Aux chiottes, l'abritée
L'Indonésie s'empare à son tour d'une légende urbaine, qui a fait les beaux jours des mangas, magazines, romans, pièces radiophoniques, téléfilms et films ciné japonais depuis les années 1990s. Légende également célèbre en Indonésie, il est quand même fascinant de voir qu'elle puisse encore inspirer des AUTEURS pour sortir des ROMANS, dont celui qui a donné lieu à cette adaptation.
Alors, en gros le film raconte ce à quoi l'on pourrait s'attendre: un fantôme hante des toilettes et terrorise ses occupants. Pas très glamour, ni esthétique, on voit donc des jeunes acteurs actuels, qui gardent curieusement leurs culottes remontées pour se soulager et sont rhabillés, quand ils font une roulé-boulé depuis le pot, quand apparaît une grosse main pleine de griffes entre leurs jambes ou le spectre d'un fantôme au coin des cabinets. Evidemment, on s'ne lasserait très vite de toutes ces apparitions (et il n'y a pas 36.000 façons dans cet espace clos pour faire peur) et donc on a droit à toute une partie intermédiaire ultra chinate au cours de laquelle les gosses s'amusent en cours et hors des cours, des histoires se font et défont sans entretenir le moindre rapport avec l'intrigue principale.
Intrigue, qui revient au galop durant la dernière partie du film, où l'on aura une explication franchement hilarante du pourquoi du comment
SPOILER
Une femme a découpé une lycéenne à la tronçonneuse et mis les membres découpés dans les chiottes avant de tirer la chasse d'eau hahahahahahaha !!!
FIN SPOILER
avant un ultime rebondissement pour éventuellement s'assurer une suite…Moi, je propose plutôt de jeter la bande originale et de tirer une fois pour toutes la chasse d'eau…quoique je dois avouer m'être bien amusé à voir des pieds et des mains s'éjecter des toilettes et voir la psychopathe découper la pauvre lycéenne à la tronçonneuse…