Thriller monté très soigneusement 
Doté d'un scénario plus que béton, Tazza est vraiment réjouissant. Chaque élément se place lentement, l'histoire contient des flashbacks bien placés et utiles, créant un rythme au début assez contemplatif d'un situation générale, pour accélérer crescendo au fur et à mesure que l'intrigue se resserre entre les derniers personnages. En bref, Tazza met en scène un jeune joueur de cartes, dans un monde où la triche est le seul atout pour la richesse si on la manipule bien, et également la voie rapide vers la mort quand on est pris. Ce jeune homme, Goni, se fait prendre sous l'aile d'un maitre du jeu qui lui explique tous les trucs, tout en le mettant en garde sur les dangers de l'argent. Ainsi, Goni apprend à entuber les autres tout en leur montrant de l'humilité. Evidemment, son ascension est vite repérée et dans ce genre de petit monde, on se fait plus vite des ennemi que des amis, et certains emploient les grands moyens quand il s'agit de réduire les gentils à des moins que rien. Et enfin, dans ce jeu du plus fort, on ne sait pas toujours qui a tort et qui a raison dans une embrouille ; c'est sur ce point que Tazza montre de grands atouts surtout, en abordant bien les coins de l'histoire et en utilisant bien tous les aspects pour monter un bon suspense. Mention également aux très bons acteurs, notamment Cho Seung-Wu et Yu Hae-Jin qui sont parfaits dans leurs rôle, et la musique qui colle parfaitement aux différentes ambiances du film. Un peu long mais finalement un très bon film à voir.
28 février 2007
par
Elise
Excellent ! Quand les coréens font enfin des films qui leur ressemblent!
Voila ainsi tout ce que l'on doit attendre de ce cinéma, ni plus ni moins. Un film qui sonne juste du début à la fin. Un scénario, fin et etoffé qui fait honneur au réalisateur qui fait mouche dans tous les registres auquel il fait appelle : drama, comédie, suspens, thriller, action. Les coréens ont un gout très prononcé pour le mélange des genres, et 9 fois sur 10 on a une un film inclassable qui n'a ni queue ni tête décousu avec des acteurs qui ont l'impression de ne pas jouer dans le même film. Mais dans le cas présent tout fonctionne. Si vous avez la chance e mettre la main dessus courrez, vous ne serez pas déçu!
Arnaque, crime et tajja !
L'excellent scénario a été mis en boite par CHOI Dong-Hun, qui avait déjà signé un premier thriller dans le même genre mais de moindre niveau, "The Big Swindle". Selon moi, ce jeune réalisateur a de beaux jours devant lui et mérite qu'on s'intéresse de près à ces prochains films.
Côté casting, c'est un régal, on a BAEK Yun-Shik dans le rôle du maître joueur ("The President's Last Bang", "The Big Swindle", "Save the Green Planet"), et JO Seung-Wu dans le rôle de l'apprenti ("Marathon", "La Pègre", "The Classic", "H", "Le Chant de la fidèle Chunhyang"). Ce tandem fonctionne à merveille et nous donne le sourire plus d'une fois !
J'allais presque oublier de mentionner une super BO !
Bref, un bon film qui vaut le coup d'oeil, je l'ai pour ma part vraiment apprécié !!!
ATTENTION PEPITE !
Tazza The High Rollers est certainemet l'une de mes plus belles expériences cinématographiques coréennes de 2009 ! Enfin un thriller sud coréen ORIGINAL, au RYTHME TRÉPIDANT, doté d'un SCENARIO SOLIDE et particulièrement bien ficelé, et servi par un CASTING IRRÉPROCHABLE haut en couleurs ! The War of Flowers dure 2H20, pourtant, on ne voit pas le temps passer et on ne s'ennuie jamais (pas une seule seconde). Vraiment du pur bonheur.
[Note = 8/10]
Vivement Tazza The High Rollers 2, qui serait réalisée par le réalisateur du jouissif Save the Green Planet.
bien ficelé
En voyant la durée (compte tenu de l'heure tardive à laquelle j'avais entamer le film), j'avais l'intention de la voir en deux fois (ce qui m'arrive souvent ces temps-ci pour les film de plus de 2h peu passionnant). Finalement je l'ai vu d'une traite sans voir le temps passer.
Une histoire intéressante (bien que déjà vu et revu des dizaines de fois ailleurs), une belle réalisation et de très bon acteurs.
Même si on ne comprenant pas grand chose au Tazza, cela ne m'a pas empêché de bien apprécier le film !
jeu de mains, jeu de coréens
Il sont quand même marrants ces coréens à réinvestir dans leurs films des mythologies cinématographiques étrangères et qui quelque part ne leur sied pas des masses (dans le cas présent, relation maître-élève
Karate Kid-like, buddy-movie et surtout film de casino et de jeu) pour les faire à leur sauce, on est certain que neuf fois sur dix cela sera fait de la manière la plus superficielle qui soit. D'où parfois l'impression de se trouver face un film de gosse (oui oui, celui-là même où on se fantasme en Steve Martin et qu'on a trop la classe). Heureusement que ces gars là sont roublards, mélangeant toutes ces influences de manière à changer de cheval lorsque le premier vient à tirer la langue. Mais ils ne pourront s'empêcher de faire des plans de poseur, avec tout plein d'effets qui en mettent plein la vue sans servir à grand chose. Mais que voulez-vous, un film de parieurs c'est aussi un film de flambeurs. Quel dommage que les uns comme les autres soient à la longue si agaçants.
