Prendre la porte
Un navet comme il n'en existe que dans le cinéma hongkongais. Improbable mélange des genres, le film passe de la comédie, au musical, au film d'action musclé, à al comédie romantique au polar noir – mais jamais pour le meilleur, toujours pour le pire.
A commencer par le choix de Jackie Cheung dans le rôle du gigolo, qui revenait de droit à un acteur de la trempe de Simon Yam…bien qu'il est impossible à savoir si le directeur de casting ou bien Jackie Cheung lui-même n'ait fait le mauvais choix…Maggie Cheung n'est pas beaucoup mieux lotie, passant totalement à côté de sa plus médiocre prestation (dans le plus médiocre film de toute sa filmo). Au moins deviendra-t-elle la risée du film en se voyant affublée respectivement des noms de Tam, Tammy, Tamy (sur son gâteau d'anniversaire) ou même Maggie Cheung (sur la plaque dans son bureau; 'Maggie' écrit en lettres enflammées à la plage).
Le film échappe au "zéro" pointé grâce à cette incroyable fin, durant laquelle l'officier Lam (Wilson…Lam) pète un gros, gros plomb, et s'apprête à tuer Jacky dans un accès de jalousie incontrôlée, avant que Maggie Cheung ne l'assomme à l'aide de la portière de la voiture de police à laquelle est a été menottée et qu'elle réussit à arracher de ses gonds à l'aide de sa seule force désespérée…Gagnez du temps et avancez directement aux cinq dernières minutes du film pour ne pas perdre inutilement votre temps à souffrir le reste.