ma note
-/5
Merci de vous logguer pour voir votre note, l'ajouter ou la modifier!
moyenne
3.57/5
Retour à la 36ème chambre
les avis de Cinemasie
5 critiques: 3.75/5
vos avis
27 critiques: 3.69/5
Du caviar aigre-doux.
Sans conteste le meilleur opus de la saga, emmené par un hallucinant Gordon Liu d'une grande justesse et d'un équilibre à en faire pâlir un moine Bouddhiste. Dans un esprit totalement bon enfant, frais et décomplexé, cette réalisation de Liu-Chia Liang épate par son sens adroit de la mise en scène et par sa légendaire facilité d'exécution chorégraphique (séquence aérienne sur des pontons, fabuleuse).
la 36ème chambre au clair de lune
Avec ce "pseudo" 36ème chambre, Liu Chia-Liang nous sert une petite comédie assez réjouissante. Comparativement aux autres kung-fu comédie de l'époque de Jackie Chan ou de Samo Hung, ce film a mes préférences. D'abord parce que l'humour est assez constant, misant sur l'attachement affectif au personnage de Gordon Liu plutôt que sur un comique de situation grossièrement amené. L'autre point fort du film tient à sa fluidité, l'histoire se déroule sans temps mort et les situations d'entraînement ou de combat s'enchaînent sans que l'on ne s'en aperçoive. Enfin, il apparaît évident que Gordon Liu a pris un grand plaisir à faire ce film et ce rôle a la fois naïf et provocateur lui convient à merveille, lui laissant la liberté de nous faire une démonstration supplémentaire de ses capacités physiques.
02 décembre 2004
par
jeffy
Une certaine idée du kung fu
Liu Chia Liang voulait que la suite de la
36ème chambre diffère de l’original, qu’elle soit axée sur la comédie kung fu dont il est un grand précurseur. Quelques petites pointes de comédie voyaient déjà le jour dans la 36ème chambre mais le principal restait l’ambiance shaolin, le long chemin pour y être accepté et en ressortir spirituellement et martialement grandi. Gordon Liu y tenait un rôle sérieux, respectueux du temple et de sa discipline drastique.
En guise de contre pied, Gordon joue cette fois-ci un imposteur qui se fait passer pour le célèbre moine shaolin San Te (qu’il jouait dans le premier opus) afin d’aider ses amis, des ouvriers teinturiers manchous opprimés. Un rôle comique de bonimenteur qui tranche avec les prestations connues de Gordon, même si il a déjà fait le trublion dans Fist of the white lotus et quelques autres films. Ce n'est pas son jeu de prédilection mais il assure ce rôle de farceur avec l'énergie et le talent propre au meilleur surjeu hongkongais.
La supercherie est malheureusement assez vite démasquée par le directeur de la teinturerie, Wang Lung Wei méchant de service comme à son habitude, qui sait reconnaître le vrai kung fu du faux. Lorsqu'il demande à Gordon de lui montrer sa technique sur lui et ses hommes, le faux moine est alors pris au piège et se fait humilier ainsi que ses camarades. Conscient que ses mensonges ont encore aggravés la piètre situation des ouvriers, il décide de se rendre au temple de shaolin et de ne revenir qu’après y avoir appris le kung fu, le vrai.
Là encore, l’entrée au temple est un contre pied monumental au premier opus. Là où Gordon obéissait du mieux qu’il pouvait aux exigences des moines, il use ici à l’excès de tous les mensonges et autres supercheries dont il est capable pour contourner le règlement de la 36ème chambre.
Rappelons que la 36ème chambre a été créé dans le film original par Le moine San Te (Gordon Liu) qui avait décidé, une fois sa formation terminée, de créer une chambre complémentaire des 35 chambres originelles, spécialement dédiée à la transmission du kung fu pour le peuple.
Liu Chia Liang n’aime pas les tricheurs et les bonimenteurs qu'il prend manifestement plaisir à faire souffrir dans ses films. Malgré le talent de Gordon à détourner les épreuves d’entrée à son avantage, il est vite confondu une nouvelle fois par le vrai moine San Te. Ce dernier, plein de sagesse, ne le chasse pas pour autant et l'invite à se laver la tête en utilisant une pierre attachée à une corde qu’il doit lancer dans un puits pour finalement en utiliser les éclaboussures. Une épreuve qui lui prend plusieurs jours et commence déjà à le renforcer musculairement sans qu’il s’en aperçoive. Ce genre d’idée inventive de pédagogie martiale par le quotidien est une véritable spécialité de Liu Chia Liang.
Cette première épreuve réussie, le vénérable San Te révèle à Gordon qu’il a compris depuis longtemps ses mensonges mais décide tout de même de l’aider une dernière fois avant de le chasser définitivement (pourquoi l'aide-t-il encore une fois alors qu'il triche depuis le début à toutes les épreuves drastiques d'admission ?... Pas très logique quand même). Il demande à Gordon de construire des échafaudages tout autour de la 36ème chambre.
A partir de ce moment, la comédie s'estompe pour laisser place à l'héroisme et à l'énergie de l'entraînement. Par son esprit alerte, Gordon va profiter du point de vue unique sur la chambre pour observer l’entraînement des autres disciples et appliquer ce qu’il voit à son travail.
Au bout d’un an, il est passé maître de la technique de l’échafaudage sans le savoir. Finalement bel et bien chassé par San Te, il a néammoins eu le temps pour emmagasiner un maximum d'informations qui vont pouvoir l'aider à défendre ses amis contre les Manchous. Le traditionnel combat final atteint alors, comme de coutume avec Liu Chia Liang, une certaine quintescence du kung-fu old school.
Derrière cette suite, Liu Chia Liang démontre une nouvelle fois que le kung fu n’est pas un apprentissage du combat pour assurer la justice ou la vengeance mais une pédagogie vertueuse pour l’équilibre du corps et de l’esprit. Pas un seul mort, juste quelques blessés, ne vient ternir ce postulat. Le message est clair mais plutôt maladroit parfois.
La comédie puis l’entraînement et les combats sont toujours aussi inventifs, voir même plus que dans la 36ème chambre, notamment la folie de Gordon à assembler les échafaudages (il faut le voir ficeler les bambous les pieds attachés, etc). Le rythme est correct mais il faut vraiment aimer l’ambiance guillerette et assez lourde de la comédie à la Liu Chia Liang. L’esprit de la comédie HK qui n’en est encore qu’à ses débuts est très présente et donc assez hermétique, surtout pour un occidental. Liu Chia Liang est un maître en chorégraphies sans trucage visuel, inventives et spectaculaires. Mais la légèreté omniprésente (lourde en fait), l’inexistence d’une vraie dramatique, les personnages caricaturaux, la répétition à l’infini du même message, la vision de Liu Chia Liang dans son ensemble est toujours la même, trop kitsch et gentille et donc pas très motivante pour qui a déjà vu les perles de kung fu comédie de Jackie et de Sammo autrement plus percutantes. Sympathique mais assez lourd en ce qui me concerne. La meilleure kung fu comédie de Liu Chia Liang reste à mes yeux combats de maître et de loin, qu'il n'a d'ailleurs réalisé qu'en partie avant de se faire virer pour cause de désaccord sur le traitement du film.
Bien
Toujours aussi bon, mais avec une approche différente . Cette suite (?) qui est plus proche de la kung fu comédie ne déçoit pas et se laisse regarder agréablement avec une mise en scène et des combats toujours aussi énergique . Les combats ne prennent pas le pas sur la comedie et vis versa . Une réussite, on en redemande .
Le Kung fu de l'échaffaudage
Gordon Liu est parfait dans cette épisode qui s'éloigne de l'esprit du 1er,il a même affirmé que c'était son préféré de la série. Et l'on comprend pourquoi,son personnage est beaucoup plus intéréssant et son humour méprisant jubilatoire.Le final est un des plus réussi.
Bof...
La fausse suite du premier volet, avec un autre acteur qui joue le rôle que LIU avait dans le 1, c'est pas vraiment ultime...
Sinon le reste est assez régulier par rapport au premier : assez moyen, une réalisation quasi nulle, des acteurs pitoyables, mais un assez bon kung-fu des années 80 dirons-nous.
Bref, il est fidèle à son titre, rien de plus ni de mieux.
Une superbe Kung Fu comedy !!!
Liu Chia Liang nous offre une superbe kung fu comedy avec cette aventure digne du premier épisode. Ici le cinéma est remis en question grace à la comédie, les supercheries sont vites démasquées et Gordon Liu devra apprendre le kung fu d'une manière très originale et superbement exploitée. Encore un excellent film, différent dans l'approche par rapport au premier qui reste mon épisode préféré mais cet opus est vraiment très bon.
fausse suite de "la 36eme chambre de shaolin"
attention critique modifié apres avoir vu le zone 2 de wild side
ce film n'est pas une suite, donc pas besoin d'avoir vu "la 36eme chambre" pour voir celui ci . je modifie ma critique ce film reste inférieur "a la 36eme chambre" .mais apres avoir vu le dvd pourri de ground zero et maintenant le zone 2 de wild side je remonte le note ,. attention il aurait été difficille de faire mieux que "la 36eme chambre" qui est une perle . ici on est plus tourné vers la comedie. la scene ou gordon liu doit batir un echaffaudage autour du temple est quand meme assez remarquable.film qui se laisse voir mais avec un gout de trop peu.
13 novembre 2001
par
jeff
Moins bien que les 2 autres
J'ai trouvé Le Retour à la 36e chambre moins bien que les 2 autres films. Toutefois, il y a toujours des scènes sympas et pas mal d'action.
Passage préféré: le montage de l'échaffaudage.
Sympa mais inférieur au premier...
Le coté Kung Fu comedie, qui a souvent le don de m'énerver, est ici très supportable: on en est aux débuts du genre, ce n'est pas encore la déferlante eighties et la Shaw se cantonne ici encore plus ou moins dans les canons qui ont fait le succès du genre. On reprend les mêmes ingrédients que pour le premier, on agrémente d'humour bien dans l'air du temps et le tour est joué. L'équilibre entre les éléments sérieux et humoristiques est assez bien géré et on ne s'ennuie pas une seule seconde, même s'il n'y a plus le frisson du premier volet, avec sa morale sportive et son éthique du Kung Fu en béton armé. Le combat final est un petit bijou d'inventivité (pas mal le Kung fu de l'échafaudage!) et Wang Lung-Wei en bad guy, c'est presqu'aussi bon que Lo Lieh (disons que ce qu'on perd en charisme on le gagne en performance martiale). Un bon film, donc!
Une suite inférieure au premier pour la profondeur martiale, mais loin d'être indigne!
Ici, l'histoire est beaucoup plus légère que dans le premier opus, puisqu'il s'agit d'une kung fu comedy, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de tension dramatique.
Mais le ton général reste assez léger, l'humour est omniprésent, et dans l'ensemble on rit bien, en grande partie grâce à Gordon qui porte le film à bout de bras, et qui dégage beaucoup d'énergie, que ce soit dans les combats ou non.
La réalisation de Liu Chia Liang m'a semblé plus fluide, les différentes parties s'enchaînent avec plus de cohérence.
La partie où Gordon rentre à Shaolin rappelle plus ou moins le premier opus, avec les épreuves du début, mais bien vite, la construction des échaffaudages commencent, et force est de constater que ce passage est très réussi et inventif.
Le changement d'acteur pour le rôle de San De est peu choquant, Gordon faisant très jeune et impulsif à cette époque, il était plus logique de prendre un acteur plus mûr pour donner au personnage de San de toute la présence nécessaire je pense.
Hormis l'humour, il y a un autre point où le film diffère de son prédecesseur, c'est sa dernière partie.
Dans "la 36ème chambre", Liu se moquait manifestement de la fin et des combats qui font un peu bâclés, alors qu'ici on a droit à un très long combat final, découpé en 3 parties, et aux chorégraphies sublimes d'inventivité et de vivacité.
On a droit à des affrontements à mains nues, des batons, des passages où Gordon ficelle comme pour les échaffaudages, utilisation de bancs, acrobaties sur des échaffaudages.
En somme, ce gros combat est un morceau d'anthologie, plutôt fantaisiste et acrobatique, qui mérite à lui seul le visionnage du film!
On pourra reprocher le côté philosophie martiale peu présent ici, mais le divertissement est réussi, on ne s'ennuie pas, et les combats sont meilleurs.
Une fausse suite qui diffère mais qui ne déçoit pas.
Chambre à part
Fausse suite du premier du nom.
Gordon Liu joue le rôle d'un imposteur, roi du déguisement, qui se doit se venger famille et amis d'une teinturerie, fraichement tyrannisé par les éternels mandchous.
Il décide d'intègrer le temple des Shaolin, et notamment la "36e Chambre", créé dans le premier.
L'originalité au premier, ce que l'entrée au temple lui sera à jamais interdite, et que Liu ne saura suivre qu'en filigrane l'entraînement. Très original, puisqu'on ne suit pas le cheminement traditionnel des épreuves, mais que le héros se devra servir de ce qu'il sait faire de mieux( la débrouillardise, l'observation de l'autre) afin d'arriver à ses fins. Son entraînement quelque peu "spécial" est par ailleurs irrésistible et les exercices acrobatiques éxecutées du haut des échafaudages impressionantes.
Si le premier restait très classique dans son cheminement, exploitant une trame classique au genre de la Shaw, ce second volet tente la difficile transition de s'inspirer d'anciens schémas shawiennes et de s'accaparer les éléments basiques de toute kung-fu comédie alors à la mode. Le côté comique s'en voit donc fortement renforcé, apr rapport au premier, où ce genre n'était alors encore que sous-entendu. Ce qui donne l'occasion d'assister à des scènes réellement comiques, mais également beaucoup d'humour déjà trop démodé pour le début des années '80s.
Reste, que les scènes d'action sont réellement impressionantes, avec un Gordon Liu au mieux de sa forme. Le combat de fin est parmi les plus belles choréographies entr'aperçues dans le genre.
Une fois le principe de "non-suite", ainsi que le re-virement de temps acceptés, ce film s'impose comme une digne suite.
A noter, qu'il s'agit du film préferé de la trilogie de Gordon Liu himself !