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Laboratory of the devil

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3 critiques: 0.83/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 0
Chip E 2.5
Fred30 0


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Sans camp-séquences

Suite totalement inutile du premier shocker déjà passablement raté. Traitez-moi d'hypocrite, mais autant je ne puis renier un certain plaisir à regarder des films gore BIEN FOUTUS, autant je me révolte devant la conception de films tels que la série des "Camp 731". Décider de recréer les horribles expérimentations humaines ayant REELLEMENT existé me refroidit bien davantage, que si l'on prenait le prétexte d'un quelconque savant fou, faisant la même chose dans un camp sans nom - sauf que dans le présent cas, j'aurai été tout aussi horripilé devant l'incroyable médiocrité d'exécution. En fait, ce second volet est une pauvre resucée du premier, reprenant (au plan près) toutes les séquences chocs du premier. Plus aucun effet surprise, les résultats des glauques expérimentations étant connu d'avance (le froid fait peler la peau jusqu'aux os des prisonniers...). Non seulement, cette simple répétition ennuie, mais en plus les scènes sont encore plus mal faits que dans le premier : les coups portés passent à des kilomètres du visage des adversaires et els effets fore ont visiblement été effectués avec bien moins de savoir-faire (ou de budget) que sur le premier. Une pseudo-romance semble vouloir justifier d'un quelconque intérêt, sans parler de cette séquence de discussion sans fin (et sans aucun intérêt) dans la maison en début et de fin de film. Un gâchis de temps, d'argent et de pellicule pour ce navet insondable.

21 juillet 2006
par Bastian Meiresonne


Un film d'exploitation louable

Lorsque Godfrey Ho, grand spécialiste du nanar made in HK, s'attelle à une vraie/fausse suite de Camp 731, une bande ultra-gore dénonçant les ignobles expériences bactériologiques effectuées par l'armée nippone sur des prisonniers chinois et coréens durant la Seconde Guerre Mondiale, cela donne un produit d'exploitation purement mercantile, prétextant un semblant de scénario pour plagier de manière presque éhontée les moments forts du premier film. Mal joué, dépourvu de fil conducteur narratif et truffé de rebondissements invraisemblables, ce Laboratory of the Devil possède néanmoins un mérite sûr: il n'ennuie pas ou peu. Godfrey Ho opte pour un rythme suffisamment rapide et une courte durée de métrage, si bien que l'on ne trouve point réellement le temps de bâiller, en dépit de certaines plages de dialogues aussi pompeuses que sacrément vaines. Concentrés en début d'intrigue, les sévices gore s'avèrent grosso modo les mêmes que ceux présents dans Camp 731; malgré la médiocrité de certains trucages, les séquences d'autopsie défient l'estomac, en particulier à la vision de ce cadavre éviscéré de fond en comble puis démembré à l'aide d'une scie. Mention spéciale par ailleurs envers le générique d'introduction, atroce enchaînement de plans sur des bébés calcinés et contenus dans de gros flacons, qui fait assurément son effet. Mais curieusement, après une première moitié qui ne prête guère à rire, l'ensemble s'enlise dans la série Z débile, marrante involontairement ou non. On y trouve des combats à mains nues ou au sabre dignes des plus grands nanars de kung fu seventies ainsi qu'une évasion totalement improbable, le tout en parallèle à une romance à laquelle il paraît impossible de croire la moindre seconde. Toujours de petits éclats de gore çà et là, avec entre autres un étripage amusant et une jouissive décapitation finale. Foireux, peut-être, mais divertissant, c'est sûr. De plus, il semble que la verve anti-japonaise se soit un tantinet atténuée dans cet ersatz de séquelle, ce qui n'est pas un mal en soi. Godfrey Ho sait tenir une caméra, étonnamment. La mise en scène de Laboratory of the Devil se veut assez dynamique et techniquement bien fichue, proposant quelques travellings d'honnête facture, sans faire des étincelles pour autant. Visiblement, le film a bénéficié d'un budget du degré de celui d'une bonne série B; cela se discerne dans la variété des décors et la présence de nombreux figurants jouant les prisonniers. Petit coup de cœur pour la bande-son, qui renvoie tout droit à celle des films d'horreur des années 80 (un thème notamment rappelle fortement la musique d'A Nightmare on Elm Street, le classique de Wes Craven). Drôle de manège que ce Laboratory of the Devil. Démarrant en tant que bon shock movie mâtiné de gore hardcore avant de prendre le train du nanar d'action, il ne peut être pris au sérieux à l'inverse du premier film, réalisé par Tun Fei Mou, et n'a en aucun cas la même portée réflexive. Reconnaissons-lui une qualité, celle de divertir sans que l'on n'ait la nécessité de se poser trop de questions.

03 janvier 2007
par Chip E


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