Life of bouddin
La société Phranakorn a fait sa gloire et sa fortune en ciblant un public quasi exclusivement provençal avec des comédies potaches populaires rapides à tourner et peu onéreuses à produire; "Golden Riders" ne déroge pas à la règle en situant une nouvelle fois son action à la campagne, mais en mêlant romance à des accents plus comiques. Le titre est finalement aussi trompeur, que le début du film; des "Riders", il n'y en aurait pas dans le film et ce qui s'annonce tout d'abord comme la chronique d'un jeune moine un peu grassouillet (le héros des autres productions Phranakorn "Three Cripples" et "White monkey warrior" assez éprouvé dévie rapidement vers une comédie romantique des plus convenues…
Et comme si Phranakorn avait peur de trop déboussoler son public habituel en s'essayant à un genre relativement inédit, la dernière partie renoue même avec leurs sempiternelles blagues avec leur staff de trisomiques habituel avec les personnages se foutant ouvertement des "sales tronches" des acteurs handicapés (ce qui n'a rien de choquant au pays du sourire, mais distille un certain malaise en Occident, et ne correspondant pas vraiment à notre sens de l'humour).
Le dénouement st incroyablement bâclé avec le méchant puni et les tourtereaux réunis pour toujours…Bon, une comédie légèrement au-dessus du lot des autres comédies Phranakorn pour inclure moins de blagues potaches et graveleuses, mais manquant aussi de rythme et d'épaisseur pour convaincre.
A noter, que la même année sortait une autre comédie romantique se passant à la campagne, "The Memory", construit sur un schéma assez similaire à "Golden Riders"…
