Crépusculaire et underground à souhait
Sans atteindre le niveau du 1er épisode et se contentant d’une redite de l’intrigue qui avait fait son succès, The Crow 2 ravira cependant l’amateur de cités modernes mais sales et dangereuses plongées dans la pénombre nocturne, de camés maigrichons (Iggy Pop, inoubliable) qui se baladent torse nu dans les rues, de meurtres macabres et de vengeance par-delà la mort. L’ambiance est bien là, et Vincent Perez fait honnêtement un travail difficile consistant à faire oublier un Brandon Lee disparu dans des conditions mystérieuses au cours du tournage du 1er épisode.
Croaaaa !!! Welcome to Hollywood
Quel est l'interêt de faire un remake si c'est pour refaire la même chose que l'original avec le talent en moins ?
Seul point positif : Vincent Perez s'en tire bien mieux que je le pensais.
Un film envoûtant
The Crow la cité des anges est un film maudit. Le premier opus a fait rentrer son interprète, le sympathique Brandon Lee dans la légende. Mais si le tournage de ce premier opus a été entaché par ce drame, ce n'est que dans "la cité des anges" que l'on ressent vraiment le désespoir.
L'aspect surréaliste de l'univers dépeint est magnifiquement illustré par des parti-pris visuels audacieux. C'est d'ailleurs l'un des points forts du film. Les thématiques liées au carnaval des morts et au folklore mexicain, bien loin de n'être qu'accessoires, sont au centre du récit, et tentent d'insuffler une profondeur surprenante.
Le désespoir est palpable de bout en bout, que ce soit dans la ville, dans la musique, ou dans les personnages. Tout est sombre, glauque, poisseux...
Si l'histoire est quasi identique à l'original (certains scènes sont même reprises), "la cité des anges" exploite davantage le potentiel de son sujet, en étant bien plus extrêmiste. Et si Vincent Perez n'a pas la présence d'un Brandon Lee, il se révèle tout à fait convaincant dans ce rôle déchirant.
Un film noir, au sens littéral du terme, à l'atmosphère magique, surprenante, et unique.