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L' Ange Ivre

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.92/5

vos avis

22 critiques: 4.08/5

visiteurnote
Scalp 2.5
Samehada 4.25
Pikul 4
Omerieux 4
OKAMINOSUKE 4.5
Mounir 4.25
Miyuki 4.75
LoKar 4
k-chan 5
JoHell 3.5
jinroh 3.75
Illitch Dillinger 4.25
ikoo2mi 3.75
Hojo 5
hkyume 4.25
HK Tipee 4.25
Hidelirium 4.5
Clyde 4.5
Bastian Meiresonne 4.25
Bama Dillert 2
Anicky 5
Anel-kun 3.5


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PREMIER VERITABLE CHEF D'OEUVRE DE L'EMPEREUR.

Premier film du maître réalisé avec pleine liberté, premier film avec l'énorme TOSHIRO, première musique de hayasaka pour un de ces films et premier chef d'oeuvre. Les cadres sont déja magnifique de prestance, un duo d'acteurs est en train de naître et le génie de KUROSAWA s'émancipe. Un magnifique drame sous fond yakuza eiga porté par un acteur ultra charismatique posant les graines de son génie qui s'étalera sur les 50 années à suivre. Un tremplin pour le chef d'oeuvre qui viendra juste après: CHIEN ENRAGE...

26 mars 2007
par OKAMINOSUKE


le film qui engage Kurosawa vers son vraie cinema!

En effet, Akira affirme que c'est durant , juste avant et pendant ce film noir qu'il a eu véritablement son indépendace en tant que réalisateur. Je ne dit pas qu'il n'a pas réaliser de bon film avant cette date, mais simplement que son premier film La légende du grand judo, c'est lui qui a écrit le scénario et qui l'a réaliser mais il n'avait pas réelment carte blanche. De plus, c'est avec ce film que commence la fabuleuse collaboration entre Mifune et kurosawa, deux personnes cultes dans l'histoire du ciné nippon. Et aussi la collaboration Mifune, Takashi et Kurosawa. L'histoire d'une fraternité orageuse d'un gangster atteint de la tuberculose et d'un médecin alcolo me touche, la chute d'un gagster vu d'un coté presque poétique et le background de ce film, un Japon d'apres-guerre. Les dialogues entre les deux protagoniste sont fou et l'échange verbale où Mifine est habillé avec son costard blanc(ange) dit au docteur TU EST UN ANGE SAGE.

17 janvier 2002
par LoKar


(Al)cool Attitude

Première rencontre au sommet entre Kurosawa et son futur acteur fétiche, Toshiro Mifune, déjà au seuil de gloire, "Ange Ivre" est également le premier film réalisé en toute indépendance selon Kurosawa. Film du genre du shomin genki (drames du quotidien), semblable au néoréalisme italien de la même époque, Kurosawa est parmi les pionniers du genre. La population japonaise de l'après-guerre aimait à s'échapper de leur difficile condition de vie quotidienne en allant rêver d'un monde meilleur en allant au cinéma, mais ils accueillaient également très positivement ce nouveau courant, représentatif de leur génération et auquel ils pouvaient s'identifier. Au-delà de la superbe intrigue mélodramatique sur la relation quasiment père-fils entre un yakuza atteint d'une tuberculose et privé du règne de son quartier et un médecin vieillissant porté sur la bouteille, Kurosawa dresse donc le portrait réaliste d'un pays en pleine reconstruction. Le décor dévasté du quartier d'une banlieue de Tokyo ressemble à s'y méprendre à maints lieux des grandes villes du tout Japon. Au milieu de ce chaos, une mare boueuse, contaminant de sa pauvre condition sanitaire la population environnante. Métaphore du mal rongeant du pays, il servira également de la représentation imagée du poumon du yakuza malade. L'occidentalisation n'est plus en devenir, mais une chose acquise et intégrée au quotidien des japonais : hommes arborant costumes et chapeaux, les cheveux gominés, ils boivent du whiskey et vont se défouler le soir venu aux dancings sur des airs de jazz et de blues. Seul le médecin reste fidèle à quelque tradition, en buvant du saké et dormant vêtu d'un kimono. Le pays est au changement et Kurosawa fait dire à son film qu'une nouvelle génération est en devenir : celle assimilant les modes occidentaux, plus porté sur leur propre destin, qu'à écouter et respecter leurs pères. Portrait porté tout entièrement sur un jeune yakuza désœuvré, s'en fichant de mourir et ne vivant que par le crime, son espèce est en voie de disparition. La véritable relève est assurée en la personne d'une jeune écolière, vainquant sa tuberculose par sa seule envie de se battre et par sa bonne humeur. Cultivée (écolière), elle a écouté les bons conseils de son médecin, qui - lui - était tout occupé d'une cause perdue. Elle a réussi et incarne par la même l'énorme optimisme de Kurosawa quant au devenir de son pays.

10 juillet 2005
par Bastian Meiresonne


ah si seulement ils en étaient restés là

Parier sur cette histoire misérabiliste, sur un décor sordide, sur une guitare de quatre sous, sur un Mifune inconnu, et faire un pareil chef-d'oeuvre. A côté je trouve son "aboutissement" Barberousse surfait, lourdingue (les effets musicaux, notamment), dilué, et plutôt mal joué (sauf par les femmes, toutes extraordinaires): deux hommes mûrs gonflés de succès et d'orgueil en train de pontifier, ils se sont brouillés à l'occasion, tant pis pour eux.

13 avril 2003
par Anicky


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