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La saison des goyaves
les avis de Cinemasie
1 critiques: 4/5
vos avis
2 critiques: 3/5
La magie du cinéma vietnamien opère une nouvelle fois.
Dans le peu de film vietnamien que j’ai vu (les TRAN Anh Hung) il y avait une ambiance qui se dégageait, un je ne sais quoi qui rendait ces films oniriques et mélancoliques à la fois. Dans La Saison Des Goyaves, j’ai retrouvé les mêmes sensations, j’ai l’impression qu’il y a une certaine manière de réaliser, propre au vietnamien.
L’histoire est celle d’ Hoa (BUI Bai Binh), un homme qui vit prisonnier du passé suite à un accident survenu du haut d’un goyave lors de ses 13 ans, une chute qui lui « bloqua » son intelligence et ses facultés mentales. Il vit désormais en ne repensant qu'au goyave qu’il avait planté avec son père.
Même si ce long métrage n’est pas aussi beau et maîtrisé que les meilleurs Tran Anh Hung, l’histoire est très belle, et l’ensemble est bien évidemment de bonne facture. La narration est assez lente, c’est ce qui fait le charme de ce genre de production.
La Saison Des Goyaves s’impose à tous les amoureux du Vietnam et à tous ceux qui veulent voir une belle histoire dans un cadre apaisant. C'est la Vietnamese’s Touch !
Merci à Panasia 2002
Se souvenir des (belles) choses
Touchante chronique vietnamienne, mêlant présent et passé sur un lointain fond de tourments politiques du pays.
En partie inspirée de la propre vie du réalisateur, certaines scènes touchent au plus profond; d'autres sentent davantage l'exercice de style appliquée, si ce n'est pas pour carrément verser dans une dramaturgie lacrymale (toute la fin du film, en un horrible décalage par rapport aux sensibles touches esquissées auparavant).
Reste la langoureuse ambiance typiquement vietnamienne, la bouffée de nostalgie patriotique pour leur propre pays (seulement menacée par les propres travers politiques, ainsi que "l'invasion" occidentale, comme en témoigne le rachat de la propriété en fin de film) et une vraie maîtrise auteurisante dans nombre de plans (jusque dans les différentes représentations esquissées des personnages, montrées maintes fois sur les toiles, mais tellement insaisissables en vrai).