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Fighter in the Wind

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2.85/5

vos avis

40 critiques: 3.09/5



drélium 3 Sans faire le difficile, quelques bons ingrédients dans la mauvaise soupe.
Elise 4.5 Le vent souffle dans le bon sens
Ghost Dog 1.5 Rebelote
jeffy 3.75 Inégal
Ordell Robbie 1.5 Artisanat trop mode
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Le vent souffle dans le bon sens

Fighter in the Wind est une histoire vraie inspirée des mémoires de Choi Baedal, un coréen émigré au Japon pendant la guerre qui s'est retrouvé humilié par des yakusas et qui après la mort de son mentor s'est entrainé d'arrache-pied pour devenir le meilleur combattant du Japon et battre les meilleurs karateka, Tant est si bien que la presse le compara à Miyamoto Musashi, le plus grand samourai japonais ayant existé. Pour la petite anecdote (inscrite sur le boitier du DVD), le New-York Times déclara en 1961 qu'il était "l'homme le plus dur du monde".


Le film raconte son histoire depuis son immigration au Japon en 1943 pour devenir pilote dans l'armée japonaise mais, la guerre achevée, il se retrouva à la rue de la même sorte que les autres coréens qui avaient émigrés au Japon pendant l'occupation. Très bien racontée, l'histoire évoque à la fois la situation des Coréens au Japon après la guerre, situation plutôt déplorable à cause de l'énorme racisme japonais de l'époque, ainsi que l'évolution mentale de Choi Baedal pendant les années 50 et aussi sa vie privée. Le film est émouvant tant dans sa relation avec Yoko, la jeune Geisha, et dans les scènes de conflits avec les japonais qui montrent son envie de reconnaissance pour montrer aux Japonais que les Coréens peuvent se mettrent au même niveau. Evidemment il décrit le racisme japonais assez objectivement ; il n'est pas besoin d'éxagérer les faits pour montrer que les japonais à l'époque ne pouvaient absolument pas sentir les Coréens et cependant le film ne sombre pas dans du nationalisme éxacerbé mais se veut juste être un hommage à un grand combattant coréen.


Pour donner vie à ce combattant, le réalisateur a choisit Yang Dong-Geun, qui est vraiment méconnaissable ; un choc apres l'avoir vu dans Wild Card, et il rentre très très bien dans la peau du personnage. A côté, c'est joué également superbement bien, entre Hirayama Aya, magnifique et émouvante, et Masaya Kato bien froid qui jouait Miyamoto Musashi (en quelque sorte), le samourai mythique, dans Aragami et reprend là le rôle du plus grand combattant japonais de l'époque. Dans la réalisation, je n'ai pas tout le temps aimé les choix de mise en scène dans les combats, mais ça donne une certaine empreinte au film et surtout, ça montre que le film n'est pas bettement une succession de scènes d'actions mais bien un film dramatique, même si au final on attend tous le combat entre Baedal et Kato, qui est magestueux. Par ailleurs, les choix musicaux sont agréables et originaux ; on ne nous cerne pas de musique tonitruante mais plutôt on nous accompagne avec de la musique calme, et j'ai eu l'agréable surprise d'entendre une chanson de Nightwish qui collait bien à la scène de montagne en question.


Donc, même si les scènes d'actions ne m'ont pas toutes accroché, j'ai adoré l'histoire, qui est très émouvante grâce au scénario qui retrace bien l'histoire et aux acteurs vraiment touchants.



20 octobre 2004
par Elise




Rebelote

Champion, Rikidozan, Blood and bones, et maintenant Fighter in the wind... Ces quatre films ont traité sur une période très courte de l'intégration des coréens au Japon, de la success story d'un champion sportif, ou des 2 sujets à la fois, et ça commence à faire beaucoup : va-t-on avoir droit à un film pour chaque sportif qui sort un peu du lot? Va-t-on encore nous resservir sans grande nuance le fait que les japonais étaient xénophobes au lendemain de la seconde guerre mondiale, ou que ce sont les coréens qui avaient du mal à s'adapter? Peut-être est-ce cette relative lassitude qui fait regarder Fighter... du coin de l'oeil, sans être réellement convaincu, d'autant que son propos est bien confus : les scènes de la vie courante sont trop longues et trop redondantes, la phase d'entrainement et de reconnaissance est expédiée - on tourne en rond sans savoir où l'on va. Bien décevant, donc.

30 janvier 2006
par Ghost Dog




Inégal

Quand j'ai regardé le film je n'avais pas fait attention que le réalisateur était celui qui avait tourné Libera Me. Et finalement les deux films ont pas mal de points communs dans la manière dont le récit s'organise et la façon de le montrer. On a droit une partie d'exposition qui prend presque 1/3 du film, mais qui permet de situer à la fois l'action d'un point de vue historique et les personnages d'un point de vue psychologique. Vient ensuite une partie situant le héros par rapport à son maître et la femme qu'il aime, avant d'aborder la partie plus martiale du film. Un des problèmes du film tient à la différence de ton utilisé, notamment entre cette dernière partie et les précédentes. La partie martiale apparaît en fait comme trop "légère" par rapport au reste du film. YANG Yun-Ho a fait le choix de traiter son sujet de façon historique jusqu'à la période de l'occupation américaine. C'est peut-être la partie la plus riche du film, ou du moins celle que j'ai trouvé la plus intéressante, les relations nippo-coréennes sont traitées sans parti-pris, et l'ambiance dans le japon occupé entre américains, japonais et coréens immerge le film dans un climat de violence très bien rendu à l'écran. Alors comparativement le bascuement dans la partie plus proprement martial à un peu de mal à prendre malgré la romance associée. Pourtant YANG Dong-Geun ne démérite pas et les scènes de combat sont courtes et incisives. Malgré cela, la fin de m'a que moyennement intéressé sans que je lui trouve de défaut rédibitoire. Reste que la première partie aurait mérité de consituer un film à elle toute seule.

16 novembre 2004
par jeffy




Artisanat trop mode

Un sujet comme celui de Fighter in the wind aurait mérité mieux qu'un cinéaste déclinant des effets de mise en scène mode lors des scènes de combats. Les combats sont ainsi gachés par l'abus de ralentis/accélérés matrixiens quand ce n'est pas par un montage confus. Ce qui finit par faire tache vu le sujet du film. Hors de ses scènes de combat, Fighter in the wind prend le plus souvent son temps avec une lenteur jamais soporifique et il est mis en scène platement. Rayon acteurs, Yang Dong Geun réussit par son talent de composition à rendre son personnage attachant. Reste que scénaristiquement le film ne dépasse jamais les clichés. Le passé de Choi Baedal n'est pas creusé et son personnage n'arrive jamais à être un peu plus qu'un Rocky Balboa coréen de plus. Vu qu'on n'est pas dans du cinéma d'amitiés viriles, un minimum de consistance du personnage de Yoko n'aurait pas non plus fait de mal. Si le nationalisme léger comme un tank du scénario preêe le flanc, on n'ira pas par contre chercher des noises au film sur la question de la représensation des Japonais: les acteurs arrivent en effet le plus souvent à insuffler un peu d'humanité qui compense le caractère monolithique que donne le scénario aux personnages japonais. Les personnages américains n'ont pas cette chance d'échapper à la caricature. L'utilisation de la musique sombre elle dans le pompiérisme ou le hors de propos (les passages rock insupportables notamment). Au final, on obtient un film qui n'est qu'un biopic de plus et finit par être plombé par ses défauts.



03 novembre 2004
par Ordell Robbie


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