Se dirige nul part
City of the Rising Sun commençait très bien, grâce à une réalisation énergique, et des musiques adéquates sorties tout droit de la collection rock 70's. Cependant, cette ambiance finit pas vite retomber, tant les musiques ne collent finalement pas avec les scènes. En outre, Jeong Wu-Seong joue correctement, mais on pourrait lui reprocher de ne pas assez se démarquer de son rôle dans Beat ; il faut reconnaître que la différence peut être difficilement appréciable entre les deux rôles, mais Jeong Wu-Seong ne fait clairement pas l'effort de créer un personnage différent. Lee Jeong-Jae est quant à lui bien en deçà de ce qu'il a pu montrer plus tard dans des films comme Le Dernier Témoin. Enfin le scénario y est sans doute pour quelque chose, car l'histoire n'est pas vraiment prenante ; il s'agit une énième fois de deux potes et de leurs déboires, mais d'une façon plutôt ennuyeuse, en rien comparable à la profondeur qu'apportait Beat l'année précédente.