1, elle ne présente quasiment aucun intérêt : la quantité y remplace la qualité. A savoir plus de moyens, plus d’esbroufe, plus de mort rapide, mais aucune tentative de renouvellement, il est vrai difficile vu le sujet de départ.
Des élèves peu charismatiques et surtout pas attachants (malgré leur collier…) gesticulent ainsi dans tous les sens pour pas grand-chose, imitant mal leurs aînés de BR1, dans un débordement hystérique vite lassant. Face à eux apparaît alors l’impayable Riki TAKEUCHI, le Elvis PRESLEY nippon héros d’une floppée de dramas orientés Yakuzas, et devenu acteur culte pour Takashi MIIKE au travers de sa trilogie DEAD OR ALIVE. N’ayant qu’une seule expression à son répertoire, la moue agressive, il en joue ainsi depuis des lustres, pas avare de mimiques perso fleurant bon le second degré. Mais dans BR2, il n’est guère à sa place, singeant les tics gestuels du Takeshi KITANO du premier film pour un improbable numéro d’imitation.
Filmée en accéléré avec la méthode qu’a utilisé RIDLEY SCOTT pour son GLADIATOR ou LA CHUTE DU FAUCON NOIR, l’action donne vite le tournis, masquant l’indigence de l’intrigue par une agitation stérile.
Mais le film atteint des sommets de ridicule lorsqu’il s’écarte radicalement de son prédécesseur : après un intermède afghan hors de propos, le film vire à la copie d’un MAD MAX 3, à savoir le thème des enfants guerriers contre les méchants adultes, ou comment une douzaine de morveux « terrorisent » tout un pays, tu parles d’un danger contre l’ordre établi ! Tous unis alors pour une nouvelle séance de jeu vidéo déguisé en film de cinéma ou il ne se passe pas grand chose de valable, les quelques moments intimistes paraissant prévisibles et convenus, et les flash-back sur les protagonistes trop peu fouillés et inintéressants. L’esprit originel est passé à la trappe, pas grave, mais il reste quand même encore une heure à se farcir… et ce ne sont pas les acteurs qui vont nous aider à avaler la pilule. Le grand rebelle Tatsuya FUJIWARA n’a aucune crédibilité avec sa bouille ronde bien nourrie, ses partenaires ne s’en sortent guère mieux, à grand renfort de cris et de vociférations. Le propos vaguement politique de cette deuxième partie rend le tout d’une prétention insupportable vu le résultat obtenu à l’écran avec ce lyrisme de pacotille et ce final qui n’en finit pas de s’éterniser.
Dommage que le dernier opus signé Kinji FUKASAKU soit donc ce BR2, peu reluisante production dans une filmographie d’un tout autre calibre ou BR1 n’était d’ailleurs pas un sommet. Ce BATTLE ROYALE bis représente le combat de trop pour une saga qui n’en avait pas besoin, la suite inutile par excellence, et un très mauvais film de toutes façons.
100% bidon
Ce qui avait fait le succès du premier épîsode c'était de voir les réactions des jeunes amis face à la necessité d'être violent!!
Y en a qui pétait les plombs tout de suite, d'autre qui croyaity à l'amitié mais où le moindre grain de sable venait tout enrayé etc...
Dans ce film, ça essaie de reprendre les élément du succès du premier film....mais ça ne prend pas!!
et quand ça vire au film de guerre ça devient n'importe quoi!
les jeunes meurent, et on est censé être triste....mais le spectateur ne sait même pas de qui il s'agit, puisque le réalisateur n'a pas su faire pour qu'on s'attache aux personnages!
Et puis le message bidon...qui le prend au sérieux? (les jeunes du monde contre les méchants adultes)!!
Bon, je passe sur les combats pas crédible pour un sou et pour la fin ridicule!!
seul le générique de fin sauve l'honneur
Ridicule !
Le fait que les élèves sont par duo (et meurent par duo) déciment trop rapidement les personnage et on a pas l'occasion de s'y attaché. La scène de débarquement ressemble trop à celle du soldat Ryan. De plus la monté de la tension qu'il y avait dans le un est due au fait qu'il doivent s'entre tuer n'est pas du tout présente ici car ils combattent les même ennemi. Si on ajoute à cela quelque scène ridicule (du genre le prof en tenu de rugby, le chef terroriste ave une tête de poupon) on obtient un navet.
AU SECOURS!!!
putain qu'est ce que FUKASAKU pere vient foutre dans ce projet? apparemment pas grand chose mis a part poser sa signature, ce qui ne l'honore pas et viens malheureusement ternir la fin de sa carriere et de sa vie donc. autant le premier avait une empreinte, autant celui la est une espece de grosse bouse!!
bon ca commence pas trop mal meme si on sent tout de suite le cote mainstream/grosse prod foireuse/hollywood mal pompé/repiquage d'idee du 1er.
mais bon ca va encore; et alors plus les minutes defilent plus on se rend compte que l'on ne verra pas un bon film (malgre une matiere interessante mais totalement ruinee). le pire ne nous est pas epargné: ces pseudos allusions au terrorisme qui peuvent se comprendre dans l'intrigue futuriste du film mais on nous en rajoute une couche avec des sequences en afghanistan justifiee n'importe comment qui font vraiment tache ( ben laden est il producteur executif ou quoi? ), enfin bon ca fait meme pas reflechir, c'est de la provoc a deux balles et ce n'est PAS DIGNE de FUKASAKU!!!
enfin je m'arrete la car ce film ne meritait pas une critiaue aussi longue. a voir pour ceux qui aiment les naufrages cinematographiques, pour voir l'etendue du desastre.
ps: tout n'est quand meme pas mauvais dans ce film, il y a meme KITANO pendant 2secondes trente, aucun interet mais bon...
Insulte à l'intelligence
"Battle Royale II" est un film d'une telle stupidité conceptuelle, d'une telle lourdeur dans le pathos, d'une telle médiocrité dans son casting et ses effets ressassés qu'il ne mérite qu'un qualificatif: minable. Son scénario cumule persos foirés, redites pathétiques du premier et vision géopolitique du monde digne d'un sixième; sans parler du soit disant "anti-conformisme" du film, façon polie de caractériser la connerie abyssale de son message pleurnichard et inconséquent. Warning: devrait normalement faire école, mais vaut mieux pas prendre de risques.
Pâle suite sans interet.
2h12 d'ennuie mortelle,le film demarre avec les meme ficelles que le 1er et se veut 1 suite directe de ce dernier puisque les personnages survivants sont présents.Mais c'est tout,l'histoire est grotesque(on est du point de vue des ado qui veulent se battre contre les adultes)la mise en scene fatiguante avec 1 cadrage lamentable....ça suffit,évitez le!.
Gamineries
Suite totalement indigne du premier de son nom. Reprenant tout d'abord la même trame scénaristique avec copie à l'identique du premier volume, la suite s'enfonce dans une pseudo-hymne à la gloire des terroristes.
Incitant les enfants à prendre le pouvoir, ce brulôt anarchisant totalement dénué de toute raison est une honte pour son réalisateur. Il serait intéressant à quel point le produit a été pensé et filmé par le - autrement plus - grand Kinji Fukasaku avant que la suite du tournage n'ait été assuré par son fils et les producteurs; car pointent le bout de leur nez quelques bonnes idées provocatrices typiques de Kinji dans un ensemble tout simplement honteux.
A fortement déconseiller à TOUS - fans de la première heure, que néophytes du cinéma japonais, que spectateur curieux...
ah ah ah
Même pas drôle, même pas bis. Rien. Voilà ce qu'on appelle une belle grosse daube.
plus que bof c'est zero
à la vu de ce film je préfère me dire que battle royal 2 n'a jamais existé et resté sur la trés bonne impression que m'a laissé le premier.
en fait cette suite a juste était sortie pour ce faire l'argent en comptant sur la renommé du 1 er
si Fukasaku's père avait pu finir le film aurait il était différent c'est la toute la question
en bref circulé y rien a voir
Une daube sans nom !
De qui se moque t-on?
Une resucée, moins bonne, super longue....désespérant !
Aucune originalité, aucun intérêt au regard du premier épisode....
une pure suite commerciale, pour faire du fric ! Dans la plus grande tradition mercantiliste d'Hollywood...c'est dire !
14 octobre 2004
par
a woo
Minable...
Deux heures à regarder des adolescents crétins faire n'importe quoi, dire n'importe quoi, tirer sur n'importe quoi, c'est long... très long! Surtout quand le tout est rehaussé d'une apologie dégueulase du terrorisme, ca donne envie de vomir. Au final, le seul plaisir de ce film, c'est quand les personages y passent car on est bien content qu'ils meurent, même si ce sont les "héros".... quelle désolation.
Amoureux de BR: évitez à tout prix cette suite infâme
Etant férue du premier opus, je souhaitais évidemment voir sa suite même si je sentais bien qu'elle ne risquait pas de me plaire... Et j'avais raison: ce film m'a fait tellement mal au coeur, pour BR1 et Kinji Fukasaku (Kenta Fukasaku aurait pu assumer seul l'echec de ce "film", sans citer son père comme "vrai" réalisateur de ce dernier, quelle insulte envers lui!) que j'en ai eu pour plusieurs jours à m'en remettre.
Bon déjà, je n'étais pas partie sur de bonnes bases, aprés un trailer qui m'avait fait froid dans le dos ("Ha tiens, des ados habillés en militaires qui sautent sur des mines...")
Comment dire... Vous connaissez "Il faut sauver le soldat Ryan"? Bah là c'est un peu la même chose, sauf qu'il faut le tuer... Alors on ne sait pas pourquoi, mais c'est une classe d'ado qui se charge du sal boulot sous les ordres d'un prof au look nazi insupportable, alors que le gouvernement aurait pu envoyer son armée... mais boon...
A la limite la première heure du film est "sympa". On reste dans l'esprit BR
*petit spoiler*(une idée qui m'a plu: envoyés sur une île pour tuer Nanahara et sa bande, les élèves doivent trouver des munitions dans des boites qui leurs sont envoyés par hélicoptère, mais certaines de ces boites sont vides...) Mais bon on n'y comprends pas grand chose (au bout de 10 min il y a déjà 20 morts... et à la fin ça vire au jeu vidéo où trois imbéciles tuent des centaines de soldats surentraînés, on sait pas trop comment...) *fin du petit spoiler*
Ah aussi: quelqu'un peu m'expliquer pourquoi Kenta Fukasaku a trouvé intelligent de faire tomber les cadavres (et dieu sait combien il y en a à la minute...) sur la caméra? Grosso modo, pendant 2h on voit des formes vert kaki qui dégoulinent sur l'écran...
Pour ce qui est des protagonistes... et bien je pense aux gens qui avaient déjà du mal dans le 1 a distinguer les personnages les uns des autres, et je les plains: tous en tenue militaire avec des casques, et hop! ils meurent juste au moment où on commence a savoir qui est qui.
D'ailleurs, la prestation des acteurs m'a donné envie de vomir... surtout l'espèce de tête de crapeau qui joue le rôle d'Aoi Takuma dont je veux même pas me rappeller le nom... à part faire la grimace avec ses yeux globuleux en hurlant "arrêteeez de vous baaattre!" - vous avez dit Nanahara 2?- il ne sait pas faire grand chose! (qu'on m'explique pourquoi lui aussi, toutes les filles sont amoureuses de lui... Peut être que mes gouts ne sont pas normaux... mais quand même...)
Tiens, Nanahara parlons-en. Fujiwara ne s'est pas amélioré depuis BR1 et surjoue toujours autant! (Il nous refait même à un moment la scène stupide de la mort de Nobu, avec un nouvel ami -qui au passage, à l'air d'avoir 30 ans de plus que lui mais bon...- en prenant le corps inerte pour un mouchoir... Pathétique - alors que tout le monde tire au bazooka autour de lui...)
Il n'avait absolument rien foutu dans BR1 à part suivre Kawada son baby sitter
*spoiler de BR1*(bon d'accord, il aura poussé un mec qui logera accidentellement sa hache dans la tête, et il aura fusillé quelqu'un qui le menaçait d'un pistolet à eau.. Hooo c'est énorme) *fin du spoiler de BR1*
Et là il se la pète grave. ouais, c'est un survivant, attentioooooooon! (mais que quelqu'un l'achèèèève)
Seule Ai Maeda dans son rôle de Shiori Kitano m'a parue digne d'intêrét! Sans oublier Kitano lui-même... La scène où il apparait est un veritable oasis dans le desert. Heureusement qu'elle était là, sinon j'aurai balancé une hache dans mon écran depuis belle lurette.
Les autres filles d'ailleurs, ne font pas grand chose, avouons le, à part trimballer des bébés (!) emitouflées dans un sari (franchement on dirait le harem de Nanahara...) - d'ailleurs Nakagawa échappe au carnage qui entour son cheri pendant le film. Encore une fois, elle aura rien foutu...
Dans BR1 certes, certains jeunes acteurs avaient un jeu discutable, mais d'autres talentueux rattrapaient l'affaire. Hélas, dans BR2 rien de tout ça!
Pour ce qui est du scénario... -Heu... Y en a-t-il un?- il est complètement prévisible... Et alors Nanahara déclare la guerre aux adultes du monde entier.. Hum... Déjà, qui lui dit que tous les adultes sont pour la guerre ou BR? et ensuite, faudrait peut-être qu'il se rende compte qu'il finira bien par être un adulte lui-même... Mais booooooon C'eeest pas graaave...
L'antiaméricanisme présent dans le "film" m'a fait sourcillé plus d'une fois: y en a déjà énormément partout autour de nous, c'était peut être pas la peine d'en rajouter, surtout que c'était vraiment injustifié!
De plus, c'est trés personnel (comme le reste aprés tout ^^) mais les allusions a BR1 font plus mal au coeur qu'autre chose... (Il va arrêter de se la jouer Kawada, le Nanahara?)
Bref ce film n'est pas à voir, il est a vomir. Surtout pour les gens qui n'aiment pas vous-savez-qui comme moi, c'est évident ^^ J'espère qu'il n'altèrera pas mon adoration pour le premier opus à la longue. Si vous voulez quand même le regarder, alors voici un conseil: envoyez des boulettes de papier sur l'écran quand la tête de Nanahara appraît, ça soulage!