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Pluie Noire

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.96/5

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20 critiques: 4.08/5

visiteurnote
Toxicguineapig 2.75
Titeuf@ 4
Samehada 3.5
punkfloyd 4.25
Pikul 4
OshimaGosha 4.75
Omerieux 4
Miyuki 4
lafilleausabre 4.5
Kokoro 4.5
koalaurent 3.5
k-chan 5
ikoo2mi 3.75
Hojo 4.5
Cuneyt Arkin 3.75
Bastian Meiresonne 4.25
Bama Dillert 3.75
Anicky 4.5
Anel-kun 4
893 4.25


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c'est l'histoire d'une jeune fille touchée par la "pluie noire" que sont les retombées radioactive d'hiroshima, comment cela "la maudit" et modifie sa vie en tant que femme. magnifique

05 juillet 2002
par lafilleausabre


Retour de l'enfer

Shohei Imamura adpate ici fidèlement le très grand livre éponyme de Masuji IBUSE écrit en 1969,PLUIE NOIRE . Dans la filmographie de Imamura,cette œuvre voulue depuis longtemps par le metteur en scène occupe un peu une place à part dans sa carrière.Son thème éminnemment dramatique lui permet moins de développer l’habituelles ironie qui parsème souvent ses autres productions. Mais on retrouve malgré tout ce regard empreint d’humanité et de sourire gentiment moqueur pour une communauté,ici celle vivant dans la magnifique campagne autour du site de Hiroshima au tout-début des années 50.Car le film fonctionne en flash-back,alternant le présent et l’évolution de la maladie des habitants,et le passé qui se situe excatement le 6 Août 1945 ou la première bombe atomique explosa sur la région. Le film est la plupart du temps assez paisible,assez lent,décrivant le quotidien de gens simples,galerie de personnages typiques et attchants vus à travers la loupe particulière du cinésate.Mais les scènes de retour au passé sont là pour rappeler toute l’horreur de la guerre,cruelles ruptures de ton transformant par réaction un univers buccolique en anti-chambre de la mort :les protagonistes ont tous des séquelles qui vont en s’aggravant jusqu’à l’inévitable. La jeune héroine Yasuko,objet de toutes les attentions car atteinte par « l’éclair blanc » et ne trouvant de mari,vit elle-aussi petit à petit cette déchéance,et ce n’est pas un hasard si la seule personne qui pourrait partager sa vie se trouve être un rescapé des terribles batailles de la dernière guerre,qui devient à moitié fou dés qu’il entend un bruit de moteur,terrible souvenir de l’avancée des chars ennemis sur le lieu des combats. Toute la force du film est là : les victimes ne peuvent arriver à communiquer l’horreur qu’elles ont vécue aux personnes qui n’ont pas été touchées.Pire,elles en sont encore à se demander pourquoi cela s’est passé ainsi,comme le dit un malade « le plus dur est de ne pas savoir vraiment à caude de quoi nous allons finalement mourir »… La dernière partie du film laisse de côté l’aspect légèrement souriant pour devenir un témoignage bouleversant sur l’apparition des symptômes sur le corps de Yasuko :elle perd ses cheveux,souffre de furoncles aux fesses,elle s’affaiblit,alors que les décés se succèdent autour d’elle et qu’elle présente déjà une calvitie sur le haut du crâne aux obsèques de sa tante,symbôle de sa féminité perdue.La scène finale,comme le livre,ne dévoile pas d’issue certaine,même si le film s’avère un peu plus sombre que son modèle littérraire. Projet magnifique au noir et blanc parfaitement adapté,on a d’ailleurs du mal à imaginer le film datant de 1989 tant l’atmosphère de l’époque est idéalement rendu, KUROI AME bénéficie d’une des dernières compositions du maître Toru Takemitsu,compositeur de LA FEMME DES SABLES,DODE’S KADEN,EMPIRE OF PASSION,et tant d’autres,livrant un score d’une totale élégance et d’une sobriété majestueuse. L’interprétation est elle-aussi idéale,donnant des accents de vérité à ce témoignage terrible sur la guerre et ses très lourdes conséquences sur les gens « normaux ». En choisissant de traiter de l’indicible par le biais d’un évènement fondateur de l’histoire japonaise récente,Shohei Imamura atteint à une universalité du propos,et nous donne ce film magistral et injustement méconnu dans son abondante filmographie.

03 juillet 2005
par Kokoro


Mémoire aux "atomisés" du jour et d'après.

IMAMURA Shohei nous délivre en bloc la détresse de ces gens qui ont subi la bombe. Presque pire que le jour H, Il nous raconte l'après de ces rares survivants irradiés, et révèle un côté plutôt méconnu et tabou : la mise à l'écart sociale, la mise à pied professionnelle, la mise en quarantaine médicale. Un film à voir absolument, une prise de conscience à deux niveaux sur l'holocauste.

16 août 2005
par koalaurent


Flash Back

Adaptation du roman "Pluie Noire" de l'écrivain préféré du réalisateur, Masuji IBUSE et de la nouvelle "Lieutenant ma révérence" pour le personnage de Yuichi, le film est un témoignage tout personnel d'IMAMURA concernant la bombe atomique. Sur fond de mélodrame, il s'attache une nouvelle fois à dépeindre des individus vivant en communauté dans une campagne reculée. La beauté des images (en Noir et Blanc) d'une paisible campagne tranchent avec l'horreur des souvenirs d'une ville soufflée et en ruines, peuplée plus que par des silhouettes hagardes et décharnées. Le réalisateur n'élucide en rien l'horreur de la guerre en enchaînant les cadavres calcinés d'enfants et de nouveaux-nés, des hommes blessés par centaines et des cadavres chavirés par l'eau des rivières. La stupéfaction laisse bientôt place à la parfaite ignorance des quelques survivants, parcourant le champ de ruines, se baignant dans l'eau contaminée. Même des années plus tard, ces personnes ne savent si elles sont condamnées à mourir ou pas et là encore, leur ignorance tranche avec celle - prétendue - des américains, qui - tout en connaissant la portée de la puissance dévastatrice atomique - pensent pourtant l'utiliser à nouveau contre les coréens communistes. La résolution sera forcement fatale et IMAMURA ne connaîtra aucune pitié de ses personnages pourtant esquissés avec amour; car d'un conflit, rien de bon ne pourra sortir et il n'épargnera absolument personne. Un très grand film sur l'horreur de la bombe atomique !!!

26 septembre 2005
par Bastian Meiresonne


La souffrance n'a pas de valeur.

L'art, si. Quel texte. Quelle musique.

28 mars 2010
par Anicky


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