BEAAAU/CHIAAAANT/AMUSAAAANT/CHIAAAANT/... LOOONG!
Nadia, c’est de Anno. C’est donc bien réalisé.
Car Anno a réalisé avant "Gunbuster". Ca le fait.
Mais Nadia, c’est long.
Très long.
Trop long.
Et problème: ça manque de pognons, et c'est sous-traité en Corée. Dans le mauvais sens du terme.
Mon avis est totalement subjectif (comme tous les autres, je sais, mais là, encore plus!): le problème avec "Nadia", c’est ça. C'est long. Et sur 40 épisodes, la moitié doit être remplie de conneries. Nadia n’est pas un personnage réussi ; Jean non plus. Et l’intrigue fait trop grand guignol...
Et ce ne sont ni la réussite exemplaire des personnages secondaires, ni la densité du scénario haut en couleur, ni le personnage de Nemo, qui peuvent faire à mes yeux de "Nadia" un chef d'oeuvre. Et c'est dur à accepter... peut-être parce que je l'ai vu en VF, maintenant que j'y pense! :)
Je vois d'entrée les inconditionnels se dire "bien sûr, c'est normal maintenant qu'il l'a vu en VF"...
Grandiose...
Un autre chef d'oeuvre de la Gainax
Reprenant le mythe de l'Atlantide, Fushigi no umi no Nadia est une série magnifique. Le scénario est bien ficelé, les personnages sont tous plus attachant les uns que les autres et les musiques sublimes sont parfaitement adapté aux différentes situations. Bref les qualités ne manquent pas, malgré tout si je devais citer quelques défauts il serait vraiment mineurs: certains passages ne sont pas aussi passionnant (notamment au milieu), et la censure (commune sur toutes les séries de l'époque) nous empêche d'apprécier cette anime à sa juste valeur (d'ailleur il manque un épisode sur la VF: le 34).
La grande force de "Nadia" est de ne pas laisser son spectateur indifférent: certains passages sont poignants et ceux qui ont la larme facile devront préparer les Kleenex! D'autres passages, plus léger, vont vous faire rire.
Bref Nadia est une série culte, immanquable et qui, une fois regardé entièrement, restera dans vos mémoires à jamais...
Magnifique
et regardez ensuite atlantide de disney. voila ce qui les sépare, le génie
1989 : Premier Impact
Anno ayant travaillé avec Miyazaki sur le film de Nausicaa, on comprend mieux la filiation de Nadia avec le Chateau dans le Ciel.
Mais la comparaison s'arrète au contexte.
En effet, "Bluewater", la pierre de Nadia (maladroitement nommée Pierre Bleue, dans la VF, ce qui donne un titre français bancal : "Nadia, le secret de l'eau bleue") ressemble beaucoup à l'Anneau de Sauron : elle a sa volonté propre et son détenteur est condamné au malheur, ce qui teint le scénario et le personnage d'une ombre bienvenue. Ainsi, Nadia est telle une frèle barque prète à chavirer à tout moment dans un océan de désespoir (ce qui rends les paroles du générique français "Nadia a le secret du bonheur", complètement incongrues).
Car Nadia, qui annonce déjà Evangelion, traite de problèmes graves commes les relations parents/enfants, la crise d'adolescence, la mort, l'utilisation de la science, la nature de l'Homme, etc... Nadia lance le premier pavé - le premier impact - dans la mare d'un PAF animé trop politiquement correct.
Evangelion sera le Second Impact, et le paysage de la japanimation s'en retrouvera changé à jamais (même Miyazaki sera touché).
Bref, du pur Anno, matiné de Jules Vernes (le Maitre du Monde, 20000 lieues sous les mers, le Rayon de la mort, l'Ile Mysterieuse...), qui recelle de scènes d'anthologies.
Les épisodes ne sont pas tous égaux en qualité, mais la plupart sont de pures merveilles.
Une série indispensable.
Un message d'amour, de paix, et de tolérence dans un monde de brut.
Que dire sur cette magnifique série qui à vraiment marqué mon jeune esprit de l'époque. Tout d'abord parlons de la forme. La première série des studios Gaïnax est d'une grande réussite esthétique. N'oublions pas qu'elle est maintenant âgée de 15ans. Elle est composé de 39 épisodes se déroulant sur environ 1 an (l'épisode 34 se paie même le luxe dêtre émaillé de chansons). Mais rassurrons nous, l'action et les rebondissements y sont fréquents. De plus cela permet d'appronfondir les liens entre les personnages.
Maintenant passont au plus important le fond de la série. C'est l'histoire d'une jeune fille orpheline (Nadia) qui va partir, par la force du destin, à la recherche de ces origines avec un ami (Jean) rencontré à la Tour-Eiffel (quoi de plus romantique). En effet, cette série nous propose la quête merveilleuse de Nadia, qui va essayer de se construire à travers un monde d'adulte qu'elle n'approuve pas et ne comprend pas. Et c'est à travers ce voyage initiatique que l'on va abordé des thèmes divers et variés comme la différence, l'amour, la vengeance, le pardon, le deuil, la vie en communauté, l'utilité de la guerre, les bienfaits et les danger de la technologie... De plus ce qui est très interressant, ce que les thèmes suscitent des avis très différents même à l'intérieur du même camps.
Les personnages sont singuliers et hypèr attachants. Avec une héroïne sublime dans tous les sens du terme. Elle est entourée d'une galerie de personnage secondaire haut en relief.
En particulier la petite Marie qui installe avec Nadia une relation très intéressante tout le long de la série. Car c'est elle qui aide Nadia à comprendre certaine chose. Avec une mention spécial au capitaine Némo.
Mais que serait cette aventure sans un méchant complexe et déterminé (qui aurait mérité encore plus d'intérêt). Et c'est là où est un autre intérêt de la série c'est qu'elle nous en propose un qui est loin d'être niait et fade comme le veux la coutume de l'époque. Une ligne n'est pas clairement définie entre le bien et le mal. Car il peut y avoir du mauvais comme du bon dans chacun de nous. En tout cas Argon (le méchant) nous montre bien que lorsque les idéaux des hommes sont guidés par la haine cela n'abouti qu'à la violence et à l'incompréhension.
Mais les thèmes vu dans la série reste abordables pour tout le monde. Certains de ces thèmes (surtout celui de l'homme: son origine, son avenir, sa condition, son rapport avec les autres...) seront repris et largement appronfondis dans Evangélion: seconde série de Ganïax.
En conclusion une série tout simplement magnifique. Qui s'est inspiré du
Chateau dans le ciel de Miyazaki (cf: la pierre bleue, le thème de l'aviation, enfants orphelins) et 20 000 lieux sous les mers sans jamais plagier (c'est ça que j'admire en Asie, on s'inspire mais on ne copie pas. On rend hommage). Ce n'est pas comme
L'Atlantide de Disney. Du plagia à la sauce américaine qui fait honte à la série.
Seul défault que je trouve à cette série, les épisodes 24 à 30 sont baclés (pour une raison de budget), mais on prend tellement une bouffé d'air frais après avoir vue la série que l'on ne peut que être indulgent.
Belle série animée mature et divertissante
"Nadia et le secret de l'eau bleue" est une œuvre très intelligement conçue. À savoir spectaculaire à plusieurs reprises, très correctement rythmé et surtout respectueuse de son publique (qu'il soit jeune ou non). Respectueuse car les auteurs traitent subtilement de sujets profonds (le deuil, la recherche de soi, la difficulté de prendre des décisions et de les assumer...) de façon aussi frontale que subtil narrativement donnant lieu à des séquences maintes fois émouvante. Néanmoins, en ce qui me concerne, une dizaine d'épisodes n'évite pas la relative redondance de certains thèmes pourtant intéressant (Nadia est vegan, pas Jean - je n'ai absolument rien contre le veganisme, c'est ici juste une question de narration pour moi) ou ingrédients inhérents au genre (les romances prennent trop de place - je n'ai rien contre non plus temps qu'elle garde une proportion raisonnable). Tout cela étant subjectif, je vous conseille quand même de la visionner car elle recèle pas mal de très beaux passages et reste attachante à l'image de ses personnages principaux (et même secondaires - je craignais la petite Marie et le lionceau Atila gonflant et je me suis bien planté, la première est adorable et le deuxième franchement drôle tout du long).