Coréen.
Tout est dit : ça part banalement, comme un film de prétoire râbaché (le gentil avocat innocent, du moins en apparence, ses collègues excentriques, le meilleur ami protecteur, le cas desespéré auquel il va s'interesser envers et contre tout...); puis ça prend une autre route.
Une route fataliste, paumée, désespérée, où les deux héros de ce drame pathétique tentent vainement de se créer une liaison, ayant cru un instant à l'existence des happy end...
on s'y attache progressivement, ce grâce au jeu des deux acteurs (et là, pas un n'est meilleur que l'autre); on en profite juste pour avoir une confirmation de plus du talent ENORME des acteurs coréens (une vraie hécatombe)...
Le scénario recycle encore pour mieux surprendre, ça on a beau finir par s'y attendre, ça nous ébloui toujours... cela dit, la réa n'est pas géniale. A l'image de la musique classieuse mais classique, et de la photo, un peu hésitante, la réa témoigne clairement d'un manque de budget.
Faute de pouvoir crier au chef d'oeuvre ni même au grand film (rare pour un film de prétoire), on n'a plus qu'à admirer la belle amertume dans laquelle est plongée l'oeuvre, qui arrive quand même à nous tirer à la fin, si ce n'est une larme, un soupire nerveux, comme s'il était si simple lorsqu'on a une actrice asiatique sur sa pelloche d'émouvoir le monde...