ça va.
en fait, j'étais parti pour dire que c'était vraiment un film de @!#$ à cause des effets spéciaux bidons, des costumes vraiment bizarres (surtout les lunettes d'iria qui sont énormes) et la musique qui arrive comme ça d'un coup d'on ne sait où.
mais je savais pas que le film datait de 1991. donc ça va pour la période.
ça fait quand même un peu power rangers je trouve, et j'apprécie pas trop power rangers, donc...
et sinon, j'ai déja vu l'anime que j'avais trouvé meilleur.
Exploration d'un monde : le cerveau de Keita Amemiya.
Ceux qui connaissent l'anim savent déjà à quel point l'univers visuel d'Amemiya est riche en trouvailles et assurement personnel.
Au même titre qu'un Burton, ses films sont tout de suite identifiables. Accumulation de gadgets tordues, personnages en armures, couleurs saturées, surcharge de l'image qui contraste parfois avec un dépouillement singulier, sans oublier une pointe de gore contrebalançait par quelques instants allégoriques. En somme un cinéma de différences. Osons dire un cinéma généreux.
Mais il convient aussi de souligner la précarité des moyens. Car il s'agit ici d'un cinéma qui s'affirme comme résolument Bis. Le budget minimal oblige donc le réalisateur à un surcroit d'inventivité. Le peu d'argent est ainsi investit uniquement dans le visuel.
Le scénario identique à l'anim, il le surpasse toutefois par le rythme du metrage. Amemiya filme comme durant les 80s, à savoir avec punch. Amemiya se fait visiblement plaisir avec des personnages caricaturaux, déjantés, on dirait "haut en couleurs".
Un cinéma sans prétention qui parvient pourtant à épater. Un cinéma humble qui sucitte tout simplement l'emerveillement du téléspectateur. C'est déjà beaucoup.