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Mélodie pour un yakuza

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 1.62/5

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2 critiques: 3.38/5



kick rurik 1.75 Envoyez les violons
Ordell Robbie 1.5 Une Pénible Mélodie
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Envoyez les violons

Harada considère ce "Mélodie Pour un Yakuza" comme un "film-apprentissage" pour lui, avec "une histoire banale mais de belles images". C'est à peu près le cas effectivement.

Le film nous conte l'histoire de Shuji, yakuza chargé d'abattre un chef ennemi, mais décidant au dernier moment de l'épargner. Il se met alors son propre camp à dos..

Avec son lyrisme romantique et ses ralentis, "Mélodie Pour un Yakuza" fait irrémédiablement penser à John Woo période polar pré-Hard Boiled. Mais le film de Harada étant sorti avant The Killer, c'est plutôt vers leur influence commune qu'il faut se tourner : Sam Peckinpah, l'Homme aux bloody slow-motions. Et comme Woo, Harada a donc romanticisé (si ce mot n'existe pas, il existera désormais) à l'extrême ses images. Mais Harada n'est pas le bon chrétien que Woo se trouve être, on échappe donc ici à un envol quelconque de colombes blanches près d'une église d'où sort le gentil, cigarette au bec. Malgré tout, le film est un pur roman-photo, un air de violon visuel d'une heure 30.

Tentant d'être "in" à l'époque (1987), "Mélodie Pour un yakuza" est un musée des 80's hallucinant : néons rose, bleu, musique au piano accompagnant les multiples scènes romantiques dans lesquelles des protagonsites aux brushings et permanentes fabuleuses discutent larme à l'oeil, maquillage et accoutrements au top de la mode (d'il y a 16 ans).. "The Heartbreak Yakuza" (titre US) est en effet très heart, et très break.

Le rythme du film, lancinant, monotone, n'en aide pas particulièrement la vision. On se surprend à s'ennuyer durant cette "mélodie", qui recèle de bonnes trouvailles, de bonnes idées de temps en temps, mais n'éveille jamais, par ses maladresses, l'intérêt qu'on pourra porter aux films qu'Harada allait faire par la suite.

Snif... Plus de mouchoirs.



15 septembre 2003
par kick rurik




Une Pénible Mélodie

Mélodie pour un yakuza doit sa petit réput’ au fait d’avoir supposément inspiré The Killer. S’agissant du ressort narratif, on peut en douter : peut être HARADA, gros féru de cinoche hollywoodien classique ayant rencontré des grands de l’âge d’or, et WOO se sont-ils abreuvés à la même source Douglas SIRK. Il y a en revanche cousinage pour cause d’usage sporadique de ralenti PECKINPAH en univers gangstérien. Le film fait aussi du deux précautions valent mieux qu’une : HARADA aurait-il vu Le Syndicat du crime en voyage à HK avant la sortie japonaise du WOO (qui sort comme son film au Japon en 1987) ? Et la scène d’action finale semble annoncer l’assaut de la résidence en fin de The Killer. Pour le reste… Oui, le montage déconstruit d’ouverture, oui un usage pas mal de la caméra à l’épaule lors de certaines scènes scènes d’action, oui c’est pas trop mal cadré et on peut y voir en germe le talent futur d’HARADA (contrairement à son suivant et minablissime Gunhed). HARADA dont c’est le sixième film depuis 1979, les 5 précédents étant majoritairement soit non notés soit nantis d’une sale note sur imdb. Mais globalement le film relève de la purge, la partie romance démontre que HK s’en tire mieux rayon mix de truands et d’eau de rose (qui sera une des bases de l’Heroic Bloodshed), HARADA ressemble rayon lenteur rythmique à un mauvais imitateur de KITANO alors que Beat Takeshi ne signera son premier film que deux ans plus tard. Mais HARADA Yoshio est cool.

21 octobre 2022
par Ordell Robbie


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