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Peking Opera Blues

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 4.14/5

vos avis

36 critiques: 4.09/5

visiteurnote
Bama Dillert 4.75
Bart052 4.5
Bastian Meiresonne 3.75
Black_pantha 2.75
ce3k 3.25
Chang La Rage 3.75
Chip E 3.75
chronofixer 3.75
cityhunter 4
didli 4
Fred30 3.5
FREDDYK 4.5
Guesar 4.5
Hidelirium 2
Hotsu 5
Illitch Dillinger 3.75
Iron Monkey 4.75
jeff_strike 4.25
Jérémy 4
JoHell 4
k-chan 5
Khanheda 5
Killdonalduck 4.5
korus-x 4.25
lo sam pao 4
Loïc 5
Manolo 4
mattMAGNUM 4
Mounir 4.5
niko 5
Phildu62 3.5
Pikul 4
Sauzer 3.75
Scalp 4.25
Toto456 1
tu0r 4.75
wa 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

si je devais résumer en un mot ce film, je dirais : sublime... mais ce serait réducteur!

Sans être un film d'action, le rythme est infernal, les événements s'enchaînent sans nous laisser le temps de souffler, il y a du suspense, de l'émotion, de l'humour, un peu d'action.... Tsui Hark livre ici l'un de ses meilleurs films, voir même l'un des meilleurs films tout court! Les décors, les costumes, la photographie, le montage, les plans (tous les plans!) la musique, les actrices.... tout dans ce film est d'une beauté rare, c'est un véritable tourbillon de splendeurs qui ne peut laisser indifférent.

Le scénario est bati intelligemment, et permet bon nombre de quiproquo savoureux, des scènes comiques très réussies, et surtout, il permet aux 3 actrices de crever l'écran, bien secondées par les seconds roles masculins, qui, s'ils s'en sortent bien, ne peuvent tenir la comparaison avec nos trois damoiselles (Sally Yeh en particulier). Le mélange des genres, loin d'être une gêne, nous fait rentrer dans le spectacle, et ne nous laisse plus en sortir jusqu'à la fin, où enfin on peut reprendre ses esprits et dire "waouh!"

Pour ce qui est de l'action, pas de kung fu, quelques empoignades et fusillades sous forme de poursuites, quelques cascades cablées, et..... seul reproche que je ferais à ce film: nous montrer Sally se battre dans le générique de fin et dans le trailer (et le faire bien en plus) et ne pas nous mettre ça dans le montage final, c'est une honte (apparemment elle file une raclée aux acteurs de la troupe, et c'est du joli). Il est difficile de bien restranscrire ce qu'on ressent devant un tel film (spectacle de tous les instants) dans une critique, mais il est définitivement à voir.

22 février 2004
par Chang La Rage


Ladies, etc.

Il était une fois en Chine, The Blade, The Lovers, Shanghai Blues, Green Snake, Time and Tide,... qu'il est difficile de faire un choix en imaginant que l'on ne puisse emporter qu'un seul Tsui sur une île déserte ! Si Peking Opera Blues vient sans conteste s'ajouter à la liste des heureux nominés, il n'a – honteusement – pas encore joui d'une exploitation en DVD dans nos contrées pour autant. Or, ce cocktail bulldozer de film d'aventures à la Indiana Jones, de comédie burlesque dans la continuité du formidable Shanghai Blues et de mob movie annonciateur des joutes flinguales du Syndicat du Crime avec en toile de fond un délicieux univers rétro a tout pour séduire: des péripéties hautes en couleur, de l'action palpitante, des personnages attachants et une mise en scène survoltée dans laquelle travellings de dingue et plongées/contre-plongées ahurissantes se multiplient sous un montage incroyablement fluide. Mais ce qui différencie cette bande des autres – et la rapproche en cela d'un Syndicat du Crime 3 – réside dans une volonté de mettre la gent féminine au premier plan, quitte à rendre les rôles de héros tenus par Mark Cheng et Cheung Kwok-Keung un rien fades et effacés. Autant dire qu'avec des actrices de la trempe de Brigitte Lin, Cherie Chung et Sally Yeh, on ne se plaindra pas d'un tel parti pris !

L'intrigue démarre sur les chapeaux de roue: dans la Chine de 1913, alors en pleine révolution démocratique, une émeute de soldats perturbe la quiétude d'un général clownesque au pouvoir. Parallèlement, la fille au look de garçon manqué d'un autre seigneur de guerre, secrètement du côté des trublions, a pour mission de dérober à son géniteur de précieux documents qui permettront à celui-ci d'instaurer le régime despotique dont il rêve tant. Le révolutionnaire Pak-Hoi, la débrouillarde Pat Neil, la tendre idiote Cheung Hung et le troufion Tung Man vont lui venir en aide. Un bon prétexte pour enchaîner les situations rocambolesques qui la plupart du temps prêtent à rire mais donnent aussi dans le bain de sang tragique lorsque les occasions se présentent. Cette alternance de scènes bon enfant et de passages plus graves fonctionne avec un étonnant bonheur, tandis qu'au-delà de ses ressorts comiques et spectaculaires, le scénario conserve une portée sociale dans la mesure où les protagonistes se battent avant tout pour la cause qu'ils défendent. Comme on le précise si bien dans les textes du coffret HK Video dédié au Syndicat du Crime, une des principales subtilités qui divisent le cinéma de Tsui Hark de celui de John Woo se traduit par un engagement des personnages prépondérant à l'aune des valeurs qu'ils incarnent. Même si au cours des mésaventures de l'histoire Tsao Wan connaîtra l'amitié, elle luttera jusqu'au bout pour ses idées politiques, à l'instar de Pak-Hoi, interprété par un Mark Cheng crédible sans non plus crever l'écran. Ce qui fait également la force de ce script, derrière son contenu même, c'est sa construction fort bien agencée, excluant tout temps mort ou toute chute de rythme – malgré un certain sentiment de répétitivité qui peut se manifester dans la deuxième partie du récit. Une écriture très aboutie allant de pair avec la sublime bande originale de James Wong, au ton encore une fois mélancolique à souhait.

On dit parfois de Peking Opera Blues qu'il constitue une sorte de best-of du cinéma de l'ex-colonie britannique. La parole des fans ne saurait mentir, nous voici face à un parfait condensé de tous les ingrédients favorables à la réussite d'une œuvre hongkongaise digne de ce nom: tribulations palpitantes, humour vaudevillesque, comédiens charismatiques, mise en images virtuose, esprit d'équipe et pincées de kitsch attitude là où il faut. En bref, un mélange destroy où la notion de cohérence et d'équilibre ne menace pourtant jamais de s'effondrer. S'agit-il après du meilleur film de Tsui Hark ? Rien n'est moins sûr...

08 juin 2008
par Chip E


UN GRAND TSUI HARK: DU GRAND ART

Peking Opera Blues mmélange avec sptilité tous les genres du cinéma. Le trio féminin est excellent et l'histoire des plus prenante. Tsui Hark a réussi un vrai bijou du cinéma de Hong Kong. A voir et à revoir Absolument

21 décembre 2002
par FREDDYK


Un grand spectacle

Tsui Hark livre un grand spectacle tout public et intelligent dont il a le secret, comme il le fait avec Il Etait une Fois en Chine ou Time and Tide. Il y a dans ce film tout ce qu'on adore dans le cinéma HK : la comédie, l'action chorégraphiée, l'émotion, la précipitation et la vitesse... Avec son rythme emballant, sa bande son superbe (James Wong, à qui l'on doit par exemple les compositions du fascinant Histoires de Fantômes Chinois), son scénario captivant (qui prend place dans la Chine du début du siècle) et surtout ses personnages attachants (trois femmes !), le spectateur se laisse ennivrer par la grande magie du cinéma. Il faut absolument que ce film sorte en france.

06 juin 2008
par Hotsu


Il est autorisé de rêver à souhait...

Tantôt comédie, tantôt drame, parfois violent parfois émouvant, ce film inclassable mixe tous les genres avec une incroyable réussite, une esthétique très haut de gamme vient renforcer le sentiment de film fantasmé, qui en plus se paie même le luxe d'être volontairement joyeusement imparfait.Un film somme de tout ce que Tsui Hark va raconter dans sa filmographie, un rêve à consommer sans modération...

30 juin 2002
par Iron Monkey


Un joyau de plus dans la filmo de Tsui Hark, rempli de moments de pure poésie comme lui seul sait les filmer. Sans être son meilleur film, celui ci reste une très bonne réalisation de l'âge d'or de la Workshop.

12 août 2010
par Jérémy


Le rire

Il y a le rire. Ce rire dément qui ouvre le film, produit par ce visage maquillé des couleurs les plus vives. Le reste, ce sera joie, grâce, légèreté, merveilleux. Ce sera le muet, la comédie musicale, l'opéra chinois. Un monde où le rire se perpétue éternellement, jusqu'à une fin qui ne signifiera en rien la fin du film. Car comme dans le Danger Diabolik de Bava, le croix de fer de Peckinpah et tous ces autres films trop généreux pour s'éteindre à la lumière d'après le générique, les finalités du rire sont faites pour résonner en nous et nous étreindre d'une étreinte profonde et intime. Après ces films là, nous avons la certitude que le monde est changé et qu' à notre tour il s'agira d'en rire.

04 juillet 2006
par Khanheda


Un très bon Tsui Hark...

Peking Opera Blues est un film assez surprenant. Le film démarre et on ne sait pas trop où on est puis peu à peu le rythme s'accélère et on ne peut plus descendre ! Le rythme de ce film est fou et chaque scène a un ton différent de la précédente et de la suivante et a un rôle dramatique profond. Du grand art. Le final est complètement délirant et on a l'impression que les personnages évoluent dans des décors de théâtre (décors épurés, très peu d'exterieurs) ce qui renforce la déclaration d'amour que fait Hark à l'Opéra Chinois. Finalement par son artificialité totale et délicieuse Hark nous offre une experience cinématographique unique et nous montre un de ses talents supplémentaires.

22 décembre 2002
par korus-x


Un des plus grands chefs d'oeuvre de Tsui Hark à voir absolument !!!

Voici ce qui pour moi représente la quintessence du cinéma de Hong Kong, tout en étant une des plus grandes réussites de Tsui Hark. Ce film d'aventures et d'action mélange allègrément tous les genres, de la comédie musicale (grande source d'inspiration du cinéma de Tsui Hark : cf Shanghai blues, Green snake ou The lovers, pour ne citer que certains des plus grands films de Tsui Hark) au film gore (certaines scènes de torture sur Lin Ching-hsia sont assez éprouvantes et sadiques), en passant par le film de kung-fu, la comédie pure et dure et le mélodrame. Il est surtout un immense hommage à l'opéra chinois, dont il redéfinit l'espace scénique en pur espace de cinéma : il suffit de se remémorer la sublime séquence finale sur les toits du théâtre du père de Sally Yeh, où on ne sait plus qui est qui, tellement la vitesse est importante. En outre, le film devient également une critique de la tradition chinoise selon laquelle les femmes ne sont pas autorisées à jouer de l'opéra, par le magnifique personnage de Pat Neil, interprétée avec beaucoup de conviction par la jolie Sally Yeh. Par ailleurs, Peking opera blues est surtout un film centré sur trois superbes personnages féminins. Lin Ching-hsia est très convaincante en femme qui porte des habits d'homme : d'ailleurs elle reprendra ce personnage hermaphrodite dans de nombreux autres films (cf Swordman II). En outre elle interprète une femme révolutionnaire, prête à tout pour sa mission, tout en jouant d'une ambiguité troublante. La craquante Cherie Chung hérite également d'un beau personnage qui, sous sa cupidité apparente, cache un coeur d'or et un désir désespéré de survivre, elle donne au film ses meilleures scènes de comédie pure, tout en devenant sublimement émouvante de par sa maladresse et ses gaffes. Enfin, Sally Yeh interprète magnifiquement le personnage sans doute le plus touchant : en lutte perpétuelle pour entrer dans la troupe d'opéra de son père (interdit aux femmes), elle oscille entre le comique et le tragique, tout en cultivant une droiture et un sens de l'honneur particulièrement forts. Ces trois personnages féminins qui sont le coeur du film sont parfaitement complémentaires et rendent Peking opera blues passionant. On pourra dire que le film va trop vite, qu'il est trop fourre-tout, mais c'est cela qui en fait tout le prix. La mise en scène de Tsui Hark est d'une rare fluidité, elle utilise magnifiquement le hors-champ. De plus, le rythme du film est parfaitement soutenu du début à la fin. En conclusion, on peut dire que ce film représente la quintessence du cinéma de Hong Kong et porte celui-ci à un niveau de maîtrise rarement atteint. S'il fallait se rappeler du cinéma de Hong Kong avant son déclin (en effet, aujourd'hui en 2001 il a du mal à se remettre de la rétrocession et surtout de la crise), il faudrait garder en mémoire ce film quasiment parfait et tellement jubilatoire. Tsui Hark est un metteur en scène réellement génial, alors s'il vous plaît messieurs les distributeurs, sortez ses films, ses joyaux en salle !!!

15 septembre 2001
par Loïc


UN DES MEILLEURS TSUI HARK

Dans les clichés récurrents sur le ciné HK, il y a le cliché du film d’ »hommes », du film bourrin exclusivement masculin,… C’est faux, le ciné HK a toujours fait la part belle à de magnifiques personnages féminins, notamment dans le film de sabres. Ici, les personnages principaux sont des femmes, et quelles femmes !! Un trio d’actrices excellent, pour ce film qui mélange allègrement de nombreux genres cinématographiques mais toujours dans une cohésion d’ensemble. Vraiment pour moi, un des film les plus abouti de tsui Hark.

17 juin 2003
par mattMAGNUM


LE BEST OF DU CINEMA DE HONG KONG EN UN SEUL FILM

Pour ne pas paraphraser les autre critiques, je dirais simplement que ce film est une mine de merveilles, un condensé de trouvailles visuelles, chaque scène nous tranportant dans de nouvelles émotions.Arts-martiaux, polar,aventure,comédie, drame...il faudrait des pages et des pages pour expliquer ce que ce film a apporté au cinéma asiatique.Un fourre-tout? certe, mais d'une cohésion jamais égalée depuis.Deux regrets: La magnifique Bo de James wong est introuvable et il y a une scène de combat avec Sally yeh visible dans le gérérique de fin manquante. THE CHEF D'OEUVRE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 6/5

03 mars 2003
par niko


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