Schlock therapy
Considéré comme le premier film asiatique tourné en 3D (premier argument commercial et qui fait honteusement l'impasse sur les quelqeus rares exemples des années 1970s et 1980s) par le créateur de la franchise "Ju-on / The grudge" (second argument commercial), on se retrouve face à un teenie slasher sans grand intérêt où le chiche budget a dû passer dans les QUELQUES effets 3 D sans grande inventivité. Bon, on n'en est pas encore au niveau d'un "True Legend" où il fallait chausser et déchausser ses lunettes au gré des séquences, mais on en est également très loin de l'ingéniosité (et c'est LA qu'on mesure le talent visionnaire) de Cameron sur son "Avatar" avec des avant / arrière-plan très mal exploités. Niveau effets, on se retrouve avec des doudous qui volent et qui traversent des murs, une main qui s'élance vers nous (pour tourner une poignée) ou encore des trucs qui volent.
Côté histoire, ce n'est guère plus folichon avec une sempiternelle histoire de vengeance d'une fillette mort de manière injuste et des teenies, qui se font massacrer à la pelle sans que l'on voie grand-chose, public ado visé oblige.
Depuis, Shimizu nous menace d'enquiller avec un "Rabbid Horror 3D" avec des nouvelles peluches animées en 3D, mais en collaboration avec Christopher Doyle…si si, le chef-op' attitré de Wong Kar-Wai, qui vient de terminer la comédie musicale érotique japano-bollywoodienne (!!!) "Underwater Love".
