Une erreur de parcours ...
Qui aurait pu penser que Patrick Leung réaliserait un jour cet indéfinissable navet qu'est Born Wild ? C'est vraiment étonnant de la part de ce jeune réalisateur qui avait pourtant fait preuve de talent dans ses précédents films, notamment avec le polar noir Beyond Hyperthomia et l'intimiste et superbe Task Force.
Born Wild est un film vide qui n'avait pas lieu d'être. Considéré (à tort) comme la suite de Somebody Up There Likes Me, on ne retiendra de ce film qu'une plastique agréable noyée dans un scénario sans queue ni tête (l'histoire est assez confuse) servi par des acteurs peu expérimenté (Louis Koo et David Wu) et offrant des combats de Boxe d'une horrible naïveté.
Un film ennuyeux et vomitif tellement il est malhonnête ...
Bon film
Sans être un chef d'oeuvre, c'est un film que j'ai bien aimé. Mais il faut avouer qu'il est assez particulier, à mi-chemin entre film noir et romance (avec une fin étrange).
Après son premier film, Patrick revient au monde de la boxe underground. Pourquoi ? Alors là mystère...
Problème. Vous avez un mal à fou à trouver le sommeil ces derniers temps. Alors vous décidez de louer « Somebody up there likes me », le premier film de Patrick Leung. Mais hélas ce film ne vous a endormi que partiellement. Et oui, vous auriez dû aussi louer « Born wild », le dernier film de Patrick, qui aurait pris le relais, sans vous déconcerter car vous restez dans le même univers, et là enfin vous seriez parvenu à trouver le sommeil, le vrai.
Comme son premier film et « Fighter’s blues » avec Andy Lau, on attend rarement grand chose sur le ring d'un film prenant pour thème le monde de la boxe (underground ou pas). Mais le pire c’est quand on s’aperçoit que même autour du ring, y a rien à voir, c’est l’ennui. Tout de même étrange que Patrick ait voulu revenir au monde de la boxe underground. Difficile d’esquiver les clichés dans cet univers qui une fois de plus laisse la place à une histoire de vengeance. Les acteurs se la jouent comme d’habe héros à deux balles capable de prendre 30 droites monstrueuses à la suite sans pour autant baisser la tête. C pas fini. Patrick a voulu rendre ces combats crédibles, vrais. Mais on se retrouve en fait face à des combats brouillons, incompréhensibles, et dont l'exagération est justement à l'opposé des combats de rue. Vouloir donner la sensation que les combats sont peu chorégraphiés ne peut se faire qu'avec de vrais sportifs qui peuvent même improviser. Contrairement au bad guy imbattu, Louis Koo et Daniel Wu ne sont pas les hommes de la situation; deux acteurs décidément très occupés ces dernier temps.
Louis Koo est un bon acteur mais unquement quand il reste dans son registre. On lui demande généralement à peu près la même prestation, un homme au visage peu expressif prenant les choses avec calme et ne poussant que deux ou trois crises. Mais là, il est censé jouer les durs, être crédible en boxeur et le résultat est R I S I B L E ! ! ! Au secours !!! Aaron Kwok ou Andy Lau, ça passait encore mais là N O N ! ! ! Même si vous accrochez à cette histoire, Louis Koo vous gâchera forcément votre plaisir.
Daniel Wu est quant à lui parfait, fidèle à lui-même. Il a aussi un registre assez limité mais il s’en sort tjrs très bien. Plutôt crédible, il est le seul point positif du film avec Patrick Tam, un acteur plus rare, pourtant très bon.
Après « Beyond hypothermia » et « Task force », inutile de vous dire que c’est un choc, mais certainement pas celui attendu.