Korea rules !
Qui peut prétendre succéder au Silence des agneaux et à Se7en dans le genre serial thriller ? Succés critique, succés public. En tous cas, sûrement pas les trucs aussi peu enthousiasmants qu'on nous livre depuis de trop nombreuses années comme Bone collector, Hannibal, Résurrection ou les Rivières pourpres, pour ne citer que ceux qui sortent un brin du panier à crabes.
Et poum, tiens voilà que la Corée commence à faire parler d'elle avec comme pourraient dire les gens avertis, "une vitalité réjouissante du cinéma de genre". Le thriller a toujours été un genre incontournable, et ce Tell me something est le fer de lance d'une lignée prometteuse.
Bon, ce n'est pas la révolution (après tout qu'est-ce-qu'une révolution cinématographique ? Tous en choeur : "Seijun Suzuki !!"), pas mal de déjà-vu en provenance des oeuvres citées plus haut, de Basic instinct et de Scream : pas de quoi crier au scandale loin de là, pas de quoi crier au génie non plus. Pourtant, il existe une atmosphère bien particulière. L'auteur se cherche encore et est de manière évidente sur la bonne voie. Et si un Hypnosis, par exemple, peut sembler super-efficace mais si peu personnel, Tell me something en revanche tient la comparaison avec les meilleurs représentants du genre, malgré ces nombreuses références, et peut également (et miraculeusement ?) faire figure d'oeuvre d'auteur.
Particulièrement roublard, ce dernier livre son récit complexe, avec de très nombreux tiroirs et tout autant de clés. Ce qui fait que même à la n-ième diffusion, il est peu probable que vous saisissiez toute l'intrigue. On est bien loin du plot hollywoodien ou pire franchouillard bas de gamme où on apprend dans le climax que c'est le cousin du jardinier du voisin qui commet les crimes. C'est carré, troublant, super efficace, tordu, ultra-violent et les deux "heroïnes" sont à croquer. Vous ne l'avez pas encore vu ? Pffff...
26 novembre 2001
par
Chris
Un polar efficace mais au scénario bancal
Fortement influencé par nombre de films américains du genre (pêle-mêle Seven, Basic Instinct, le Silence des Agneaux,…), La sixième victime met aux prises Han Suk-Kyu, le flic de Shiri, avec Shim Eun-Ha juste un an après leur duo dans Christmas in August, et cette fois-ci pour une histoire complètement différente puisque la traque d’un serial-killer est en jeu. D’emblée, on est prêt à suivre le réalisateur Chang Yoon-Hyun dans son intrigue, d’autant plus qu’il y met les moyens en instaurant une atmosphère étouffante (la pluie, la nuit) et inquiétante (des morceaux de corps sont retrouvés aux 4 coins de Séoul…). Mais tout doucement, ce dernier commence à hésiter, tant sur ses choix esthétiques que d’écriture. La lumière du jour revient, les divers indices pouvant nous mettre sur la voie du tueur s’effacent progressivement (mort de Kim, piste du père peu concluante) et la conclusion alambiquée du film nous laisse sur notre faim (quid du mobile du crime ?).
On est donc en présence d’un film assez décevant : l’intrigue a du mal à tenir debout, les rebondissements sont plats et attendus, certains temps morts se font sentir au milieu de la projection. Pourtant, le savoir-faire du metteur en scène est indéniable, notamment lors de 2 ou 3 scènes à couper le souffle. La mise à mort d’une victime par vidéo interposée sur fond de Placebo est par exemple assez fascinante, tout comme la confrontation sous la pluie qui suit, ou encore le flash-back de Eun-Ha sur fond de variante – ou d’original – du « Ready or not » des Fugees, qui glace le sang. A la vue de ces scènes, on est encore plus révolté par la fadeur de l’intrigue, car oui, avec un scénario qui tenait la route, même classique, il y avait de quoi faire un joli coup cinématographique, surtout si l’aspect esthétique très graphique (sang à volonté, ambiance glauque) avait été conservé durant la totalité du film. Dommage. En tout cas, la Corée nous prouve une fois de plus, après Sur la trace du serpent, qu’on peut compter sur elle pour ce qui est de l’action, même si des progrès sont encore à faire.
difficile a defendre
je n'ai pas tellement envie de dire du mal de ce film, mais il faut bien convenir que meme la bonne performance des acteurs a du mal a sortir le film d'un manque de rythme qui le rend finalement plutot ennuyeux. A voir une fois si on a rien de mieux a la maison.
30 décembre 2002
par
jeffy
Un film bien peu surprenant
Tout commençait pourtant bien avec cette scène d'introduction très réaliste : une bonne vivisection, rien de tel pour mettre en appétit. Sauf qu'après il suffit de voir le "meurtrier" une fois pour commencer à comprendre ce qu'il se passe. Et même, la soi-disant révélation finale faite pour clouer le spectateur sur son siège s'avère bien plate puisqu'un minimum d'intuition et d'observation mêlée à un soupçon de psychologie permettaient d'aboutir à cette conclusion bien avant la moitié du film.
Finalement ce qui restera mystérieux le plus longtemps c'est le mobile du crime. Mais pareil il ne faut pas attendre la fin du film pour le connaître... A partir de là on peut se demander quel est l'intérêt de ce film en dehors d'essayer de se hisser maladroitement à la hauteur des références en la matière citées dans les critiques environnantes. Personnellement, j'ai espéré pendant toute la durée du film que la solution était plus complexe et j'ai essayé de me raccrocher à une ambiance qui ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs en dehors de l'utilisation plutôt intéressante dans l'histoire de l'Ophelie de John Everett Millais qui fait parti de mes tableaux préférés. Il y a certes une bonne analyse de la psychologique de l’assassin (par forcément si explicite que ça si on ne connaît pas certains éléments de psychiatrie j’ai l’impression) mais ça ne suffit pas à mettre le spectateur dans tous ses états. Loin de là …
Ne perdez pas la tête...
Voilà une idée, qu'elle est bonne : joindre des DVD asiatiques à bas prix à des zines. Après l'excellent "Battle Royale" le mois dernier, voilà au tour de "La 6e Victime" d'être à portée d'un large public et de rendre le cinéma asiatique plus accessible. Dommage seulement, que le film soit d'un niveau tellement faible, bien qu'il se positionne tout de même largement au-dessus de la plupart de daubes direct-to-video accompagnant d'autres magazines.
Et pourtant, j'aurais vraiment souhaité aimer ce petit thriller. Impossible de ne pas entendre parler de sa comparaison avec "7even", de ne pas voir les quelques photos bien gore sur la jaquette; l'accès au menu achevera de vous faire trépigner d'avance.
La scène d'exposition met de suite à l'aise avec une petite séance d'Anatomie (excellent petit shlasher allemand soit dit en passant) et la suite introduisant les personnages sous une forte pluie et dans une obscurité inquiétante laissent augurer du meilleur.
Mais voilà...la suite est bien moins réussie. Longues scènes plates et mises en scène avec un académisme affligeant, empêchant tout suspense de s'installer, tout personnage d'évoluer et au spectateur d'accrocher. Le réalisateur a l'air de s'en rendre compte et balance quelques scènes choc (plus la DECOUVERTE des corps, que les meurtres en eux-mêmes...) au petit bonheur du hasard.
L'enquête peine à avancer, puis l'on brûle plusieurs étapes d'un coup avec des découvertes tout à fait opportunes (merci les scénaristes !!!), mais rarement approfondies. Là encore, la mise en scène donne pitié à voir, je pense notamment à la mise en parallèle du collègue du comissaire venant retrouver le petit garçon dans la boite de jeu (pourquoi ? comment ?) et la ballade du comissaire avec sa mystérieuse protégée dans la maison familiale. L'on saute de l'un à l'autre sans véritable logique...et aucun "timing" raisonnable est tenu (jsute au moment, où le collègue retrouve le garçon, on repasse sur la "protegée", qui se ballade dans sa maison, pour repasser directement sur le collègue...INUTILE !!!). Et que dire du disque "Placebo" trouvé sur un lieu du crime (et le portable, personne n'a pensé à l'emporter pour l'enquête ?!! et personne n'a pensé à regarder dans le lecteur CD avec des GROSSES traces de doigt dessus ?!!!).
Bref.
Alors, l'on se met à refléchir qui pourrait être le coupable...et à se dire, que bientôt il n'y a plus beaucoup de suspects dans le peu de gens présentés...et à ne pas espérer un de ces "twists" foireux, qui nous sont proposés à la pelle depuis ... au moins "Psycho" et surtout depuis la relance à la mode du procédé de "USual Suspects". Et ça ne rate pas. Et on s'ennuie.
Et surtout on regrette, que :
a) le réalisateur ait été aussi paresseux et n'a pas tenu une ligne de conduite CLAIRE dans le traitement de l'image (autant adapter le ton craspec des quelques scènes réussies tout au long du film...mais comme le réal' l'avoue de lui-même :"Pour ce film, quand nous avons commencé à tourner, il n'y avait aucun plan de tournage défini"...et ouais...ça se voit et ça se paie !).
b) les personnages n'aient pas été plus développés, alors qu'ils sont présent au 4/5e du film. Combien d'opportunités à étoffer (et etouffer) le personnage du comissaire et d'en faire un homme cassé, souffrant de graves problèmes personnels; ou du moins à vouloir VRAIMENT se dépasser pour se donner un sens.
Et combien d'opportunités de rendre la "protégée" plus troublante, plus mystérieuse à l'héroïne de "Audition", mi-lumière, mi-ténèbres...Au lieu de ça, elle se coltine la lèvre tremblante, l'oeil humide et ... éxaspère... Jusqu'au bout ... où elle n'est pas crédible pour deux sous...
Une déception !!!
PS : Je ne sais pas ce qu'avait l'éditeur du DVD en tête, mais le jeu "Autopsie" est tout de même très douteux, de mauvais goût et sans aucun intérêt une fois les combinaisons simplistes trouvées (puisque toujours les mêmes)...
J'aime bien.. MAis diable, on voit du Seven partout
C'est drôle, mais il semble que les références ciné s'arrêtent à 1990.
Parce que moi, j'y vois pas trop Seven... mais plutôt un Giallo venant d'Asie.
Vous vous souvenez Profondo Rosso? L'Oiseau aux plumage de Crystal?
Je sais pas moi, mais la narration, les thèmes, les trucs, la fin, ça me fait vraiment penser à Argento et cie. En fait, c'est un whodunnit! Qui a tué? Alors que Seven ou Hannibal c'est autre chose.
Ah mais bon, j'oubliais... Hannibal et Seven... desormait tout thrillers impliquant un tueur avec du sang tout partout et une enquete sera un nouveau Seven. Même si vraiment, je trouve que c'est pas pareil...
Sympatique malgre une fin previsible
Fan de Thriller j'ai bien apprecie la vision de ce film meme s'il est vrai que le scenario est un peu bancal. Certaies scenes sont majestueuses, d'autres bien glauques. Tell me something s'avere nettement au dessus de la moyenne des thrillers hollywoodiens et ce, malgre ses imperfections.
UN THRILLER INTERESSANT
C'est un bon film, à mi chemin entre les rivières pourpres et seven. Le climat y est angoissant et on est tenu en haleine jusqu'au dénouement final. A voir.
La Sixième victime est un thriller somme toute classique dans son déroulement. Seules les découvertes macabres diffèrent un peu en retrouvant sur le terrain divers membres provenant de corps différents. L’acteur principal, Han Seok-Kyu, joue parfaitement son rôle, cela lui va comme un gant. Il est chargé de l’enquête et doit élucider le mystère de ces meurtres en cascade. La fin de l’intrigue n’est pas une grande surprise pour le spectateur, et par conséquence, la fin du film manque de suspens. On se demande même comment l’enquêteur a-t-il fait pour ne pas s’en rendre compte plutôt. Certains, que je ne citerai pas, me diront que ce n’était pas écrit dans le scénar. La Sixième Victime est un bon divertissement, et il ne vous coûte rien de le regarder.
Dis moi quelque chose
Plutôt bien réalisé, même si sous influence, ce thriller "Sevenique" joue avec les attributs du genre en étalant son intrigue complexe sur près de deux heures.
Les éléments sont écoulés au compte-goutte et révèlent un certain savoir-faire de la part du réalisateur, bien sûr il n'invente rien, mais il sait réutiliser avec une certaine réussite.
Le réalisateur semble tout de même souffrir de quelques lacunes, certainement dues à son inexpérience, l'aspect psychologique de ses personnages est un peu délaissé au profit d'un certain manièrisme et l'on dénote un fort désir de vouloir montrer dans le style "vous allez voir, ce que vous allez voir..."
Malgré un grand nombre de tares très visibles, ce film possède des qualités indéniables : une ambiance très sombre et froide, une photo siant parfaitement à l'ambiance glauque et oppressante, et un aspect gore très réjouissant pour tout sadique se respectant, j'en suis... :)
Malgré celà je me demande si justement cet aspect gore ne sert pas à faire oublier certaines lacunes... ? Et le dénouement final est un peu tiré par les cheveux.
ca manque de punch
il y a des bonnes intentions dans ce film c'est indéniable, une réalisation soignée, des bons acteurs, et un scenario , bien que ce soit (encore) sur un tueur en serie tiens tres bien la route. mais...je me suis ennuyé, malgré quelques scenes assez gores, ce film manque de ryhtme et de punch. louer le dvd ok, acheter le dvd est en ce qui me concerne exclu. j'ai vu le film ok mais de la a le revoir non , ce film est ennuyant. dommage car on aurait pu avoir la une petite perle.
Suspensssssss...
Un bon film dans son ensemble :)
Efficace !
Film de serial killer qui est devenu un sous-genre à part entière du thriller policier, il sait s’écarter de ses illustres homologues tout en utilisant très bien les recettes habituelles pour ménager le suspens.
Un scénario assez retors et complexe, des fausses pistes, des scènes plus proches du cinéma Gore que des polars classiques, une ambiance très différente des polars US, avec des flics tout à fait normaux ne se croyant pas investis d’une mission supérieure, une présence féminine jamais glamour malgré la beauté de l’héroïne, pas mal d’ellipses aussi dans la progression de l’intrigue, ou plutôt des éléments volontairement laissés pour compte : une façon de procéder assez peu courante au milieu des copies/conformes ratées des deux films fondateurs du début des années 90, SEVEN ou SILENCE of the LAMBS. LA 6° VICTIME n’a bien sûr rien d’un film concept expérimental, mais sa force s’en trouve alors renforcée.
La distribution des rôles est judicieuse, c’est un vrai plaisir de retrouver le couple de CHRISTMAS IN AUGUST dans un registre tout différent, quoique les rapports entre le détective Cho et la jolie Su-Yeon soient empreints de la même réserve pudique. Ils sont essentiels à la réussite du film, crédibilisant leur personnage respectif au milieu d’acteurs qui assurent.
Quand le cinéma commercial ne prend pas le spectateur pour un idiot et donne des films bien conçus et prenants, il ne reste qu’à apprécier le résultat : LA SIXIEME VICTIME est la garantie de voir un polar original et très efficace.
Excellent !!!
Franchement, je trouve que ce film coréen n'a rien à envier à ses concurrents américains.
Scénario original, mise en scène solide, suspense haletant, comédiens très convaincants, rien ne manque...De plus, JANG Yun-Hyeon ne lésine pas sur l'hémoglobine qui coule à flot !!!
Avis aux amateurs !!!
Franchement, je trouve que ce film coréen n'a rien à envier à ses concurrents américains.
Scénario original, mise en scène solide, suspense haletant, comédiens très convaincants, rien ne manque...De plus, JANG Yun-Hyeon ne lésine pas sur l'hémoglobine qui coule à flot !!!
Avis aux amateurs !!!
horro-mélo-psycho...un peu trop megalo!!
Rien d'exceptionnel dans ce thriller.
Malgré une bonne trame, de bons acteurs et une musique qui lui sied à merveille ce film est déroutant de platitude. On se laisse prendre par l'histoire et par cette jeune fille si étrange mais...on veut juste connaître la fin!
Ce film vient s'inscrire dans une longue liste de film "psycho défaillants" à la sauce asiatique, le seul problème est que certains auteurs sont passés maître du genre et très difficile à égaler.
La sixième victime est la preuve que le cinéma asiatique devient peu à peu commercial et perd de sa couleur.
Dommage...
Seven et basic Instinct......sans le charme
Ce film est décenvant dans son dénouement (qui n'était pas aussi innatendu que le laissait croire les critiques) et dans son scénario un peu brouillon. Au fur et à mesure que le film avancait, j'ai même eu peur que ça finisse à la "souviens toi l'été dernier" (à savoir que le coupable est un personnage dont nous ne connaissions pas l'existence puisqu'il n'était jamais apparu dans le film!) tant la construction était étrange. Mais tout n'est pas mauvais dans ce film, la musique est jolie, la trame de départ est interressante, les acteurs ne sont pas mauvais et il existe même un peu d'émotion. Mais ce film a autant de charme qu'un film américain, alors.............rien d'exceptionnel!!
D'abord Seven Instinct puis ...
Je viens de voir ce film, et ma foi c'est toujours assez bizarre d'être devant un film dont on cherche les références, et les "déjà-vu" sont assez nombreux (En vrac, Seven, Basic instinct, bone collector, l'armée des 12 singes pour la scène finale...). J'avoue, il faut vraiment passer ce stade pour apprécier ce film qui finalement tient la route. C'est pas du grand art, mais ça se tient, grâce à des idées assez sympa (la découverte des morceaux de corps dans les sacs poubelles, les nombreux tiroirs du scénario, les flash-backs du personnage féminin, etc.).
Il faut voir le film plusieurs fois, je pense, pour tout saisir, comprendre certaines répliques et certains passages, on dirait que le réalisateur, trop pris par son histoire, fais le film sans se demander si les scènes qu'il tourne sont assez compréhensibles pour des gens qui aborde l'histoire pour la première fois. C'est à se demander, s'il pense sincèrement que les spectateurs sont assez intelligents pour saisir le sens caché des sens-entendus, ou bien est-ce son défaut principal qui est de ne pas prendre assez de recul par rapport à ce qu'il fait et de voir que des fois, c'est trés tiré par le cheveux pour les gens qui voit l'oeuvre pour la première fois.
La fin est vraiment interessante, et révèle la noirceur et l'horreur dont fait preuve l'auteur des meurtres, je reproche juste la loudeur de la révélation finale, qu'on devine quelque temps avant, dommage...
Donc, quand vous verrez le film, essayer un maximum de vous vider la tête d'oublier, les seven, et autres basic instinct, et prendre le film comme il arrive, il est assez immersif, et prenant, on reste accroché jusqu'à la fin. Ce qui est après tout une qualité non négligeable et le minimum pour un thriller noir.
Saz..
Bon thriller digne des classiques occidentaux
Une histoire riche en rebondissement, de bonnes doses d'hémoglobine rajoutant une touche d'intensité à l'histoire, du rythme, des personnages bien campés.
Vous l'aurez compris, ce film m'a plu. Il surfe sur les classiques occidentaux du genre mais avec sa propre personnalité dû à cette particularité des films asiatiques et notamment coréen.
Dois (ou peut pour les plus rétissants) faire partie de sa dvdthèque.
TROp .........,conformiste ?.
Tell me something est le prototype du thriller contemporain ,au schéma ultra-classique, à l'intrigue qui ressemble à tout bon film de serial killer .Coté réalisation ce n'est pas du De palma , elle est tt comme le film archi classique. Mais, s'il n'a rien pour lui , Tell me Something peut se vanter d'être un bon film grace à des passages bien foutu, une tension qui maintient son taux jusqu'a la dernière minute et un twist final doublement renversant. Bref, tt ce qu'on peut attendre d'un thriller qui est loin d'etre une référence mais qui en tout cas vaut nettement mieux que ce qui se tourne en europe actuellement. A noter un coté américanisant bien ancré mais est-ce une surprise pour un film coréen?
Raccoleur, superficiel et mal foutu : un plantage dans le genre
C'est fou ce qu'on peut faire sans originalité mais avec un soupçon d'ambition mal placée, de nos jours: un produit comme des milliers d'autres ne faisant la différence que dans ses quelques fausses bonnes idées et une réa se la jouant sans en avoir les moyens; un peu comme un blaireau ne sachant pas qu'il en est un...
Cela dit, comme ça reste parfois amusant, on va lui accorder le traitement habituel:
Les plus : allez, un premier bon point, Han Suk Kyu, qui est décidément un acteur qui tue, même s'il a visiblement fait l'objet d'une direction d'acteur pitoyable ; ensuite, mmmh... allez l’ambiance glacée est pas mal rendue car la photo est le SEUL critère technique favorable de toute la production; puis pour finir... ah oui, c’est gore !
Les moins : vous l'avez compris, c'est bien bien trop inspiré des classiques du genre (même des mauvais, c'est dire la répartie du scénariste), et donc beaucoup trop artificiel. Et... à la fin, personnellement je n'ai pas compris grand chose :) il faut dire que la mise en scène du dénouement est tellement lamentable...
Vous voilà prévenus!
Rien de bien nouveau
Rien d'extraordinaire dans cette enième histoire de serial killer.
Le personnage principal devrait être intéressant, mais le film, après avoir posé quelques pistes, les laisse tomber; le rapport entre le flic et la fille aurait pu être trouble, or il est d'une platitude et d'un puritanisme ennuyeux; et surtout, surtout, à la fin du film, on ne saisit pas vraiment le pourquoi de toute cette histoire, les flashbacks explicatifs étant assez lourds et nébuleux...
L'intérêt du film vient plus de l'obsession du réa à filmer le visage totalement impassible de l'actrice pendant de longues secondes, de manière récurrente, comme pour y chercher une émotion qui donnerait la clef de l'énigme. Dommage, car quand arrive cette clef, le spectateur n'a rien ressenti, sinon un léger ennui devant un objet qui s'écarte autant des sentiers battus qu'un téléfilm.
C'est vrai que ce film n'est pas sans rappeler quelques autres tel Les Rivières Pourpres, en mieux et Seven en moins bien tout de même mais on ne s'ennuie pas du tout et l'ambiance créee est vraiment bonne; de plus très bon scénario et la fin (pas si inattendue que ça) est bien ficelée bien qu'un peu compliquée...
En résumé un film à voir, sans longueurs, avec de bons interprètes...
Un trés bon thriller bien saignant (voir parfois trop!).
Même si il reprend les ingrédients qui ont fait le genre, ce film n'a pas la prétention d'innover mais simplement de rendre hommage à ses prédécesseurs (ce qu'il réussit merveilleusement bien d'ailleurs!).
A noter la présence de la merveilleuse Shim Eun-Ha et la mise en scène implaccable!