Critique Vision d'Escaflowne
Je vois cette série sur canal + et je n'ai vu que peu d'épisodes, donc la critique qui suit est à tempérérer et il se peut que vous ne soyez pas trop d'accord.
Donc, au niveau du scénario, et du thème, entre l'héroic-fantasy et les combats de Mech (robots humanoïdes géants), je serai plutôt positif : l'histoire bien classique est assez captivante.
Ma déception est plus au niveau de l'animation et des dessins : elle est (je trouve) assez grossière, et surtout le visage des personnages presque caricaturaux parfois avec des yeux réellement énormes (même dans la proportion "manga") et leur nez, long et pointu me paraît horrible. En fait, c'est surtout l'animation des personnages et la façon dont ils sont dessinés qui m'a surtout repoussé. Mais je comprends que m'a critique ne fasse pas l'hunanimité
Ashitaka
Une nouvelle preuve du génie asiatique!!!
Je trouve à titre personnel que cette série est excellente. D'ailleurs elle fait maintenant partis des classiques de l'Héroic-Fantasy avec ses combats de robots superbement bien réalisés
Mais d'après les critiques que j'ai pu lire auparavant sur cette série c'est le dessin des personnages (en particulier leur nez) qui pose un léger problème. Pour ma part il ne me choque pas du tout. Pour moi un long nez au milieu d'homme chien, de femme chat et de dragon terrestre passe plutôt inaperçu. Ok, c'est vrai que pour ceux qui n’aiment pas le style de personnage très longiligne, avec des grands yeux et ces fameux nez, il vous faudra un petit temps d'adaptation afin que l'histoire très captivante (malgré une mise en route légèrement longue) vous fasse oublier ce léger détail.
Et après tout c'est bien que les dessins des personnages changent entre les animés et qu'ils sortent de l'ordinaire. Cela évite la sensation de formatage des oeuvres comme dans l'industrie cinématographique américaine (Walt Disney et compagnie). Bon trêve de nazalerie, passons aux choses sérieuses:
Le scénario est excellent. Les intérêts politiques et personnelles, la vengeance, les blessures du passé, les passions, les idéaux de chacun... s'entremêlent tour à tour dans une lutte fratricide afin de sauver Gaïa du chaos. De plus la série traite subtilement de la légende du peuple Atlante et met au premier plan la complexité des relations humaines. Grâce à la musique on sent tout au long de l'anime une atmosphère mystique qui retranscrit à merveille la détresse de Gaïa et de ses habitants.
Je suis de nouveau très heureux de voir que l'animation Japonaise nous offre encore une fois un rôle de méchant vraiment complexe (en la personne du seigneur Donkurk) qui n'est pas uniquement là pour assouvir son délire mégalo et sanguinaire en détruisant tout sur son passage. Ce personnage nous force à réfléchir à la question suivante: "Est-ce que la fin justifie les moyens?"
En effet même si ces intentions de départ sont louables, est-ce pour autant une raison d'imposer ses idées par la force. Même si cela est fait dans le but d'un avenir meilleur. La encore j'apprécie énormément que l'on donne une psychologie intéressante au méchant, et qu'on le combatte aussi sur le terrain des idées. Comprendre son adversaire c'est aussi mieux comprendre sa propre lutte.
La série nous invite à méditer sur des questions tels que le bonheur parfait existe-il et vaut-il la peine d'être vécu? Est-ce que savoir son avenir est-il bénéfique? La guerre peut-elle parfois être juste ou nécessaire? Et bien d'autre encore si vous regardez la série. En tout cas Escaflowne nous tire le triste constat que l'histoire se répète toujours car l'homme ne sait pas retenir les leçons du passé. Il laisse les passions lui voiler sa raison. Ce qui a pour conséquence un manque de cohérence dans son raisonnement qui conduit à la rupture du dialogue et à un affrontement inéluctable.
Seul défaut que je trouve à cette série, se sont les triangles amoureux. Je ne sais pas pourquoi j'ai pas ressenti de magie autour d'eux. A mon avis ils ne sont pas assez poussés (vu leur nombre c'est normal). Moi qui suis un sentimentale j'ai vraiment accroché moyen aux différents triangles ce qui explique que je ne lui est pas mis la note maximale (on ne joue avec les sentiments).
En tout cas la série nous réserve un épilogue de toute beauté ou l'action et la réflexion se marient à merveille.
Mention très spécial au superbe personnage de FOLKIEN qui est d'une grande finesse et d'un charisme tout simplement HALLUCINANT.
un diesel !!!
Le debut est lent, long. La mise en place de la fin se fait avec des lourdeurs.
On ne s'en rend compte qu'au deuxieme visionage de la serie. Pourquoi être si méchant ? Parceque la fin est grandiose !!! A partir de l'episode 16/17 tout s'enchaine de maniere sublime, la serie frôle la perfection. La musique deja escellent s'ameliore encore, et des passages tel que l'attaque de la forteresse de folken par van sont mythique ( et quel musique !!!).
Oon a souvent reproché à esca le manque de reflexion et les stereotypes en comparaison à evangelion. Si escaflowne est moins complexe, c'est parceque sur un même nombre d'episode (26) s'enchainent plein de personnages et de decors différents là ou evangelion reste figé.
Bref escaflowne est une merveille au decor de folie, à l'animation bonne, au design agréable ( sauf les nez ) et à la musique extraordinaire( les ost sont monstrueux).
Yoko Kannooooo !
Une série complètement carmina et franchement, mais alors franchement burana : on en redemande !
Un classique
Escaflowne est un pillier de l'anime d'héroic fantasiste. Pourtant elle est plein de défaux.
Coté réalisation, rien à dire, c bien pensé, agréable et époustouflant dans certaines scènes.
La musique de Yoko Kanno est somptueuse et calibrée à la note prêt sur le montage des scènes qui se révèle lui même être à tomber par terre. Un ensemble bluffant.
Graphiquement, c splendide. On est ebahi par l'animation et le design assez inventif. Tout est fait à la main, c un régal visuel. Mais il faut s'habituer à une protubérance nasale, génant au debut ce défaut s'éfface peu à peu.
Là où l'anime est pauvre et regrétable c au point de vue du scénario. Prévisible, peu attrayant,désintérrescé et peu profond, il décoit peu à peu. Le mélange de plusieurs chose comme l'atlantide, les voyage intra-spaciaux et les sursaut scénariques à la dallas sont énervants. Deplus on reste sur ca fin. Elle est pauvre et peu attachante.
Au final, il faut absolument voir cette série pour ces batailles épiques. Ne vous attendez pas à être subjugé en finissant cette série.
Escaflowne : A girl in Gaïa,
un film pas fait pour tout le monde...
Tout comme il est de tradition au Japon, Escaflowne,
cette série culte dont nous avons tous entendu parlé ,en
partie grâce à Canal plus, à elle aussi eu droit, très
récemment à son adaptation (et pas des moindre) au cinéma.
Effectivement, la plupart des séries Japonaises à succès
sont vraiment mijotées à toutes les sauces : Mangas, OAV,
séries T.V., films, etc... Donc, Escaflowne, sort en été
2000 (il y a de cela, un plus d'un an) dans les salles
Japonaises.
Tous les éléments qui pourraient nous faire penser que
ce sera une totale réussite sont là :les dessins sont signés
Nobutero Yuki et les musiques sont composées par Yoko Kanno.
Résultat : le film remporte un Grand succès lors de sa
prestation au pays du soleil levant. Par la suite, il sera
diffusé en France uniquement lors de salons ou autres
festivités ayant l'animation comme thème principal. Dommage
pour nous, puisque effectivement, aucun autre moyen de le
voir en V.F. n'est accessible. Mais, heureusement, un
éditeur chinois, spécialisé dans la vente de DVD, de mangas
essentiellement, a eu l'excellente idée de sortir ceux-ci
sous-titrés en anglais, ce qui nous les rend accessible,
pour la plupart.
C'est ainsi que j'ai pu me procurer cette merveille.
Pour tout vous dire, j'avais franchement peur du résultat,
surtout en voyant les critiques des différentes personnes
qui avaient vu le film, et, qui n'avaient pas l'air de
l'avoir apprécié (et particulièrement sur ce site !).
Bref, je commence le film en portant sur moi le poids
"d'à priori" qui se révéleront bien vite oubliés. A ma
grande surprise, dès les premières secondes et, ce, durant
même toute la durée du long métrage, nous sommes
littéralement pulvérisés par la qualité de la réalisation,
tant elle se démarque de la série, que ce soit au niveau de
l'animation, ou bien du style graphique. Les scènes
d'action sont dynamiques à souhait et l'on repense souvent
à la série avec un petit sourire, entre autres, lors du
combat entre Van et Alen (c'était au début de la série, au
second épisode), qui est ici repensée de manière
"légèrement" plus violente et réaliste, ainsi que durant
les différentes batailles entre Van et Dilandau, qui sont
vraiment impressionnantes ; on arrive même à ressentir la
douleur qu'éprouve notre héros enfermé dans son Escaflowne,
et ce à chaque mouvement qu'il effectue ! Il est sur que le
scénario, faute de place ( on passe de 8h00 à 1h30) perd
énormément d'intérêt, mais, sa faiblesse est largement
compensée par une chose qui serait presque plus importante :
les sentiments et caractères des personnages, qui sont,
dans le film, bien plus approfondis et mis en valeur que
dans la série. Les différents protagonistes que sont Van,
Hitomi, Folken, et son bras droit à tête de chien, sont
bien plus noirs ; on peu sentir en chacun d'eux une
histoire pleine de rancune et de mal être. Quant-à Dilandau,
même s'il est passé au statut de personnage sommaire, on
insiste plus encore sur sa dépendance envers Folken, qui
lui, est devenu le perso le plus noir et le plus effrayant
du film. Les filles chat, elles non plus n'ont pas été
oubliées, mais, ici, elles apparaissent comme tristes et
soumises, plutôt que redevantes envers Folken. Je pense
qu'il faut apprécier ce film surtout pour l'ambiance, qu'il
a su retranscrire, peut être même plus profondément que la
série. Il est sur, néanmoins, que certains passages font
très "rafistolés", à cause sûrement de la volonté des
réalisateurs de coller le plus à la série, mais je pense
que nous devons nous efforcer d'oublier ce détail et le
leur pardonner. (eh oui, pour les besoins commerciaux, je
ne pense pas que les réalisateurs aient eu totalement
carte blanche...)
Par contre si vous êtes un fan intransigeant de la
série, qui désirait avoir la reproduction exacte de
l'histoire au cinéma, sachez que, d'un, c'était impossible
et que, de deux, ça n'aurait eu, je pense, aucun intérêt.
En bref, vous n'apprécierez ce film que si vous êtes un
minimum ouvert d'esprit.
Mimy
09 novembre 2001
par
Mimy
excellent et passionnant
Scénario passionnant, plein de rebondissement avec des personnages fouillés et complexes sans parler du background. Le côté romance pourrait paraître pénible au début mais rapidement l'histoire prends de l'épaisseur.
La plus grande série d'animation
Citons les trois grandes séries d'animations à la domination écrasante du milieu des années 90 (pour ne pas dire des années 90) : Cowboy Bebop, NG Evangelion et Tenku No Escaflowne.
Malgré les qualités monstrueuses des deux premiers, le troisième l'emporte indéniablement à mes yeux. Pourquoi?
Disons simplement que Cowboy Bebop pêche par sa décentralisation de l'intrigue, plombée par 50 petites histoires certes bien fichues, mais dont on se fout totalement, au lieu de se focaliser sur l'intrigue principale (Spike, Vicious, Julia). Et concernant Evangelion, si sur le plan de la thématique, de la psychologie des personnages, et de la réalisation, c'est un pur bijou (Hideaki Anno oblige), sur le plan du fun cinématographique, désolé mais y a mieux.
Alors voilà, reste Escaflowne, bien peinard. Pourquoi donc? parce que malgré ses quelques mièvreries passables, son manichéisme (au premier abord) et ses nez de 3 mètres, il reste un pur moment de cinéma comme on en voit rarement.
Parce que l'intrigue, elle, est quasi unique tout le long des 26 épisodes (pas comme cowboy), nous permettant de suivre la série comme un énorme film à grand spectacle. Parce que l'excellente réalisation de Koji Watanabe nous la sert avec une efficacité rarement égalée (les combats sont absolument terrifiants de virtuosité). Parce que Yoko Kanno a donné naissance à un monstre de musique originale, épique et lyrique, transcendant l'action. Parce que, si Hitomi est moins complexe qu'une Asuka d'Evangelion, c'est pour mieux se concentrer sur une quinzaine d'autres personnages tous etoffés, vivants, et parfois absoluments captivants (Folken et Dilandau, les plus grands "méchants" de l'animation jap). Et encore! elle reste bien servie, la Hitomi, spectatrice involontaire mais pas potiche pour autant; il faut dire que sa voix fait une bonne partie du boulot... en effet comme d'habitude, les doubleurs japs ont fait un travail admirable (mieux que des vrais acteurs parfois!). Escaflowne a été la première série animée que j'ai vue, car tous mes potes me l'ont conseillée, elle et Eva. Depuis, j'ai du encaisser une cinquantaine de séries en majorités très bonnes, voire excellentes. Mais aucune ne détrône Escaflowne, tant l'impression de vrai cinéma m'a frappée à sa première vision.
Bien sûr, je ne détient pas la vérité. Le scénario, s'il est dans son genre magnifique et riche, peut rebuter ceux qui n'aiment pas les histoires d'amour innocentes (même si tout n'est pas simple ni noble dans l'histoire), ni les contes épiques à l'émotion exacerbée (il est clair que ce n'est pas du Ozu). Après tout, certaines n'aiment pas "Il était une fois dans l'ouest" parce qu'ils ne supportent pas les westerns... à ses détracteurs, je ne dirai donc qu'une chose: relativisez... et acceptez le fait que cette série est un chef d'oeuvre.
Voilà voilà...
Incontournable !
Scénario riche , personnages captivants , musique envoutante , bref foncez les yeux fermés dans l univers de Gaia . Un must d heroic fantasy .