Mets de l'huile Danny!
Le duo Ho Mung-Wa / Danny Lee est tout de même à retenir. Responsables à eux deux de plusieurs fleurons nanaresques de la Shaw Brothers, ils sont réunis ici pour un film d'horreur hilarant avec des idées délirantes, des effets spéciaux évidemment bien kitschs, et surtout une bonne grosse dose de fesse. Car soyons clair, tout est prétexte à montrer des filles à demi nues. Le scénario est une histoire de vengeance tout ce qu'il y a de plus classique, sauf que le bon Danny se transforme en monstre huileux au lieu de devenir Super Inframan. Histoire de pimenter l'affaire, on ajoute une bonne dose d'érotisme de bas étage, avec ses nombreux viols, ses nibards à l'air toutes les cinq minutes.
Le scénario en devient alors d'un sacré ridicule: la copine à Danny se fait violée deux fois, le procès auquel on assiste est un viol décrit dans les moindres détails, une chirurgienne se fait désouder lors d'une opération sur une fille complètement nue, le Oily Maniac s'attaque à son patron alors qu'il s'envoie en l'air dans sa voiture avec sa maîtresse, on multiplie les plans sur des jambes écartées...
Les effets spéciaux contribuent évidemment à renforcer le côté nanar hilarant, bien qu'il y ait tout de même des idées sympathiques liés au métabolisme du monstre. Il se transforme en flaque pour passer sous la porte, arrive par le robinet, fait repousser ses membres coupés,
ce qui pimente bien l'affaire. Sans oublier que Danny Lee est évidemment à fond dans son rôle comme toujours, que la musique des Dents de la Mer accompagne chaque arrivée du monstre, et qu'on trouve des seconds rôles de qualité (Ku Feng en passage éclair). Le final est comme souvent à l'époque bien trop vite envoyé, mais comme le film ne dure d'1h25, on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer.
Oily Maniac rejoint donc les autres fleurons de la filmographie du réalisateur et de son acteur principal au panthéon des films bis de la Shaw, et vient démontrer une nouvelle fois que la SB savait faire autre chose que des Wu Xia Pian, que ça soit dans le bon ou le mauvais sens.
un film avec Danny Lee en homme-goudron survolté ne peux pas etre fondamentalement mauvais
Mets de l'huile...
Gros navet avec quelques grands moments kitschissimes.
Un tas de goudron en guise de super-héros, fallait oser !!! Les scénaristes tentent d'ailleurs de noyer l'intrigue abracadabrante sous un tas de gros plans de poitrines dénudées de quelques pauvres actrices fourvoyées dans cette galère, Lili Li en tête.
Il n'y a pas à dire : la fin de la décennie '70's était faste en bis-eries pour les studios Shaw Brother (Mighty Peking Man, Web of Death, ...).
A réserver uniquement aux fans d'un cinéma totalement Z !!!