Quand la musique est bonne
Adaptation quasi fidèle (l'histoire est racontée non plus du point de vue de Koyuki, mais du charismatique chanteur Ryusuke. Ce subtil changement apporte un éclairage inédit à la trame sans pour autant dénaturer le matériau original) du manga du même nom par Tsutsumi Yukihiko (20TH CENTURY BOYS) sur un scénario signé Oishi Tetsuya (DEATH NOTE 2), "Beck" colporte toutes les forces et faiblesses de son matériau originel: des personnages assez intéressants dans une histoire plutôt convenue avec quelques rebondissements fort téléphonés et une (première) fin ultra attendue, à savoir l'impossible (!!!) défi de rassembler davantage de monde sur la 3e scène du fameux festival en plein air de Greatful Sound au Mont Fuji face à leurs ennemis jurés de "Belle âme".
Comme toujours, c'est tourné plan-plan comme un téléfilm avec l'acteur principal Minami Ryusuke, qui minaude plus qu'il ne joue (et qui est doublé, contrairement à ses compères, comme on a pu s'en rendre compte lors de mon visionnage en avant-première au mois de mai de la version à 95 % mixée) et un suspense zéro quant au dénouement du film.
En revanche, chapeau bas pour la musique, en partie composée par le groupe BECK monté pour l'occasion et qui partira en tournée à l'occasion de la tournée du film…Un concept de plus en plus décliné au pays du soleil, qui permet de multiplier les actions promo autour du film et – surtout – multiplier les retours sur investissement.