Le vent souffle dans le bon sens
Fighter in the Wind est une histoire vraie inspirée des mémoires de Choi Baedal, un coréen émigré au Japon pendant la guerre qui s'est retrouvé humilié par des yakusas et qui après la mort de son mentor s'est entrainé d'arrache-pied pour devenir le meilleur combattant du Japon et battre les meilleurs karateka, Tant est si bien que la presse le compara à Miyamoto Musashi, le plus grand samourai japonais ayant existé. Pour la petite anecdote (inscrite sur le boitier du DVD), le New-York Times déclara en 1961 qu'il était "l'homme le plus dur du monde".
Le film raconte son histoire depuis son immigration au Japon en 1943 pour devenir pilote dans l'armée japonaise mais, la guerre achevée, il se retrouva à la rue de la même sorte que les autres coréens qui avaient émigrés au Japon pendant l'occupation. Très bien racontée, l'histoire évoque à la fois la situation des Coréens au Japon après la guerre, situation plutôt déplorable à cause de l'énorme racisme japonais de l'époque, ainsi que l'évolution mentale de Choi Baedal pendant les années 50 et aussi sa vie privée. Le film est émouvant tant dans sa relation avec Yoko, la jeune Geisha, et dans les scènes de conflits avec les japonais qui montrent son envie de reconnaissance pour montrer aux Japonais que les Coréens peuvent se mettrent au même niveau. Evidemment il décrit le racisme japonais assez objectivement ; il n'est pas besoin d'éxagérer les faits pour montrer que les japonais à l'époque ne pouvaient absolument pas sentir les Coréens et cependant le film ne sombre pas dans du nationalisme éxacerbé mais se veut juste être un hommage à un grand combattant coréen.
Pour donner vie à ce combattant, le réalisateur a choisit Yang Dong-Geun, qui est vraiment méconnaissable ; un choc apres l'avoir vu dans Wild Card, et il rentre très très bien dans la peau du personnage. A côté, c'est joué également superbement bien, entre Hirayama Aya, magnifique et émouvante, et Masaya Kato bien froid qui jouait Miyamoto Musashi (en quelque sorte), le samourai mythique, dans Aragami et reprend là le rôle du plus grand combattant japonais de l'époque. Dans la réalisation, je n'ai pas tout le temps aimé les choix de mise en scène dans les combats, mais ça donne une certaine empreinte au film et surtout, ça montre que le film n'est pas bettement une succession de scènes d'actions mais bien un film dramatique, même si au final on attend tous le combat entre Baedal et Kato, qui est magestueux. Par ailleurs, les choix musicaux sont agréables et originaux ; on ne nous cerne pas de musique tonitruante mais plutôt on nous accompagne avec de la musique calme, et j'ai eu l'agréable surprise d'entendre une chanson de Nightwish qui collait bien à la scène de montagne en question.
Donc, même si les scènes d'actions ne m'ont pas toutes accroché, j'ai adoré l'histoire, qui est très émouvante grâce au scénario qui retrace bien l'histoire et aux acteurs vraiment touchants.
20 octobre 2004
par
Elise
Rebelote
Champion,
Rikidozan,
Blood and bones, et maintenant
Fighter in the wind... Ces quatre films ont traité sur une période très courte de l'intégration des coréens au Japon, de la success story d'un champion sportif, ou des 2 sujets à la fois, et ça commence à faire beaucoup : va-t-on avoir droit à un film pour chaque sportif qui sort un peu du lot? Va-t-on encore nous resservir sans grande nuance le fait que les japonais étaient xénophobes au lendemain de la seconde guerre mondiale, ou que ce sont les coréens qui avaient du mal à s'adapter? Peut-être est-ce cette relative lassitude qui fait regarder
Fighter... du coin de l'oeil, sans être réellement convaincu, d'autant que son propos est bien confus : les scènes de la vie courante sont trop longues et trop redondantes, la phase d'entrainement et de reconnaissance est expédiée - on tourne en rond sans savoir où l'on va. Bien décevant, donc.
Inégal
Quand j'ai regardé le film je n'avais pas fait attention que le réalisateur était celui qui avait tourné
Libera Me. Et finalement les deux films ont pas mal de points communs dans la manière dont le récit s'organise et la façon de le montrer. On a droit une partie d'exposition qui prend presque 1/3 du film, mais qui permet de situer à la fois l'action d'un point de vue historique et les personnages d'un point de vue psychologique. Vient ensuite une partie situant le héros par rapport à son maître et la femme qu'il aime, avant d'aborder la partie plus martiale du film. Un des problèmes du film tient à la différence de ton utilisé, notamment entre cette dernière partie et les précédentes. La partie martiale apparaît en fait comme trop "légère" par rapport au reste du film.
YANG Yun-Ho a fait le choix de traiter son sujet de façon historique jusqu'à la période de l'occupation américaine. C'est peut-être la partie la plus riche du film, ou du moins celle que j'ai trouvé la plus intéressante, les relations nippo-coréennes sont traitées sans parti-pris, et l'ambiance dans le japon occupé entre américains, japonais et coréens immerge le film dans un climat de violence très bien rendu à l'écran. Alors comparativement le bascuement dans la partie plus proprement martial à un peu de mal à prendre malgré la romance associée. Pourtant
YANG Dong-Geun ne démérite pas et les scènes de combat sont courtes et incisives. Malgré cela, la fin de m'a que moyennement intéressé sans que je lui trouve de défaut rédibitoire. Reste que la première partie aurait mérité de consituer un film à elle toute seule.
16 novembre 2004
par
jeffy
Artisanat trop mode
Un sujet comme celui de Fighter in the wind aurait mérité mieux qu'un cinéaste déclinant des effets de mise en scène mode lors des scènes de combats. Les combats sont ainsi gachés par l'abus de ralentis/accélérés matrixiens quand ce n'est pas par un montage confus. Ce qui finit par faire tache vu le sujet du film. Hors de ses scènes de combat, Fighter in the wind prend le plus souvent son temps avec une lenteur jamais soporifique et il est mis en scène platement. Rayon acteurs, Yang Dong Geun réussit par son talent de composition à rendre son personnage attachant. Reste que scénaristiquement le film ne dépasse jamais les clichés. Le passé de Choi Baedal n'est pas creusé et son personnage n'arrive jamais à être un peu plus qu'un Rocky Balboa coréen de plus. Vu qu'on n'est pas dans du cinéma d'amitiés viriles, un minimum de consistance du personnage de Yoko n'aurait pas non plus fait de mal. Si le nationalisme léger comme un tank du scénario preêe le flanc, on n'ira pas par contre chercher des noises au film sur la question de la représensation des Japonais: les acteurs arrivent en effet le plus souvent à insuffler un peu d'humanité qui compense le caractère monolithique que donne le scénario aux personnages japonais. Les personnages américains n'ont pas cette chance d'échapper à la caricature. L'utilisation de la musique sombre elle dans le pompiérisme ou le hors de propos (les passages rock insupportables notamment). Au final, on obtient un film qui n'est qu'un biopic de plus et finit par être plombé par ses défauts.
Adaptation live en manga
Le film aurait été une véritable réussite - s'il ne s'agissait pas d'un véritable histoire; car force est de constater, que le réalisateur se réfère énormément à l'univers du manga (mèche dans les yeux du méchant; manière de filmer les combats, etc). Le film perd du coup énormément de sa force et - sahcant toujours qu'il s'agit d'une histoire vraie - perd de son intérêt.
Dommage, car les intentions semblaient sincères et le parcours de la vie de Bae-Dael est tout simplement hallucinant.
La reconstitution est de toute beauté et rappelle par moments les meilleurs films des années 1970s...japonais !!! Le réalisateur coréen a donc vraiment gagné son pari de ce côté-là.
En revanche, il traite son sujet de manière trop ludique et élucide - notamment - totalement la portée philosophique de son héro; celle-là même qui a fait la renommée d'un Bruce Lee; et sûremetn que Baedael cherchait plus que de simplement affronter des adversaires, surtout que le réalisateur insiste sur "sa peur". Une meilleur eintrospection, plus de sensibilité envers le personnage aurait donc été le bienvenu; en l'état le réalisateur passe à côté de son sujet et n'en propose qu'une version "fast-food" ou "light" d'un mets de choix !
Le tigre coréen
L'histoire de ce coréen qui défia les plus grands maîtres japonais et inventa sa propre version du karate est très prenante.
Car ce n'est pas seulement un film de tatanes, mais au l'histoire d'un homme bafoué et humilié, qui, en territoire hostile, fit montre d'une prodigieuse force et volonté.
Malgrès son genre estampillé "action", Fighter in the wind n'est pas qu'une succession de bastons.
Il y a aussi de très beaux passages sentimentaux, pas niais du tout.
La première partie est consacrée à l'arrivée de Choi Baedal au Japon, à son intégration plutôt difficile, lots de malheurs lui tombant sur la tête, et sur celle de ses semblables coréens immigrés.
Viennent ensuite de superbes combats, malheureusement trop peu à mon avis, mais franchement réussis, et, à l'exception de quelques effets de style qui n'ont rien à faire ici (ralentis et accélérations), la puissance est très bien retranscrite, et les chorégraphies sont assez impressionnantes.
Le héros est loin d'être inintéressant et plat, et l'acteur principal l'incarne à merveille, et pas seulement côté physique.
Notons aussi des seconds rôles intéressants comme Yoko, incarnée par Hirayama Aya, une bonne surprise.
Du côté des défauts techniques, il y a donc certains effets visuels peu adaptés lors des combats (mais heureusement peu majoritaires), entre autres, et une musique qui a certains moments, aurait pu elle aussi être mieux choisie.
Et j'aurai également souhaité voir quelques combats de plus...
Mais ces légers défauts sont occultés par la réussite de l'ensemble : sentiment, variété, personnage accrocheur, réalisation assez bonne (et accessoirement, dotée d'une très jolie photo) dans l'ensemble (si on excepte les légers défauts mentionnés plus haut), décors et costumes parfaits, et fights excellents.
L'accrocheuse histoire d'un grand personnage du monde du combat, trop injustement méconnu.
Un combattant (trop) dans le vent...
En voilà un film sympathique!!! Certes, l'histoire (vraie) est sans doute très reomancée mais l'on prend un grand plaisir à suivre cette histoire bien menée de bout en bout...Néanmoins, 2 reproches à formuler:
- les combats ne sont pas particulièrement réussis: j'aurais préféré une mise en scène plus brute (à l'image du style du heros principal) et pas une succession de ralentis et d'acélérés post Matrix
-la musique parfois rock ne colle pas à l'ambiance générale du film
Néanmoins, une réussite dans le cinéma d'action!
Le fist of Legend Koréen !!!
Tout simplement magnifique ! Tiré d'une histoire vraie, ce film rend hommage à Choi Baedal , le plus grand combattant koréen jamais existé , aussi mythique que le célebre Miyamoto Musashi.Les combats sont magnifiquement filmés , le scénario plus que correct , les personnages dotés d'un charisme impréssionnant, ce film marque une étape importante dans le cinéma koréen et plus globalement dans le cinéma d'action /arts martiaux.
Un film à voir absolument !!!
BELLE FRESQUE DES ARTS MARTIAUX
Une belle histoire, bien filmée. De très beaux et bon combats le tout plongé dans de sompteux décors. Un Bon moment cinématographique. A voir sans trop d'hésitation.
Ce film est intéréssant, même si je suis un peu déçu des scène de combats où l'ont voit certes de très beau mouvements mais sans continuité dans l'action. Le première moitié du film m'as plus captivé que la seconde ou j'ai commencé à trouvé le temps un peu long sur la fin, surtout que le dernier combat est assez décevant.
La vie de Choi Bae-Dal devait enfin être mise sur grand écran, mais je pense que Bae-Dal méritait beaucoup mieux. Pourtant, le film se laisse regarder tranquillement, mais les approximations et les défauts sont nombreux. Tout d’abord, au niveau du scénario, il y a une histoire d’amour complètement inventée de toute pièce, alors que ce n’était pas nécessaire. Ensuite, par rapport aux costumes, on n’a l’impression étrange que le film nous révèle Bae-Dal portait en fait une moumoute, mais non c’est juste un manque de professionnalisme et une faute de goût de la part du réalisateur. En plus, certains Japonais ont des coiffures tout droit sorties d’un manga, et allez savoir pourquoi. Enfin, on retrouve, hélas comme toujours, ce sentiment nationaliste, car les défauts des Japonais sont grossièrement exagérés. Mais vous allez voir, Fighter in the Wind n’est pas du tout irregardable, mais on aurait pu faire beaucoup mieux au niveau de la réalisation et du casting.
superbe image, belle réalisation
on peut dire que ce film est carrément coupé en 2 parties la 1ere heure pour nous raconter la vie de ce fameux karatéka, et le 2eme heure axé sur les combats qui sont superbement mis en scene.. encore une perle Coréenne.
15 novembre 2004
par
jeff
Déception pour ma part. La musique anachronique et le manque de combat durant les 2 longues heures de métrages ne m'ont pas aidé à apprécier le film.
Enfin !
Fighter in the wind n'a rien d'exceptionnel, certains le jugeront même probablement très inégal ou sans importance. Ce qui n'est pas une raison pour ne pas en dire du bien. Ce qui marche avec Fighter in the wind c'est moins la mise en scène que son aspect décoratif et ludique. Ce qu'on aime c'est l'ambiance, la reconstitution un peu cheap d'un Ikebukuro d'époque, éclairé plus que filmé en mode souvenir. Le film séduit tout en passant un peu à côté de sa figure de légende, un comble, mais on s'en fout. On aime le mélo, beaucoup la fille, pas mal le gars, et puis entendre parler japonais et coréen en même temps, parce que ça fait film historique rigoureux, alors que visiblement la rigueur c'est justement une autre histoire. On aime Fighter in the wind parce que le responsable de cet objet, dont le nom importe assez peu (quoique), prend un plaisir inouï à chaque plan. Pas très inventif, mais suffisamment débrouillard, il sait donner à ses images une tonalité de laquelle finit par émerger une sensibilité. Une réelle intensité où alors peu importe la mise en scène, les combats un peu ratés, la construction pratique, le découpage et le montage paresseux, car on a notre quota d'émotion et toutes les faiblesses sont transcendés par l'envie, grand moteur de Fighter in the wind. On n’est pas difficile, un peu de bravoure, de l'amitié, de l'amour et de vengeance, un peu de violon, et nous voilà, on y croit. Voilà qu'on aime Fighter in the wind. Les coréens sont décidément en train de créer un véritable cinéma artisanal après Hong Kong, un cinéma où enfin on se moque définitivement de l'auteur, un cinéma anti cinéphilique. Enfin, merci !
Nul
Je m'attendais a mieux, mais j'ai ete tres deçu, d'une part par le scenario mal construit et tres ennuyeux (il faut tenir 2 heures!) et surtout part les combats tres mal filmés et ou on voit nettement que les coups ne sont pas portés, le summum du ridicule reste le combat de la fin qui dure a peine 1 minute!!
la grandeur cachée
En vérité que nous suffit-il en cinéma? Pas grand chose. Quelquefois une résonance particulière à un intime sentiment que quelque chose peut naitre du néant. C'est un peu cela fighter in the wind. Pas mal de néant et de trous, de choses qui ne marchent pas. Et pourtant...
Et pourtant, comme l'annonce l'ouverture, il y a la peur, le désir de souffrance. Une détresse nécessaire, qui réclame le malheur, s'affaire un monstre afin d'avoir un monstre à combattre. En vérité, quelle bien étrange quète que celle du héros. Pourquoi tant de souffrance? C'est que derrière tous les pseudos clichés et autres bricolages, l'envie des grands murs et des fresques audacieuses, des artifices qui ne trompent guère, il y a des forces bien plus fines et remarquables. Une tragédie vraie car pleine de douleurs cachées, de séparations inconsolables et pourtant nécessaires. Car sinon, la fille ne serait pas aussi belle, l'amour aussi pur et beau. Au diable les pitreries du pugilat,le héros n' est que peur et naîveté des sentiments sortis du néant et portés par le souffle des images. C'est là et uniquement là, dissimulé à lui-même et à une remarquable sensibilité, lorsque peu de grandes choses fonctionnent mais que se produit cette intime étrangeté que fighter in the wind se montre grand et parfait.
Le crescendo du ridicule...
Le film était pourtant plus ou moins bien parti, avec des clichés certes, mais un contexte très intéressant qui n'a pour ainsi dire jamais été exploité jusqu'alors au cinéma : la jeunesse coréenne présente au Japon avant et après guerre.
Il est vrai que ce thème est un tabou plus qu'interdit, autant au Japon qu'en Corée. La volonté de faire exploser ça à l'écran, de montrer cette haine ruminée et la réalité de l'époque au grand jour est plus qu'encourageable, je la félicite.
Mais alors pourquoi ? Pourquoi donc le scénario part si vite dans la futilité au bout de quelques minutes ? Pourquoi ce thème grave n'est ensuite qu'une trame de fond opaque, un fouilli culturel où le réalisateur ne préfère alors ne plus trop s'attarder ? Pourquoi le Japon ne devient alors plus qu'un dojo au regard du scénario, un gigantesque décors dans lequel toutes les femmes sont geishas, les hommes des méchants yakusas ou des maîtres en art martiaux ?!
Je suis d'autant plus énnervé que ce sujet me tenait particulièrement à coeur. Rien n'a été traité, tout juste survolé de très haut, juste de quoi en parler sans se mouiller en fait. Bilan : chou blanc (et ça m'a vraiment agacé du coup). C'est plus que rageant de voir cette dérobade à partir des 10 premières minutes. Le réalisateur enfonce son film dans ce qui ressemble ensuite plus à un mauvais film de bastonnade facile qu'autre chose. Il ne reste plus rien ensuite pour rattraper cette chute, la bonne prestation des acteurs n'y changera rien... hélas.
Le film s'étire en longueur, les dialogues commencent à devenir plus que burlesques, le scénario prend des airs d'entraînement "Rocky", nous en sommes à peu près à la moitié du film.
Une bande son catastrophique vient se rajouter à ce qui semblait déjà bien pitoyable à ce moment là ; la tension d'arrêter ce film en cours de route devient alors insoutenable !
Le retour du combatant en deuxième partie est déchirante, les larmes commencent à couler, nous entrons dans ce qui semble être la partie dramatique du film, pleine de remords, de sentiments... (je vous passe le détail de toute cette poudre qui me fait encore sourire)
Oui mais voilà, tout ceci n'est encore rien comparé au comble du pathétique qu'est le combat final : mauvaise parodie délibérée ? J'en ai encore mal au ventre à quel point c'était mauvais. Pfff... ah, avec tout ça, j'allais presque oublier de relever la dernière scène du taureau qui termine le film en apothéose !
Même si mon avis à chaud est assez exégéré, volontairement, les mots tels que "rattage" et "gachage" ne sont pas de trop pour qualifier ce film. J'ai encore du mal à croire comment, en me revisualisant le début du film, ont-ils réussi à terminer ce film comme ça...
Le réalisateur nous montre les beaux chateaux et autres temples japonais qui n'ont rien à faire là et qui font office de beaux décors derrière. Devant, on voit des maîtres en prendre pour leur dan ! Dérouillées sur dérouillées, une sorte de "Tour de Gaulle d'Astérix" que l'on peut renommer en "Tour du Japon de Baedal", la finesse en moins.
Bref, pour en terminer avec cette longue et fastidueuse analyse, je dirais que "Fighter in the Wind" m'a, dans l'ordre, alléché, ennervé, déçu, ennuyé, et enfin navré.
KYO-KUSHINKAI inside
La légende Oyama romancé d'une très jolie façon. Des combats très prenants. Une belle réalisation, une belle leçon d'honneur.
C'est simple, après avoir vu le film j'ai cassé une lampe, un guéridon, ma baie vitrée et mon aquarium... Je me suis pris pour le sensei de Sonny Chiba en personne. Cà a duré jusqu'à ce que ma femme arrive... oui a chacun son Sensei !
KARATE BULLFIGHTER.
Fighter in the wind est un bon film mais là où il se révèle frustrant c'est qu'avec un tel scénario et un tel personnage principal ça aurait pu être carrément excellent (du niveau d'un Fist of legend quoi ?).
Le parcours de Mas Oyama est étonnament bien rendu et, par conséquent, les 2 heures passent comme une lettre à la poste. L'aspect "homme forgé par son époque" est bien traité, il en est de même concernant sa romance avec la geisha (trop mimi au demeurant). Bref, comme je le disais auparavant, c'est bien écrit (et bien interprété aussi...).
De même certaines scènes restent dans la tête bien après la vision du film (en même temps je ne l'ai vu que hier soir...), parmi ces scènes je citerais en particulier la conclusion, l'entraînement dans la montagne ainsi que le passage, émouvant, où Mas rend visite à la famille de Ryoma.
Franchement, il y'avait de quoi faire un grand film. Mais là où le bât blesse c'est en ce qui concerne la réalisation chichiteuse (pas toujours maîtrisée) dispensant quelques effets d'un goût plus ou moins contestable (AMHA le réalisateur aurait dû se contenter d'une réalisation plus sobre, plus classique), de plus, les combats sont un peu pénibles à suivre...En fait, le problème vient de leur cruel manque de continuité : On a plus l'impression de voir un "best of" des meilleurs coups qu'un vrai combat, ce qui est, avouons le, frustrant.
En résumé je dirais que Fighter in the wind est un film (portrait) intéréssant et attachant mais qui pèche par le manque de rigueur de son réalisateur ainsi que par la faiblesse (relative, car le peu qu'on en voit est franchement bien) de ses combat.
Indestructible.
D'une nature surhumaine, Choi Baedal va devenir un dieu vivant au Japon alors que sa communauté (coréenne) est plus que méprisée.Le charisme de l'acteur n'apparait cependant qu'à la 2è heure qui est bien meilleure que la premiere un peu fade,mais cette deuxieme partie est un petit bijoux.
Inégal.
Alors déjà, l'ambiance Japonaise de cette époque est je pense plutôt bien retranscrite. On voit quand même d'une manière assez brutale le racisme dont sont victime les Coréens exilés au Japon durant l'occupation Amércicaine. Pendant une heure environ, on suit le parcours de Choi Baedal pour essayer de survivre dans cet "enfer jaune", Puis après, il en a marre, alors il veut devenir le meilleur combattant du pays. Sa formation initiale n'étant pas fameuse, il part tout seul se réfugier dans les montagnes pour se perfectionner. Puis après il affronte les meilleurs combattants du pays... Voila en gros le film. Puis on a aussi droit bien sûr a l'amourette et a la vengeance.
Les combats ont du punch, ça c'est clair. Il ne manque pas de pêche, et quand ça frappe, ça fait mal. Dommage que l'on ai droit a des ralentis pendant les combats, et a des effets tocs. Perso, j'aurais plus vu une mise en scène a l'image du héros : brute et sèche, sans coupe. Et mettre un peu de mauvais rock sur certaines scènes ça fait un peu tache. Ce sont là les deux seuls défauts du film en gros. Un film qui alterne le très bon, et le plutôt moyen. Dommage que ce soit aussi inégal, parceque avec une histoire (vraie) comme ça, y'avait moyen de faire ZE film d'action du début du millénaire...si si!
Fight for nothing
Voilà un film que j'attendais avec impatience et qui m'a énormement déçu. Et pourtant l'histoire vraie du personnage de Choi Bae-dal avait tout les ingrédients pour faire un bon film. C'est malheureusement raté. Complèment raté.
C'est simple
Fighter in the Wind est réalisé avec les pieds. Par exemple on sait juste que l'histoire se déroule au Japon juste après la guerre du Pacifique et c'est tout. A aucun moment le réalisateur nous rappelle les éllipses de temps (genre 1 mois après ou 1 ans après). En fait le personnage évolue et apprend à se battre en 1h50mn chrono. Oui, c'est bête mais pour un film qui se veut autobiographique c'est quand même énorme.
En plus ce n'est pas très bien réalisé (où sont les plans larges), les séquences de combats sont horriblement montées (pourquoi mettre des images fixes en noir et blanc ?). Quant à la musique n'en parlons pas tellement elle est de mauvais goût.
Seul les acteurs arrivent au moins à rester juste. En particulier Masaya Kato qui se fait trop rare malheureusement comme acteur.
Yun-Ho Yang semblait manquer terriblement d'inspiration en faisant ce film. Le projet devait être trop ambitieux pour lui. Dommage.
superbe, trés beau film
Ce film m'à beaucoup plu, sans prétention, les 122 minutes du film passe trés bien, on sui les aventures et les mésaventure du personnage, je vous le recommande vivement. Pourvu que se film se fasse connaitre en France