Ordell Robbie | 2.5 | Coeur pas assez brulant |
Ce n'est pas que Coeur Immortel soit une catastrophe, il est meme correctement mis en scène. La mise en scène de Shimizu offre meme en ouverture de film quelques belles fulgurances expressionnistes et se révèle à d'autres moments inventive. Mais la lenteur interminable et inustifiée du rythme associée à un scénario exploitant mal le potentiel narratif de son trio amoureux font de son visionnage une expérience pénible. De meme qu'un élément typique du cinéma japonais de l'époque qu'il incarne: user des plans rapprochés non pour accentuer l'émotion mais comme moyen d'aider à la compréhension du récit tandis que les intertitres jouent souvent un role de commentaire. Du coup, le coté didactique du à la mise en parallèle des expériences des deux soeurs s'en trouve accentué. Restent une volonté de réalisme dans la description du monde des bureaux, des rapports de classes sociales, une retenue dans le jeu d'acteurs sans doute plus frais en leur temps qu'auourd'hui.